
Un enfant, dont la mère en état de mort cérébrale était artificiellement maintenue en vie aux États-Unis en raison d'une loi anti-avortement, est né il y a quelques jours, ont annoncé des élues, point final d'une affaire tragique qui a ému le pays. «Le vendredi 13 juin 2025, son fils, nommé Chance, est né prématurément vers 04h41 (locales) par césarienne d'urgence», ont fait savoir ce mardi dans un communiqué trois parlementaires démocrates mobilisées sur la question des droits des femmes.
La mère, Adriana Smith, devait être débranchée peu après, ont-elles ajouté.
Selon leurs indications, l'enfant est né très grand prématuré. La mère d’Adriana Smith, April Newkirk, avait dénoncé mi-mai auprès de la presse l'absence de choix qui avait été imposé à sa famille après qu'un arrêt total et irrémédiable du cerveau eût été constaté chez sa fille enceinte de neuf semaines.
Selon la famille, l'hôpital aurait décidé de la maintenir artificiellement en vie pour permettre à la grossesse de se poursuivre afin de se conformer avec une loi sur l'avortement décriée de Géorgie, État du sud-est des États-Unis où se déroule l'affaire.
La jeune femme a ainsi été maintenue sous assistance respiratoire pendant quatre mois, sans que la famille n'ait mot à dire, selon sa mère.
«Je ne dis pas que nous aurions choisi d'interrompre sa grossesse, mais ce que je dis, c'est que nous aurions dû avoir le choix», avait alors insisté April Newkirk. L'histoire a provoqué une onde de choc en Amérique, à l'approche des trois ans du revirement de la Cour suprême sur le droit à l'avortement.
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Bref, voici deux camps qui revendiquent un droit prépondérant de vie ou de mort.Le meilleur serait de mettre ce nouveau-né à l'adoption, chez des gens sains d'epsrit.
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