
Plus d'une centaine de tentes, occupées principalement par des hommes migrants le long du canal Saint-Denis dans le nord de Paris, ont été évacuées ce matin par les forces de l'ordre. Des jeunes migrants en recours pour faire reconnaître leur minorité, mais aussi des usagers de drogue ont plié au petit matin leurs quelques affaires dans des sacs-poubelle siglés de la mairie de Paris.
«Deux cars ont été mis à disposition pour évacuer les personnes qui le souhaitent vers des accueils en région», a indiqué sur place le préfet de la région d'Île-de-France Baptiste Rolland. Quelques places dans des établissements spécialisés pour les usagers de drogues sont également proposées, a-t-il ajouté.
Mahibelal, un Afghan réfugié en France depuis 2018, a quitté l'abri de fortune qu'il occupait depuis six mois le long du canal. L'homme qui n'a pas d'autre logement promet de revenir ce soir. «Il y a toujours des camps ici, les autorités ont une obstination à déplacer le problème», a réagi Paul Alauzy, porte-parole de Médecins du Monde. «Il faut réformer le système d'accueil : déplacer des personnes ne les fera pas disparaître».
Vos réactions
La misère et la pauvreté sont des fabrications pour terroriser la classe moyenne et l'obliger à être indéfiniment esclave des ultra-riches.
Quand on comprend ça, tout s'éclaire.
Pas mal
il aurait été utile de les faire passer ainsi que leurs affaires sous un portique anti-armes, mais ne rêvons pas.
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