
17h28: Réaction de Jordan Bardella, Président du RN, à l'annonce de la suppression des jours fériés:
"La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n’acceptera cette mesure, qui relève de la provocation."
La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) July 15, 2025
Aucun député RN n’acceptera cette mesure, qui relève de la provocation.
17h15: François Bayrou présente le plan "Stop à la dette" pour arrêter en 4 ans l'augmentation de la dette. Voici les principales annonces qui sont faites :
- L'Etat se fixe comme règle de ne pas dépenser plus en 2026 qu'en 2025, à l'exception du budget des armées. De même 3.000 postes d'emplois publics seront supprimés et les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
- Nous allons supprimer "des agences improductives" avec la suppression de 1.000 à 1.500 emplois.
- Concernant la santé, à l'exception des maladies professionnelles et des accidents du travail, on dira que c'est le médecin généraliste ou spécialiste qui déterminera la possibilité de reprise du travail", et non plus seulement le médecin du travail. Il y aura une réforme en profondeur de prise en charge" des affections longue durée "avec, dès 2026, des mesures visant à sortir du remboursement à 100 % des médicaments qui sont sans lien avec les affections déclarées.
- 2026 sera une année blanche sans augmentation des retraites, des prestations sociales ou des barèmes. C'est un effort collectif qui concerne toutes les catégories de Français
- Nous ferons la chasse aux niches fiscales qui bénéficient à ceux qui ont les moyens.
- Concernant les impôts des retraités la réduction des 10% va être modifiée : "Une contribution de solidarité sera créée, que nous définirons avec les commissions compétentes des deux assemblées, et cette contribution devra faire participer à l'effort national les plus hauts revenus."
- Une nouvelle contribution de solidarité va être créée "pour les plus riches".
- Nous pouvons supprimer 2 jours fériés en France comme le lundi de Pâques et le 8 mai
- Toutes les procédures bureaucratiques de plus en plus lourdes seront revues. Le Premier ministre appelle à "une simplification" du monde du travail qui passera par "des ordonnances". "Nous devons en passer par moins de subventions pour avoir plus de liberté". François Bayrou regrette "des obligations bureaucratiques toujours plus pénalisante" qui "plombent les acteurs de la production et les pénalisent".
Ce plan pour l'année 2026 n'est qu'un préambule, car c'est un ensemble de réformes de fond dont notre pays a besoin. Pas seulement pour faire des économies, mais pour le rendre plus efficace, plus proche, plus réactif, plus souple.
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16h00: Le Premier ministre François Bayrou débute ses annonces très attendues pour faire 40 milliards d'économies:
"Voilà 50 ans que la France ne présente plus de budgets en équilibre. Le déficit, c'est purement et simplement de la dette et chaque foyer peut comprendre ce que j'explique. Un pays qui ne peut pas faire ses fins de mois sans emprunter, et qui, un beau jour, ne retrouve plus de prêteurs, ne peut plus payer les fonctionnaires, il ne peut plus payer les retraites. Alors il n'y a plus aucune échappatoire. Et alors, sans l'ombre d'un doute, ce pays-là ne peut pas survivre. Il est obligé de plier.
Un pays qui ne peut pas faire ses fins de mois sans emprunter, et qui, un beau jour, ne retrouve plus de prêteurs, ne peut plus payer les fonctionnaires, il ne peut plus payer les retraites. Alors il n'y a plus aucune échappatoire. Et alors, sans l'ombre d'un doute, ce pays-là ne peut pas survivre. Il est obligé de plier.
n 2029, si nous ne changeons rien, la part des dépenses publiques consacrées au paiement des intérêts de cette dette serait de 100 milliards d'euros, c'est à dire de loin le premier poste budgétaire de l'État, bien plus que le budget consacré à l'Education nationale. (...) Chaque seconde qui passe, chaque seconde la dette de la France augmente de 5 000 €."
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15h22: Pour présenter ses pistes d'économies, le chef du gouvernement sera accompagné à Matignon de cinq de ses ministres et secrétaires d'Etat, a appris franceinfo. Eric Lombard, pour l'Economie, prendra la parole aux côtés d'Amélie de Montchalin (chargée des Comptes publics), de Catherine Vautrin (pour le Travail, la Santé, les Solidarités et les Familles), d'Astrid Panosyan-Bouvet (chargée du Travail et de l'Emploi) ainsi que de François Rebsamen (chargé de l'Aménagement du territoire).
14h30: François Bayrou a quitté l'Elysée et il doit présenter son budget à partir de 16h.
11h21: Arrivé aux alentours de 11 heures à l'Élysée, François Bayrou s'entretient avec Emmanuel Macron, quelques heures avant la présentation des orientations budgétaires. Il s'agit pour le Premier ministre, d'après l'entourage d'Emmanuel Macron, de "présenter ses arbitrages au président de la République par courtoisie républicaine avant (de les rendre) publics", lors de sa prise de parole à 16 heures.
Arrêts de travail moins bien rémunérés, médicaments moins remboursés... C'est dans la santé que Bayrou pourrait tailler pour faire des économieshttps://t.co/bW8k3WRPjo pic.twitter.com/fDVibz41oP
— BFMTV (@BFMTV) July 15, 2025
11h53: Le Premier ministre François Bayrou dévoile, à partir de 16h les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu'il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d'économies, en plus d'augmenter le budget des armées. Résoudre l'équation paraît relever de l'exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites, d'autant que le gouvernement se refuse jusqu'ici à des hausses d'impôts, y compris pour les plus aisés.
Objectif : ramener le déficit à 4,6 % du PIB l'an prochain, contre 5,8 % en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d'euros pour la défense.
Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l'AFP de ne "laisser aucune dépense flottante" :
"Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards". Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l'échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l'automne dernier sur le budget.
Autant dire que François Bayrou, qui s'exprimera à partir de 16 h – annonces à suivre en direct sur France 24 – entourés de quelques ministres (Éric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l'appui, marche sur un fil. Cela revient à "prendre l'Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short", métaphorise un membre du gouvernement.
Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l'élaboration de ses projets de loi de finances, décline sur tous les registres le "piège mortel" qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114 % du PIB en mars.
Un combat dont il a fait son ADN politique. "Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents", dit-il à l'AFP. Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l'acceptabilité d'une note qui s'annonce salée, avec 40 milliards d'euros d'effort budgétaire demandés.
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