10/06 20:22

Surveillante tuée : François Bayrou interdit "immédiatement la vente de couteaux aux mineurs" et souhaite l'expérimentation de portiques de sécurité dans les écoles

20h22: François Bayrou  sur TF1 annonce qu'il est interdit "immédiatement la vente de couteaux aux mineurs". Un peu plus tôt il avait annoncé qu'il souhaitait l'expérimentation de portiques de sécurité dans les écoles. Le Premier ministre, François Bayrou déplore "sept ou huit drames qui s'enchaînent, (...) des mineurs qui assassinent leurs camarades, [leurs] rivaux, à l'arme blanche". Selon lui, il y a deux choses à regarder : "les armes" et "ceux qui portent les coups".

Il prône "l'élargissement de la liste des armes blanches aux couteaux". François Bayrou explique aussi que "le contrôle de l'âge" va désormais être plus strict. Si un mineur commande un couteau, il ne se heurtera plus seulement à une "vérification de l'âge en ligne" : il faudra maintenant aussi qu'un "adulte signe à la réception du colis".

 

18h05: Le point sur l'enquête à 18h avec toutes les dernières informations - Une assistante d'éducation est morte peu après avoir été poignardée par un élève de 14 ans devant un collège à Nogent (Haute-Marne), suscitant une émotion immense dans les sphères éducatives et politiques. L'assistante d'éducation du collège Françoise Dolto de Nogent, âgée de 31 ans, a été touchée "par plusieurs coups de couteau" peu avant 8 h, "à l'arrivée des élèves au moment d'un contrôle visuel des sacs en présence de la gendarmerie", a indiqué le rectorat dans un communiqué. Elle n'a "malheureusement pas survécu à ses blessures".

"Alors qu'elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violence insensé", a réagi le président Emmanuel Macron sur X. "La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", écrit encore le chef de l'État. L'adolescent, âgé de 14 ans selon le procureur, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent, a précisé la préfecture.

Le suspect, immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents, est "un collégien de l'établissement" selon les premières informations disponibles, précise le rectorat.

L'académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité sur place et va mettre en place d'une cellule de soutien psychologique mardi après-midi. Les élèves ont été confinés le temps de l'intervention des forces de l'ordre. "La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique" Ce contrôle de sacs était "prévu de longue date" conjointement avec la gendarmerie, "dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne", a précisé le rectorat, soulignant qu'il n'y avait "pas de difficultés particulières" dans cet établissement.

Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont été mis en place après une rixe en mars qui avait provoqué la mort d'un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne.

Le ministre de l'Intérieur avait alors promis davantage de "dissuasion et de sanctions" aux abords des établissements scolaires après la "longue litanie" de rixes mortelles. La ministre de l'Éducation Elisabeth Borne a exprimé mardi sur X "tout (son) soutien à la victime et à ses proches", après "un drame terrible", et annoncé qu'elle se rendait à Nogent "en soutien à l'ensemble de la communauté scolaire et des forces de l'ordre".

"La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique" et "il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public", a fait valoir mardi le Premier ministre, François Bayrou.

Fin mai, la vice-présidente de l'Assemblée Naïma Moutchou, qui a remis à François Bayrou un rapport sur la détention d'armes blanches par des mineurs estimait qu'elle est devenue "un phénomène" concernant "n'importe quel territoire" et des profils variés. 

"Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école", a dénoncé la cheffe de file de l'extrême droite Marine Le Pen sur X, déplorant "banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin".

À gauche, l'Insoumise Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale a exprimé son "soutien" aux proches de la victimes, "à ses collègues et à toute la communauté éducative". L'agression a déclenché l'émoi aussi au sein de la communauté éducative.

"Notre collègue (...) faisait simplement son métier en accueillant les élèves à l'entrée de l'établissement", a souligné Élisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE Unsa, faisant état d'une "immense douleur". "Un contrôle des sacs était pourtant en cours... Comme quoi, tout ne sera jamais sécurisable et c'est bien sur la prévention que la réflexion doit être menée".

"C'est impossible d'être plus vigilants 24 h/24 h (...) On ne peut pas se dire chaque élève est un danger, est une menace, sinon on ne se lève plus le matin", a commenté Jean-Rémi Girard, président du Snalc (Syndicat national des lycées et collèges).

Fin avril, au lendemain d'une attaque mortelle dans un lycée à Nantes, le ministère de l'Éducation nationale avait indiqué que 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient permis la saisie de 94 armes blanches depuis mars. Après cette attaque au couteau qui avait fait un mort et trois blessés, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé "une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires".

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17h12: Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à « veiller à la santé mentale » des jeunes, en particulier des garçons, qui « s'enfoncent » dans la violence.

 

 

16h46: Le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, a ouvert une enquête pour "meurtre sur une personne chargée d'une mission de service public". Le suspect, un collégien âgé de 14 ans en classe de 3e, a été interpellé juste après les faits et placé en garde à vue. 

16h26: La classe politique réagit vivement

Emmanuel Macron a déploré "un déferlement de violence insensé" après le meurtre d'une surveillante poignardée mardi matin à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.

"Alors qu'elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l'ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a écrit le chef de l'Etat sur X.

"La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique" et "il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public", a réagi sur le même réseau social François Bayrou, qui sera l'invité mardi du 20 heures de TF1.

Le Premier ministre doit rendre des arbitrages prochainement à propos d'un rapport sur la détention d'armes blanches par des mineurs, reçu mercredi dernier et rédigé par la vice-présidente Horizons de l'Assemblée nationale, Naïma Moutchou.

Missionnée par le chef du gouvernement après la mort fin avril d'une lycéenne de 15 ans dans une attaque au couteau dans un lycée de Nantes, Mme Moutchou recommande le déploiement obligatoire de la vidéosurveillance à l'entrée et dans l'enceinte des établissements scolaires, et préconise d'interdire la vente de certains couteaux "extrêmement dangereux".

Le chef de l'Etat a été immédiatement critiqué pour avoir dénoncé durant le week-end un "brainwashing" (lavage de cerveau) en critiquant la tendance de certains politiques à surexploiter chaque faits divers à des fins politiciennes.

"Hier, vous dénonciez +ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers+. Les Français subissent à la fois la violence d'en bas et le mépris d'en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l'État", a affirmé sur X le président du Rassemblement national Jordan Bardella.

Plusieurs autres personnalités politiques, notamment à droite et à l'extrême droite, ont également rapidement réagi à la mort de cette femme, âgée de 31 ans, lors d'un contrôle de sac devant un collège. L'auteur des coups de couteau, un élève de 14 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue.

Dans un message posté sur X, la cheffe des députés du RN Marine Le Pen a dénoncé une "désacralisation de la vie", une "banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin".

"Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l'on attend de l'École: qu'elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n'est à la hauteur de l'horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne", a estimé la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet également sur X.

Le chef des communistes Fabien Roussel a de son côté évoqué son "horreur" et sa "profonde émotion" face à ce meurtre. "L'école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence", a-t-il enjoint.

"La mort de l'assistante d'éducation poignardée par un élève de l'établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace", a déclaré de son côté Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.

16H16: Interrogé sur la proposition de François Bayrou de lancer une "expérimentation" sur les portiques à l'entrée des établissements scolaires, Bruno Retailleau indique que par exemple "un portique ne peut pas détecter des couteaux en céramique". "Dans cet établissement il y avait déjà eu un contrôle. Il y a donc déjà une première leçon: vous voyez bien que la réponse ne peut pas être seulement sécuritaire puisqu'il y avait des gendarmes" sur place.

Et d'ajouter que "S'ils étaient dix ou vingt de plus, ça n'aurait rien empêché".

15h33: Interpellé à l'Assemblée Nationale, le Premier ministre François Bayrou indique vouloir travailler sur la santé mentale des jeunes. "À la première alerte, qu'il puisse y avoir un examen, un diagnostic et une proposition de traitement ou en tout cas de prise ou de reprise de contrôle de ces jeunes", ajoute-t-il.

15h22: François Bayrou annonce que "le gouvernement a l'intention d'aller dans le sens de l'expérimentation de portiques à l'entrée des établissements scolaires".

"Ce n’est pas seulement un fait isolé, c’est une dérive de la société. Nous avons une immense tâche devant nous", déclare-t-il. "Les armes blanches sont en train de devenir une réalité de tous les jours."

15h19: Interpellé par Marine le Pen, le Premier ministre François Bayrou déclare "On a deux choses essentielles à faire : construire des règles et une réponse pénale qui puisse aller dans le sens de la dissuasion (...) Il va falloir durcir la réglementation car un certain nombre de couteaux ne sont pas considérés comme des armes"
Et d'ajouter: "Un deuxième travail, nous devons travailler à la santé mentale des jeunes. A la première alerte, [il faut un] examen, diagnostic, une prise de contrôle de ces jeunes. Ces deux missions sont des missions que nous ne pouvons pas éluder"

14h52: Le Premier ministre François Bayrou est l'invité ce soir du JT de 20h de TF1, présenté par Gilles Bouleau

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14h04: La ministre de l'Education Elisabeth Borne s'exprime devant les journalistes

"Je veux dire toute ma solidarité à la communauté éducative qui est choquée par ce drame. Je veux saluer la rapidité des forces de secours et les forces de l'ordre qui étaient présents". 

"Il faut avoir une réponse globale (...) On va continuer à chercher toutes les mesures qui peuvent nous permettre d’éviter de tels drames". "On doit agir pour prévenir l'usage excessif des écrans".

Le collégien qui a tué la surveillante est "un jeune sans difficultés particulières". Un élève "très intégré dans le collège, référent de l'équipe de lutte anti-harcèlement".

"Le collégien mis en cause avait fait l'objet de 2 exclusions temporaires en début d'année"

13h24: "Abomination. Le meurtre d’une assistante d’éducation, attaquée au couteau par un élève de 14 ans au collège Françoise Dolto à Nogent révèle une fois de trop la présence d’armes blanches dans nos écoles", a déclaré Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, sur son compte X. 

"Toutes mes pensées solidaires à la famille et aux proches de la victime, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative", a-t-il conclu. 

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12h52: Réaction du Premier ministre François Bayrou

"À nouveau, l’horreur. Cette fois, c’est un collège de Nogent, où une assistante d’éducation a été poignardée, tuée par un élève de 14 ans. Nos pensées vont à son petit garçon, à sa famille, aux siens et à toute la communauté éducative. La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique. Comme décidé le 27 mars et le 29 avril, il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public".

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12h39: Le chef des communistes Fabien Roussel a évoqué son « horreur » et sa « profonde émotion » face à ce meurtre. « L’école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence », a-t-il enjoint.

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12h35: « La mort de l’assistante d’éducation poignardée par un élève de l’établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace », a déclaré de son côté Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

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12h30: Une minute de silence sera observée à l'Assemblée nationale cet après-midi à 15 heures en hommage à la surveillante décédée après avoir été poignardée par un collégien à Nogent, selon Franceinfo.

12h05: La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a posté un message sur son compte X. « Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’École : qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur », écrit-t-elle sur le réseau social.

Et de poursuivre : « Aucun mot n'est à la hauteur de l'horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne. J'adresse mes condoléances à ses proches et à toute la communauté éducative ».

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12h00: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

Une assistante d’éducation est décédée mardi peu après avoir reçu des coups de couteau lors d’un contrôle des sacs devant un collège à Nogent (Haute-Marne) et un élève de 15 ans, immédiatement maîtrisé, a été placé en garde à vue.

Le collégien a été arrêté après avoir « blessé grièvement une assistante d’éducation » de 31 ans avec un couteau, a indiqué la préfecture en début de matinée. La surveillante est décédée de ses blessures, a ensuite indiqué une source proche de l’enquête.

Inconnu des services de police, le suspect est âgé de 15 ans, selon une source proche du dossier. Il a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent, a précisé la préfecture.

« Plusieurs coups de couteau » ont été portés juste au moment de la rentrée des classes, et le suspect, immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents pour le contrôle, « serait bien un collégien de l’établissement » selon les premières informations disponibles, selon le rectorat.

L’académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité sur place, et déclenché la mise en place d’une cellule de soutien psychologique.

Ce contrôle de sacs était « prévu de longue date » conjointement avec la gendarmerie, « dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne », a précisé le rectorat, soulignant qu’il n’y avait « pas de difficultés particulières » dans cet établissement.

Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont été mis en place après une rixe en mars qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne.

Le ministre de l’Intérieur avait alors promis davantage de « dissuasion et de sanctions » aux abords des établissements scolaires après la « longue litanie » de rixes mortelles.

La ministre de l’Éducation Elisabeth Borne a exprimé mardi sur X « tout (son) soutien à la victime et à ses proches », après « un drame terrible », et annoncé qu’elle se rendait à Nogent « en soutien à l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre ». Elle est attendue sur place à la mi-journée.

11h59: « Notre collègue (...) faisait simplement son métier en accueillant les élèves à l’entrée de l’établissement », a souligné Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE Unsa, faisant état d’une « immense douleur ». « Un contrôle des sacs était pourtant en cours... Comme quoi, tout ne sera jamais sécurisable et c’est bien sur la prévention que la réflexion doit être menée », a-t-elle ajouté.

« C’est impossible d’être plus vigilants 24/24 (...) On ne peut pas se dire chaque élève est un danger, est une menace, sinon on ne se lève plus le matin », a commenté Jean-Rémi Girard, président du Snalc (Syndicat national des lycées et collèges).

11h54: "Pas une semaine sans qu’un drame frappe l’école. Désacralisation de la vie, banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics à y mettre fin, explosion du port d’armes blanches, les Français n’en peuvent plus et attendent une réponse politique ferme, implacable et déterminée face au fléau de la violence des mineurs. Nos pensées vont à la famille de cette surveillante et à la communauté enseignante une fois encore meurtrie par cette violence du quotidien", réagit Marine Le Pen.

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11h52: « Terrible drame une fois de plus. Voilà où mènent le laxisme et l’absence de fermeté », déclare le député de la Haute-Loire Laurent Wauquiez

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11h43: Réaction du Président Emmanuel Macron sur son compte X.

"Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime".

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11h40: Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, vient de s’exprimer sur son compte X. « La surveillante d'un collège de Haute-Marne, poignardée par un élève, a succombé à ses blessures. J'adresse mes condoléances à ses proches », écrit-il sur le réseau social.
Et d’ajouter : « Chaque jour, la France subit une sauvagerie sans précédent, qui n'épargne aucun lieu et aucun territoire. L'heure n'est plus aux constats : il faut agir, de manière implacable ».

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11h34: Selon CNews, le jeune collégien, qui a poignardé mortellement une surveillante, est âgé de 15 ans et est inconnu des services de police

11h04: La surveillante poignardée ce matin par un collégien est décédée (CNews)

11h01: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Un élève a été arrêté mardi matin après avoir « blessé grièvement une assistante d’éducation » avec un couteau lors d’un contrôle des sacs par les gendarmes devant un collège de Haute-Marne, selon la préfecture, précisant que la victime âgée de 31 ans est en « urgence absolue ».

Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent et les 324 élèves de l’établissement ont été confinés, a ajouté la préfecture.

Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont été mis en place après une rixe qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne en mars.

Les ministres de l’Education et de l’Intérieur avaient alors promis davantage de « dissuasion et de sanctions » aux abords des établissements scolaires après la « longue litanie » de rixes mortelles.

Fin avril, au lendemain d’une attaque mortelle dans un établissement à Nantes, le ministère de l’Education nationale avait indiqué que 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient permis la saisie de 94 armes blanches depuis mars.

Après cette attaque au couteau qui avait fait un mort et trois blessés dans un lycée de Nantes, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé « une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires ».

10h37: Sur son compte X, la ministre de l'Education Elisabeth Borne annonce qu'elle se rend sur place. "Un drame terrible a frappé ce matin un collège de Nogent : une assistante d’éducation a été victime d’une attaque au couteau par un élève de l’établissement. J’exprime tout mon soutien à la victime et à ses proches", écrit la ministre.

Et d'ajouter : "Je salue le sang-froid et l’engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l’agresseur et protéger les élèves et les personnels. Je me rends sur place en soutien à l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre". 

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10h28 :Fin avril, au lendemain d’une attaque mortelle dans un établissement à Nantes, le ministère de l’Education nationale avait indiqué que 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient permis la saisie de 94 armes blanches depuis mars.

Après cette attaque au couteau qui avait fait un mort et trois blessés dans un lycée de Nantes, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé « une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires ».

 

10h21: Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont été mis en place après une rixe qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne en mars.

Les ministres de l’Education et de l’Intérieur avaient alors promis davantage de « dissuasion et de sanctions » aux abords des établissements scolaires après la « longue litanie » de rixes mortelles.

10h18: Voici le communiqué de la préfecture de Haute-Marne

Alors que les gendarmes effectuaient un contrôle des sacs aux abords du collège Dolto à Nogent, un élève a sorti un couteau et a blessé grièvement une assistante d'éducation.

Agée de 31 ans, la victime en urgence absolue a été immédiatement prise en charge par les secours. L'agresseur, neutralisé par les gendarmes présents sur place, est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de NOGENT.

Les 324 élèves de l'établissement sont confinés. La préfète de la Haute-Marne se rend sur place.

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10h05: La préfecture précise que la victime âgée de 31 ans est en «urgence absolue».

10h02: Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent et les 324 élèves de l’établissement ont été confinés, a précisé la préfecture.

09h58: Un collégien en Haute-Marne a blessé gravement une surveillance au couteau ce mardi matin, a annoncé la préfecture du département à l'AFP.

Alors que les gendarmes effectuaient un contrôle des sacs aux abords de l'établissement, "un élève a sorti un couteau et a blessé gravement une assistante d'éducation", indique la préfecture du département dans un communiqué.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Harriet
11/juin/2025 - 07h33
MICMAH458 a écrit :

Si c'est tout ce que bayrou a trouvé pour contrer cette vague de violences (dont tous ces politicards sont en partie responsables d'ailleurs en raison de leur inaction, de leur inefficacité et de leur incompétence), alors le problème n'est pas près d'être réglé.  Un très grand nombre d'objets peuvent devenir une arme par destination, dans les mains d'un type qui a l'intention de tuer ou de blesser gravement : quand un prochain incarcéré tuera son collègue de cellule avec une fourchette, bayrou interdira aussi les fourchettes et on mangera avec les doigts.  Et on peut multiplier les exemples avec l'ensemble des outils de bricolage, et la liste est non exhaustive tant l'imagination des assassins est sans limite.

Quant aux portiques, si son intention est d'en placer à l'entrée de chaque établissement scolaire, bayrou devra nous expliquer comment il compte faire les économies nécessaires pour tirer le pays de la dette abyssale que son mentor macron a réussi à créer pendant ces quelques dernières années.  Et il devra aussi rendre des comptes à l'Europe, déjà que la France est un très mauvais élève en matière de gestion budgétaire.

Sans compter que si on veut introduire un objet dans un établissement , il n'y a pas que l'entrée principale ... on peut jeter un couteau/arme par dessus une clôture ou autre  , et le récupérer ensuite ... Il suffit de constater tout ce qui "entre" dans les prisons ! smiley

Bref, c'est sûrement en amont que résident la prévention et (de fait) les solutions ...

Portrait de KERCLAUDE
11/juin/2025 - 07h33

Les politiques sont déconnectés du monde réel, l'éducation des parents est la base pour les enfants qui sont devenus des "roitelets" depuis quelques décennies. 

Portrait de MICMAH458
11/juin/2025 - 07h17

Si c'est tout ce que bayrou a trouvé pour contrer cette vague de violences (dont tous ces politicards sont en partie responsables d'ailleurs en raison de leur inaction, de leur inefficacité et de leur incompétence), alors le problème n'est pas près d'être réglé.  Un très grand nombre d'objets peuvent devenir une arme par destination, dans les mains d'un type qui a l'intention de tuer ou de blesser gravement : quand un prochain incarcéré tuera son collègue de cellule avec une fourchette, bayrou interdira aussi les fourchettes et on mangera avec les doigts.  Et on peut multiplier les exemples avec l'ensemble des outils de bricolage, et la liste est non exhaustive tant l'imagination des assassins est sans limite.

Quant aux portiques, si son intention est d'en placer à l'entrée de chaque établissement scolaire, bayrou devra nous expliquer comment il compte faire les économies nécessaires pour tirer le pays de la dette abyssale que son mentor macron a réussi à créer pendant ces quelques dernières années.  Et il devra aussi rendre des comptes à l'Europe, déjà que la France est un très mauvais élève en matière de gestion budgétaire.

Portrait de scorpionne72
11/juin/2025 - 06h03

non mais les gars,  tu vas dans la cuisine de ta mere ou l'atelier de bricolage de ton pere, des couteaux tu en trouves comme tu veux .........

Portrait de robert lafinition
11/juin/2025 - 01h55

Combien de gamins sont suivis par un pédopsychiatre et à quelle fréquence ?.... Ca devrait être intégré dans leur parcours... 

Portrait de ResterVivant
10/juin/2025 - 21h37 - depuis l'application mobile

Ben voyons… M’sieur Bayrou casse le thermomètre quand il veut faire tomber la température ! Nullissime !

Portrait de babaorohm
10/juin/2025 - 21h22
Toftof a écrit :

Juste une interrogation:

Pourquoi les.gendarmes n'ont pas tiré après le premier coup de couteau?

Il a eu le temps.de donner plusieurs coups de couteau.

La règle des 7mètres. Un homme avec un couteau sera plus rapide qu'une balle s'il est à moins de 7m de la cible. Le temps qu'un gendarme sorte son arme et mette en joue doit être de 3) 4 seconde, un coup de couteau moins d'une seconde, il peut donc toucher plusieurs fois sa cible avant d'être mis en joue.

C'est pour cette raison que les policiers us tirent sur des personnes armés de couteau.

Portrait de Crof23
10/juin/2025 - 21h16

Super utile. Ces petits assassins n'ont qu'à se fournir dans le tiroir de la cuisine...

Portrait de soly
10/juin/2025 - 20h48

Il veut interdire la vente de couteaux aux mineurs ? Ça résume le niveau des politiques en France...

Portrait de Jennydusud
10/juin/2025 - 20h39

C'est maintenant quil se réveille lui ? C'est une blague ?

Portrait de TNOLTH73
10/juin/2025 - 20h34 - depuis l'application mobile

Bayrou va interdire la vente de couteau aux mineurs… mais c’était autorisé ou ils prend les gens pour des cons ?

Portrait de Harriet
10/juin/2025 - 20h32

"Interdire la vente ... "

La proposition pourrait prêter à rire ... si la situation n'était pas aussi grave ! smiley

Même avec une scie à pain (dérobée à la maison ou ailleurs) vous pouvez ôter la vie ...

Marre de cette inadéquation entre la réalité des  problèmes et les pseudos "solutions" censées y être apportées ... smiley

Portrait de Azrael68
10/juin/2025 - 20h31 - depuis l'application mobile

Rétablissement immédiat de la peine de mort mineur ou pas ! Tu tues, tu meurs ! Aucune pitié !!!!

Portrait de soly
10/juin/2025 - 19h56

Les parents doivent être punis aussi. Visiblement il y a une faille dans l'éducation qu'ils ont donnée à leur fils. 

Portrait de Touché01
10/juin/2025 - 19h34
mercibernard a écrit :

tu as raison expérimentons les portiques des fois que çà ne marcherait pas car il faut avouer que certains portiques ne marchent pas ... ceux des autoroute et on ne nous a jamais parlé du coût d'ailleurs par contre ceux qui nous intéressent  ne fonctionnent pas dans les aéroports? DONNEZ NOUS LE PRENOM DE CE JEUNE SVP....

Là un portique n'aurait rien changé, il y avait déjà les gendarmes et cela n'a pas suffit...

Portrait de Touché01
10/juin/2025 - 19h36
Toftof a écrit :

Juste une interrogation:

Pourquoi les.gendarmes n'ont pas tiré après le premier coup de couteau?

Il a eu le temps.de donner plusieurs coups de couteau.

Ils auraient pu blesser des enfants innocents, les balles traversent les corps, et encore plus les petits corps ...

De plus le dernier qui a tiré sur un automobiliste dangereux afin de protéger les passants est envoyé aux assises pour meurtre. Cela fait réfléchir

 

Portrait de mercibernard
10/juin/2025 - 19h28

tu as raison expérimentons les portiques des fois que çà ne marcherait pas car il faut avouer que certains portiques ne marchent pas ... ceux des autoroute et on ne nous a jamais parlé du coût d'ailleurs par contre ceux qui nous intéressent  ne fonctionnent pas dans les aéroports? DONNEZ NOUS LE PRENOM DE CE JEUNE SVP....

Portrait de B612
10/juin/2025 - 18h57

Poignarder une surveillante devant des gendarmes... C'est pas avec un tweet et en déplaçant la vapoteuse que les esprits vont se calmer.

Celle-ci, qui avait bien su être efficace pour reculer l'âge de la retraite de 2 ans en trois mois, mais qui appelait il y a quelques jours à ne pas légiférer à chaud ni dans l'émotion en matière de sécurité.

Bon courage pour calmer l'opinion cette fois-ci, car le meurtre de Mélanie a fait capoter leur tentative en ce sens et de garder la face en faisant genre de faire de contrôler quelques élèves par des gendarmes.

Si bien que le Premier Ministre de Pau s'est invité ce soir sur TF1 pour nous laver le cerveau avec sa voix de relaxologue. Et ça a déjà commencé : le communiqué de la Préfecture nous explique que l'Etat a bien fait son travail. Dans quelques jours ils seront passés à autre chose. 

Portrait de Toftof
10/juin/2025 - 18h12

Juste une interrogation:

Pourquoi les.gendarmes n'ont pas tiré après le premier coup de couteau?

Il a eu le temps.de donner plusieurs coups de couteau.

Portrait de bergil
10/juin/2025 - 17h29

Navrant tous ces politiques qui " apportent leur soutien " , qui ont le pouvoir , qui causent beaucoup et ne font rien ! ( Borne qui apporte son soutien à la victime ! )

Portrait de bergil
10/juin/2025 - 17h25

Navrant tous ces politiques qui " apportent leur soutien " , qui ont le pouvoir , qui causent beaucoup et ne font rien !

Portrait de Etienne44
10/juin/2025 - 16h53 - depuis l'application mobile

Les portiques qui vont coûter une blinde et qui serait détruit par les petits anges des le premier match de football

Portrait de Yeto
10/juin/2025 - 16h24

Cela devient insupportable ! et LES PARENTS dans tout ça... que font-ils ? où sont-ils ? Ne serait-il pas temps qu'ils prennent leurs responsabilités et soient, eux aussi, traduit en justice lorsque leurs enfants sont à l'origine de drames pareils ?

Portrait de MATELRETURN
10/juin/2025 - 16h11
Sandor SZAVOST a écrit :

Un indice chez vous : wallah !

Encore des coms nuls qui n'ont pas de respect pour victime. Toujours le même pseudo... 

Soutien à la famille en espérant que la sécurité dans les écoles soit une grande priorité de ce gouvernement...

Portrait de Felouze
10/juin/2025 - 16h01

Je suis triste pour cette jeune femme et ses proches.

Portrait de Bigpower
10/juin/2025 - 15h44

En tout cas, on peut vraiment être rassurés par la déclaration d'Elisabeth Bornes : "On va continuer à chercher toutes les mesures qui peuvent nous permettre d’éviter de tels drames" !        Tout va bien, ils vont continuer à chercher !   Lunaire !!!

Portrait de Bdhy
10/juin/2025 - 15h21
c'est cela oui a écrit :

"Le collégien qui a tué la surveillante est "un jeune sans difficultés particulières". Un élève "très intégré dans le collège, référent de l'équipe de lutte anti-harcèlement".

"Le collégien mis en cause avait fait l'objet de 2 exclusions temporaires en début d'année"

Quelqu'un peut m'expliquer ? smiley

Beh quoi ? Seulement 2 exclusions à 14 ans, donc il n'a pas de difficultés, présente un profil irréprochable pour son collège et est un bon référent pour ses petits camarades ... Et la présomption d'innocence ? A 14 ans au collège avec juste un seul petit couteau on ne peut pas parler de profil à risque !

Portrait de Azrael68
10/juin/2025 - 14h55 - depuis l'application mobile

Macron !Y en a marre de dénoncer des actes atroces et faire des minutes de silences ! Maintenant faut bouger ton cul , poser tes burnes sur la table et prendre les décisions qui s’imposent ! Agit ! Bordel !!!!!!!!

Portrait de Etienne44
10/juin/2025 - 14h53 - depuis l'application mobile

Bientôt pour aller au lycée il faudra arriver 2h à l'avance comme dans les aéroports pour passer les fouilles. Quelle dechéance

Portrait de Orwell2025
10/juin/2025 - 14h51

Son prénom c'est  Quentin G. !