
Alors que ce samedi marque le 90e anniversaire de la mort d’Alfred Dreyfus, l’Élysée annonce dans un communiqué instaurer une journée de commémoration le 12 juillet pour la réhabilitation du capitaine.
En 1894, le capitaine alsacien Alfred Dreyfus, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne, avait été condamné pour trahison et contraint à l'exil sur l'île du Diable en Guyane, sur la base de fausses accusations alimentées par un antisémitisme très ancré dans la société française à la fin du XIXe siècle.
Issu d’une famille alsacienne d’origine juive ayant opté pour la nationalité française en 1872, Alfred Dreyfus intègre en 1878 l’école Polytechnique afin de poursuivre une carrière militaire. Capitaine stagiaire à l’état-major de l’armée en 1894, il est arrêté et inculpé pour haute trahison à cause d’une ressemblance d’écriture, et devient malgré lui l’objet d’une des plus grandes affaires politico-judiciaire de la IIIe République.
Condamné en 1894 à la dégradation et à la déportation perpétuelle au bagne de Cayenne, sa peine est commuée en 1899 lors de son second procès à 10 ans d’emprisonnement, avant qu’il ne reçoive finalement une grâce du présidant Emile Loubet.
Il n’est finalement réhabilité qu’en 1906, et réintégré dans l’armée au grade de chef d’escadron tout en étant fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Il sert durant la Première Guerre mondiale, durant laquelle il est élevé au grade de lieutenant-colonel.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?