
C'est un violent coup de gueule poussé ce matin dans "Morandini Live" sur CNews. Erik Tegnér, le patron de "Frontières", a évoqué la demande des Insoumis d'interdire l'accès à l'Assemblée nationale des journalistes du magazine.
"Je suis tombé de ma chaise hier quand j'ai appris ça ! En bureau des présidents, Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a demandé à Yaël Braun-Pivet l'interdiction des journalistes de Frontières, qui ont une carte de presse, à l'Assemblée. Je n'y croyais pas. C'est historique !", a-t-il débuté, en colère.
Et d'ajouter : "Il y a un endroit en France où les journalistes qui ont une carte de presse ont le droit absolu de se rendre aujourd'hui, c'est l'Assemblée nationale. Dans le même temps, Mathilde Panot a voulu aller encore plus loin alors qu'on sort ce matin un numéro de notre magazine sur la France insoumise. Ils ont exigé que notre magazine ne soit plus vendu dans le kiosque de l'Assemblée".
"Ca m'a révolté, ça m'a scandalisé ! Ils ont voulu interdire C8 et ils ont eu l'interdiction de C8. Ils ont voulu interdire une candidate à l'élection présidentielle. Ils ont eu gain de cause. Et maintenant, ils veulent interdire d'accès et interdire un magazine tout simplement parce qu'on ose parler d'eux, on ose faire une enquête sur eux", a poursuivi Erik Tegnér.
Avant de dénoncer : "Aujourd'hui, il y a CNews qui en parle mais tous les journalistes de la corporation, où est-ce qu'ils sont ?". "On voit les gens de la CGT, de la CFDT - tous ces syndicats qui sont alliés à la LFI - tracter au sein de l'Assemblée. Ils organisent un rassemblement pour demander notre interdiction. C'est scandaleux !".
"Ca fait trois semaines que, dès que mes journalistes vont en manifestation pour couvrir la France insoumise, je suis obligé de payer et de prendre un service de sécurité. Mes journalistes ont peur quand ils vont sur le terrain. Je suis obligé de prendre 6,7 agents pour les accompagner", a confié Erik Tegnér.
"A un moment, il faut que ça suffise. Qu'on s'arrête. La France insoumise va beaucoup trop loin ! Et on les laisse faire. Ils se disent qu'ils vont réussir à faire interdire 'Frontières', interdire les journalistes. La fois d'après, ça sera quoi ?", a conclu, en colère, le patron de "Frontières".
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et imaginez si ils arrivaient a la tete du pays. eux qui critiquent les états comme la Russie veulent faire pire qu'eux
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