
Les ventes de voitures neuves ont progressé de 2,18% en août, à 87.500 immatriculations, soutenues notamment par une embellie électrique, mais ce léger rebond est loin de compenser la profonde déprime du marché auto français.
Sur les huit premiers mois de l’année, avec 1.046.432 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 7,14% par rapport à 2024, selon les statistiques publiées lundi par l’Association des constructeurs et équipementiers (PFA).
La légère reprise du mois d’août est jugée « peu significative » par l’association, car elle s’inscrit sur un volume très faible de voitures produites et vendues au cours d’un mois de vacances aussi bien pour les consommateurs que pour les concessionnaires.
« La tendance générale reste très négative, à l’image des volumes de commandes en chute de 9% de janvier à juillet, sans perspective de retournement avant le retour du leasing électrique à partir du 30 septembre, qui devrait ajouter 50.000 voitures au bilan global de l’année », a commenté le cabinet AAA Data.
Les achats de voitures en France sont ralenties par « le contexte économique et politique qui n’est pas forcément favorable à la consommation », relève-t-on à Bercy. Comme lors des précédents mois, ce sont les voitures hybrides qui tirent le marché français: elles représentent désormais plus de la moitié des immatriculations.
Depuis le début de l’année, 532.546 voitures hybrides ont été immatriculées, une part de marché cumulé sur huit mois de 50,9% (contre 39,8% l’an passé sur la même période).
Le déclin des voitures à essence se poursuit, à 21% de part de marché sur les huit premiers mois de l’année contre 31% l’an passé à la même époque. La part de marché du diesel tombe à 5% contre 7,8% l’an passé.
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