
Puff Diddy, acquitté il y a un mois de trafic sexuel mais condamné pour transport de personnes à des fins de prostitution après un procès retentissant à New York, cherche à obtenir une grâce présidentielle du président Donald Trump, a fait savoir son avocate mardi 5 août. «Nous avons eu des contacts et des conversations au sujet d'une grâce», a déclaré Nicole Westmoreland dans un entretien avec la chaîne américaine CNN.
Une demande qui a peu de chances d'aboutir, Donald Trump ayant rejeté vendredi dernier toute grâce présidentielle, décrivant quelqu'un de «très malveillant» lors d'une interview avec la chaîne Newsmax.
Le célèbre rappeur et producteur connaîtra sa peine le 3 octobre. Elle peut aller jusqu'à 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d'accusation de transport de personne à des fins de prostitution pour lesquels Sean Combs, son vrai nom, a été condamné.
Le rappeur P. Diddy a été acquitté des plus lourdes charges retenues contre lui - «trafic sexuel» et «association de malfaiteurs» - par le jury du tribunal fédéral de Manhatta, à l’issue d’un procès surmédiatisé qui s’est ouvert le 5 mai dernier à New York. Il a cependant été reconnu coupable de «transport à des fins de prostitution» envers deux ex-petites amies : la chanteuse Cassie et une femme qui a utilisé le pseudonyme «Jane».
Ce crime implique le déplacement d’une personne d’un État à un autre selon le droit américain.
Depuis son incarcération en septembre 2024, P. Diddy, Sean Combs de son vrai nom, plaidait non coupable et encourait la perpétuité. Le détail de sa peine devrait être décidé le 3 octobre prochain. Aux États-Unis, les jurés se prononcent uniquement sur la culpabilité de l’accusé.
Dès l’annonce du verdict, le rappeur s’est tourné vers sa famille, a joint ses mains en signe de prière puis levé son poing droit vers le ciel, relate la presse américaine. «Merci, merci», a-t-il lancé aux jurés. Son avocat principal, Marc Agnifilo, a demandé «que son client soit libéré avant le prononcé de sa peine, maintenant qu’il n’est plus confronté à des accusations de trafic sexuel et de complot de racket - plus graves que celles pour lesquelles il a été condamné», rapporte le New York Times.
«Il s’agit de sa première condamnation pour prostitution, il devrait donc être libéré sous conditions», a-t-il ajouté. Alors que la défense a réclamé une caution d’un million de dollars, la demande de libération conditionnelle du producteur a été refusée par le juge.
«Au cours du procès, la défense a reconnu que le défendeur a fait preuve de violence dans ses relations personnelles (...) ce qui témoigne d’un mépris de la loi», a déclaré le juge Subramanian pour justifier son refus.
Vos réactions
Ce serait logique.
Rêve.
Il voudrait … Trump.
Depuis la prison ?
Il doit, encore, être sous substances.
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