La direction de BFM TV annonce enfin le nom du remplaçant d'Alain Duhamel, chaque soir à 18h30 et c'est une surprise ! La chaîne choisit un avocat et pas un journaliste...

Ce n'est pas le choix le plus évident pour remplacer Alain Duhamel sur l'antenne de BFM TV chaque jour à 18h30. Et pourtant c'est celui qui a été fait par la direction de BFM TV. Alain Duhamel, 84 ans, éditorialiste politique sur BFMTV et visage emblématique de la télévision française durant six décennies, avait  annoncé ce lundi 2 septembre 2024 qu'il entamait sa dernière saison médiatique.

"J'ai commencé en 1965, il fallait que je divorce, soit avec BFMTV soit avec ma femme", avait-il déclaré avec une pointe d'amusement à Alain Marschall et Olivier Truchot dans BFM Story.

Il a tenu sa parole en juillet dernier en faisant sa dernière apparition sur BFM TV.

Alors pour le remplacer, ce n'est pas un journaliste qu'est allé cherché BFM TV, mais un avocat, puisque c'est Charles Consigny qui a été choisi pour animer cette tranche. 

Cette séquence, programmée du lundi au jeudi à 18h30 sur BFMTV, s’intégrera dans la tranche d’Alain Marschall et Olivier Truchot : « C’est un honneur pour moi de succéder à cet homme pour qui j’ai beaucoup de respect et d’estime. C’est une belle marque de confiance de la chaîne », affirme Charles Consigny.

Pour ouvrir chaque nouveau numéro, Charles Consigny «prendra la parole face caméra dans un éditorial concis (...) où il posera son regard sur une actualité brûlante», a ainsi indiqué TV Magazine.

Et il compte bien profiter de cette carte blanche : « Je n’ai jamais eu peur d’affirmer mes points de vue. Je vais continuer sur cette ligne sans craindre de me fâcher avec quiconque, ou de choquer», a-t-il assuré à TV Mag.

À l’issue de cette prise de parole, l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché va animer un « face-à-face » avec des personnalités politiques. «C’est le moment d’arrêter la langue de bois. Il y a un certain nombre de vérités qui méritent d’être dites. Je pense que la confrontation d’idées est utile et qu’il est temps de revenir à des antagonismes politiques», a-t-il affirmé.