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Un homme de 61 ans est décédé après avoir été grièvement blessé lors d'une IRM : La chaîne métallique autour de son cou l'a attiré vers la machine et l'aurait étranglé

Un homme de 61 ans, grièvement blessé après un accident d’IRM, est décédé après être entré sans autorisation dans une salle où une IRM était en cours. La victime portait une grande chaîne métallique autour du cou qui aurait été attirée par la machine et l’aurait blessé avant qu’il ne meure le lendemain à l’hôpital.

Les autorités n’ont pas précisé les causes de la mort. «Si sa chaîne était autour du cou, on peut imaginer qu’il a été blessé par strangulation, asphyxie, ou encore des blessures aux cervicales si le patient a été projeté contre l’IRM», avance un médecin urgentiste auprès de la chaîne de télévision américaine ABC7.

Le champ magnétique généré par ces machines «est assez puissant pour attirer un fauteuil roulant à travers une pièce», selon l’institut américain de l’imagerie médicale cité par le New York Times.

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l'intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste relativement élevée. L'IRM repose sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui utilise les propriétés quantiques des noyaux atomiques pour la spectroscopie en analyse chimique.

L'IRM nécessite un champ magnétique puissant et stable produit par un aimant supraconducteur qui crée une magnétisation des tissus par alignement des moments magnétiques de spin. Des champs magnétiques oscillants plus faibles, dits « radiofréquence », sont alors appliqués de façon à légèrement modifier cet alignement et produire un phénomène de précession qui donne lieu à un signal électromagnétique mesurable.

La spécificité de l'IRM consiste à localiser précisément dans l'espace l'origine de ce signal RMN en appliquant des champs magnétiques non uniformes, des « gradients », qui vont induire des fréquences de précession légèrement différentes en fonction de la position des atomes dans ces gradients

. Sur ce principe qui a valu à ses inventeurs, Paul Lauterbur et Peter Mansfield, le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2003, il est alors possible de reconstruire une image en deux dimensions puis en trois dimensions de la composition chimique et donc de la nature des tissus biologiques explorés.

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Vos réactions

Portrait de Ma vision des choses
20/juillet/2025 - 09h10
scorpionne72 a écrit :

c'est une erreur médicale , pour avoir passé malheureusement des scanners et irm pour mes cancers, à chaque fois on me demandait si j'avais des bijoux etc 

Quelle erreur médicale ? Cet homme est entré dans la salle d'IRM sans aucune autorisation, c'est écrit dans l'article. Donc évidemment personne ne lui a demandé de retirer ses bijoux puisqu'il n'avait rien à faire là !

Portrait de Ma vision des choses
20/juillet/2025 - 09h08

Une mort à la "destination finale" !

En lisant l'article (quand on prend le temps de le lire sans s'arrêter au titre) on s'aperçoit que cet homme était entré sans autorisation dans la salle de l'IRM (pourtant un gros sigle est apposé sur les salles d'IRM) donc évidemment personne ne lui a demandé de retirer ses breloques... euh bijoux !

La sélection naturelle...

Portrait de scorpionne72
20/juillet/2025 - 08h17

c'est une erreur médicale , pour avoir passé malheureusement des scanners et irm pour mes cancers, à chaque fois on me demandait si j'avais des bijoux etc 

Portrait de YVESM
20/juillet/2025 - 08h02

On se croirait dans Fringe.