17/07 12:31

Un jeune homme découvert carbonisé près de Nîmes, ligoté, torturé et immolé dans la garrigue - La vidéo de l’exécution du jeune homme a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux

Le corps d’un homme de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, a été retrouvé mardi près de Nîmes, a indiqué la procureure, qui met en avant « un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux ». Mardi en fin de journée, le cadavre a été « trouvé par des promeneurs dans un endroit isolé » du village de Saint-Bénézet, à une trentaine de kilomètres de Nîmes. Les premières constatations « ont permis de matérialiser l’usage d’au moins une arme à feu sur la victime, ainsi qu’une calcination partielle de son corps », indique la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué.

Selon Cécile Gensac, les faits peuvent « être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois de Pissevin, Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue dans un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux ». Une enquête a été ouverte pour « meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ».

Selon le Parisien, la victime "était reliée par un câble qui partait de son entre-jambe jusqu’à son sac en bandoulière."

Et d'ajouter qu'"elle semble avoir été traînée sur le chemin en terre par ses bourreaux."

Une autopsie prochaine devrait confirmer les causes de la mort.

De plus, le Parisien rapporte que la police a été alertée par la diffusion sur les messageries cryptées des narcotrafiquants nîmois "des vidéos effroyables et les relie à la découverte du corps immolé."

Sur ces images, consultées par nos confrères, on peut voir " n jeune homme, presque un adolescent, hagard, ligoté et bâillonné avec du ruban adhésif. Il fait nuit et la victime désemparée est assise dans un chemin de terre. Dans ce premier clip, la personne qui filme tend une arme et tire trois balles, dans la tête et dans la poitrine du jeune homme entravé, qui s’affaisse."

Egalement, dans un autre clip, "l’auteur montre l’immolation de la dépouille. La victime, qui semble sans vie, et qui pourrait avoir été aspergée de liquide inflammable au préalable, est mise à feu à l’aide d’un briquet. Le visage de l’auteur de la vidéo n’apparaît jamais."

Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, situé dans l’est de Nîmes, un homme a été tué par balles et un autre a été blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite. Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, lorsque des tireurs avaient ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles. Cette fusillade était survenue dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de Nîmes, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.

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Vos réactions

Portrait de malouolam
17/juillet/2025 - 19h37

on ne peut pas immoler quelqu'un. allez lire la définition

Portrait de Frederico
17/juillet/2025 - 14h42

Traditions importées, mœurs modernisées : la diversité nous élève… à un tout autre niveau de convivialité