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Le magazine "Vogue" publie une publicité avec une mannequin générée grâce à l'intelligence artificielle et déclenche une polémique sur les réseaux sociaux - Regardez

C'est une publicité qui fait polémique depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Dans le numéro du mois d'août de "Vogue", les lecteurs du magazine peuvent découvrir une publicité pour la marque Guess.

Sur celle-ci, on peut y voir une mannequin, blonde et aux yeux bleus, assise à une table ou encore dos à un mur. Sauf que cette mannequin... n'existe pas. Elle a été générée grâce à l'intelligence artificielle (IA). Une petite mention l'indique sur le côte de la pub. Elle est l'oeuvre de l'entreprise Seraphinne Vallora.

Très vite, une polémique est née sur les réseaux sociaux. "Génial. Le nouveau standard de beauté sera littéralement inaccessible, car il n'est pas réel", écrit un internaute. Une autre personne estime que l'utilisation de l'IA pour une publicité "dévalorise le travail et l'art des vraies personnes".

Face aux critiques, les créatrices de la société ont pris la parole sur leur compte Instagram. "Il ne s'agit pas de remplacer les séances photo traditionnelles. Il s'agit de les compléter. Il s'agit d'offrir aux marques une nouvelle option", indiquent-elles.

Et d'ajouter : "Nous savions que cela susciterait des discussions, car nous bouleversons un secteur qui a toujours fait les choses d'une seule manière. Il s'agit d'élargir la définition de ceux qui ont le droit de créer".

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Vos réactions

Portrait de quadricolor
3/août/2025 - 20h01
le Phénix renait toujours de ses cendres… a écrit :

Depuis que l’homme existe, il ne cesse de s’adapter aux évolutions techniques et technologiques. C’est même l’un des traits fondamentaux de l’espèce humaine : la capacité à transformer son environnement, puis à se transformer en retour pour s’y ajuster.

Du passage du silex taillé à l’outil en métal, de la charrue à la machine à vapeur, de l’imprimerie à Internet, chaque grande avancée technique a modifié les modes de vie, les rapports sociaux, l’organisation du travail et la vision du monde. Et à chaque fois, l’humain a dû faire preuve d’une formidable plasticité intellectuelle, sociale et culturelle.

l’invention de l’écriture a radicalement transformé la mémoire humaine : là où la tradition orale dominait, il a fallu apprendre à consigner, à archiver, à interpréter — autant de compétences nouvelles que les sociétés ont dû intégrer. De même, la révolution industrielle a bouleversé le travail, entraînant l'exode rural, la naissance du salariat, mais aussi les premières formes de syndicalisme et de législation sociale.

cette dynamique continue avec l’ère numérique, l’intelligence artificielle, les biotechnologies, ou encore la robotique.

on peut  y voir une menace ou une opportunité, mais une chose est sûre : l’adaptation n’est plus une option, c’est une nécessité constante.

Les métiers évoluent, les compétences demandées changent, les structures sociales se redessinent. Comme hier, cela génère des résistances, des peurs, parfois légitimes, mais aussi une formidable capacité à innover et à redéfinir nos usages. Ce n’est pas la technologie qui détermine notre avenir, mais la façon dont nous décidons de nous y adapter collectivement, avec éthique, discernement et volonté d’inclusion.

Tout est bien dit smiley

Portrait de Gabriello
3/août/2025 - 18h44

Elle ressemble à n'importe quelle insta-pouf qui se met 40 filtres. Cette IA avait surement mieux à proposer mais a été limitée par les prompts.