Bruno Retailleau lance une vaste campagne d'adhésion aux Républicains, avec le slogan "La France des honnêtes gens": "Je veux m'adresser à la majorité, à ceux qui travaillent dur et qui en ont marre de voir que d'autres abusent du système" - VIDEO

Le dirigeant du parti Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a annoncé ce mercredi le lancement d'une campagne d'adhésion au parti qui s'adresse aux «honnêtes gens», plaidant notamment pour l'instauration d'une aide sociale plafonnée afin de différencier les revenus du travail de ceux «de l'assistance».

«Je crois que l'on peut rassembler très large» avec ce slogan, a affirmé le ministre de l'Intérieur sur la matinale de CNews/Europe 1, lançant cette campagne à l'occasion du 18 juin et l'appel du général de Gaulle, dont il a présenté LR comme «ses héritiers».

Cette campagne est accompagnée de clichés d'un pompier, d'une policière ou encore d'un restaurateur photographiés de dos. Bruno Retailleau a repris l'un des thèmes récurrents de sa récente campagne à la présidence du parti, qu'il a remportée largement, où il s'est adressé lors de ses meetings à «la France des honnêtes gens».

«Moi, je veux m'adresser à la majorité (des Français), à ceux qui travaillent dur et qui en ont marre de voir que d'autres abusent du système et qui vivent au crochet de la société», a-t-il expliqué. «Je veux que l'on puisse créer un plafonnement (pour) une allocation sociale unique pour qu'il y ait une différence entre le revenu du travail et le revenu de l'assistance», a-t-il ajouté, s'adressant aussi à «ceux qui en ont marre (...) de voir des familles qui touchent des allocations familiales et qui laissent des enfants traîner dans les rues après minuit».

Parmi ces «honnêtes gens», le patron de LR a inclus les «étrangers qui sont venus parfaitement légalement chez nous, qui se sont parfaitement intégrés et -j'ose dire le mot- assimilés et qui en ont marre de voir des clandestins qui viennent et qui vont bénéficier» de l'aide médicale d'État (AME). Pendant la campagne pour la présidence du parti ce printemps, le nombre des adhérents des républicains a pratiquement triplé passant de près de 45.000 à près de 125.000.