
Une puissante commission du Congrès américain, à majorité républicaine, a annoncé aujourd'hui avoir assigné à comparaître l’ex-président démocrate Bill Clinton et son épouse, l’ancienne chef de la diplomatie Hillary Clinton, dans le cadre de son enquête parlementaire sur l’affaire du délinquant sexuel Jeffrey Epstein.
Alors que Donald Trump se trouve accusé depuis plusieurs semaines, jusque dans sa base électorale, de manque de transparence dans le dossier de ce financier mort en prison avant son procès pour crimes sexuels, le responsable républicain James Comer a déclaré avoir convoqué l'ancien président le 14 octobre, et l'ancienne cheffe de la diplomatie américaine le 9 octobre, pour répondre de leurs liens avec Jeffrey Epstein.
Six ex-ministres de la Justice ainsi que deux anciens chefs de la police fédérale, le FBI, ont également été assignés à comparaître pour des auditions allant de mi-août à mi-octobre sur le déroulé de l'enquête judiciaire sur le financier.
"De votre propre aveu, vous avez voyagé à bord de l'avion privé de Jeffrey Epstein à quatre reprises en 2002 et 2003", affirme la lettre adressée à Bill Clinton par James Comer, chef de la puissante commission parlementaire de supervision.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si le couple Clinton se plierait à cette assignation.
La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.
Donald Trump, qui pendant sa campagne a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris parmi ses plus fervents partisans, après que son gouvernement a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires.
Depuis la Maison Blanche tente d'éteindre la polémique.
A cet effet, le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche, ancien avocat personnel de Donald Trump, s'est notamment rendu fin juillet dans la prison de Floride où était incarcérée Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice de Jeffrey Epstein, afin de l'interroger pendant une journée et demie.
L'ancienne mondaine new-yorkaise a ensuite été transférée dans une prison aux conditions de détention moins strictes au Texas, une décision condamnée par les démocrates qui ont accusé l'administration Trump d'accorder des faveurs à celle qui a été condamnée pour exploitation sexuelle.
Vos réactions
Oui… Pour les démocrates…
C’est la grosse commission.
Ce qui est bien C'est qu'on dirait qu'aucuns électeurs ne semblent vouloir que cela se tassent
En octobre ils auront surement des certificats médicaux disant qu'ils sont séniles, qu'ils ont alzheimer, etc...
La commission du congrès ne pourra pas faire grand chose contre cela car à quoi bon poser des questions face à de tels certificats ?
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