
Un an après les Jeux de Paris, les comités olympique et paralympique français ont protesté contre la baisse «incompréhensible, injuste et dangereuse» de près de 18% envisagée pour les missions jeunesse et sport dans le cadre du plan annoncé par François Bayrou. Il s'agit d'une «décision incompréhensible, injuste et dangereuse», car «le sport est une politique publique de première nécessité», s'insurgent le Cnosf et le CPSF dans un communiqué commun adressé à l'AFP.
«Nous ne pouvons pas laisser le monde du sport être une telle variable d'ajustement budgétaire, a fortiori quelques mois après qu'il a porté si haut les couleurs du pays lors des Jeux», a commenté auprès de l'AFP Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre des JO et des Sports et nouvelle présidente du comité olympique. Le cabinet de la ministre des Sports, Marie Barsacq, avait indiqué jeudi matin à l'AFP que la baisse envisagée tournait aux alentours de 18%. «Cette nouvelle coupe budgétaire marque un véritable abandon, à rebours de l'héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques et des ambitions portées pour la jeunesse, la santé publique, l'inclusion et la cohésion nationale», regrettent encore les deux comités, qui n'hésitent pas à parler de «contresens historique».
Depuis septembre 2024, le budget des Sports ne cesse de diminuer. Dernier coup de rabot en date, l'exclusion des enfants de 6 à 14 ans du «pass Sport», une aide de 50 euros en vigueur depuis 2021 à destination des familles modestes pour payer l'inscription en club. Quelque 133 élus ont d'ailleurs signé une lettre adressée au Président de la République et au Premier ministre pour demander le retour de ce dispositif pour les enfants de 6 à 13 ans, a indiqué jeudi l'association Ville et Banlieue. Cette lettre vient après les protestations de nombreuses fédérations sportives depuis trois semaines. Petit budget, traditionnelle variable d'ajustement, le budget des Sports a été entamé à peine les JO finis et malgré les promesses d'encourager les pratiques sportives et de faire de la France une «nation sportive».
Vos réactions
Ils ont bien raison, embauchons des coachs pour les cités, augmentons les prélèvements sociaux sur ces salauds de retraités qui eux se payent des vacances pour pouvoir payer des vacances à la mer à ces malheureux enfants de familles monoparentales qui ne vivent que du RSA et des aides sociales ... Il n'y a pas assez de stades, d'encadrants, d'aides pour tous ces gens désœuvrés dans leurs cités !
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