SheIn          Annulé par la justice, l’arrêté municipal rendant obligatoire depuis 2023 l’identification génétique des chiens dans le centre historique de Béziers a été immédiatement réintroduit par le maire, Robert Ménard. L’objectif de ce dernier est de lutter plus efficacement contre les déjections canines dans la ville de 75.000 habitants du sud de la France.
Il souhaite donc que « toute personne qui promène son chien sur les voies publiques » dans l’hypercentre puisse « justifier l’identification génétique de son animal », sous peine d’une amende.
Cette mesure a pour but de pouvoir ensuite verbaliser ces maîtres, même si leurs chiens ne sont pas pris en flagrant délit. Cet arrêté n’est « ni nécessaire, ni adapté, ni proportionné », « eu égard aux sujétions » imposées aux propriétaires de chiens, a estimé dans un arrêt du 6 mai le tribunal administratif de Montpellier, saisi par une habitante de Béziers.
Le tribunal administratif estime que la municipalité n’a pas démontré que des méthodes d’identification « classiques », telle que l’apposition d’un tatouage, ne sont pas suffisantes. Mais le jour même de cette décision du tribunal, Robert Ménard, a signé un nouvel arrêté municipal réintroduisant la mesure jusqu’au 31 décembre 2028.
Le texte prévoit à nouveau une amende de 35 euros en cas de défaut d’identification génétique du chien et le paiement d’une redevance de 130 euros « au titre des frais de nettoiement » pour toute personne qui n’aurait pas ramassé une déjection et aurait pu être identifiée par la mairie grâce au fichier ADN.
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