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Le couvre-feu imposé depuis un mois aux mineurs âgés de moins de 16 ans dans certains quartiers prioritaires de Nîmes a à nouveau été prolongé pour deux semaines supplémentaires

Le couvre-feu imposé depuis un mois aux mineurs âgés de moins de 16 ans dans certains quartiers prioritaires de Nîmes a à nouveau été prolongé  pour deux semaines supplémentaires, a annoncé la ville de Nîmes. «La Ville de Nîmes décide, en coordination avec les services de l’État, de prolonger, pour une nouvelle période de 14 jours, le dispositif de couvre-feu, à compter de ce lundi 18 août jusqu’au lundi 1er septembre», a précisé la municipalité.

«Il s’agit d’une mesure préventive destinée à protéger les mineurs, éviter qu’ils ne soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions», a-t-elle poursuivi.

Cette mesure, en cours depuis le 21 juillet dernier, interdit aux mineurs de sortir non accompagnés entre 21 heures et 6 heures du matin dans les quartiers les plus sensibles de la ville. Elle avait été instaurée après une succession de «fusillades, règlements de comptes et tensions entre bandes», avait alors expliqué la municipalité, précisant que la mesure était «renouvelable si nécessaire».

Alors que six quartiers prioritaires étaient concernés par le premier arrêté, ils avaient été ramenés le 1er août à quatre: Pissevin, Mas de Mingue, Chemin-bas et Valdegour, qui sont régulièrement le théâtre de fusillades ou d’assassinats liés au trafic de stupéfiants.

Depuis quelques années, des villes moyennes comme Nîmes, Avignon ou Béziers sont rattrapées par un niveau de violences jusqu’alors réservé à Marseille, épicentre du narcobanditisme dans le sud de la France.

Cet été, certaines d’entre elles, de toutes couleurs politiques, ont mis en place des couvre-feux pour mineurs, à l’instar de Carpentras (Vaucluse), Béziers (Hérault), Triel-sur-Seine (Yvelines), Villecresnes (Val-de-Marne) ou encore Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

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