
Le Tribunal supérieur de justice de Madrid a requis une peine de quatre ans et neuf mois de prison contre Carlo Ancelotti, jugé pour fraude fiscale. L’entraîneur italien du Real Madrid est accusé d’avoir dissimulé au fisc espagnol une partie de ses revenus provenant de ses droits à l'image et fraudé plus d’un million d’euros lors de son premier passage à la tête du club espagnol (2013-2015).
Il n'a «jamais envisagé de frauder» «Nous considérons que les faits de fraude, de dissimulation et d’omission sont avérés», a avancé le procureur, ajoutant que Carlo Ancelotti «invoque une ignorance dont il peut difficilement se prévaloir».
De son côté, l’avocat du technicien transalpin a assuré que son client «n’avait pas très bien compris ce qu'il était en train de signer», tout en plaidant la relaxe. Il a également estimé que l’affaire aurait pu être réglée sans passer par le tribunal, accusant le fisc espagnol d’avoir voulu soumettre l’entraîneur madrilène «à une humiliation publique».
Devant le tribunal, dont la décision a été mise en délibéré, Carlo Ancelotti avait lui affirmé qu’il n’avait «jamais envisagé de frauder» et qu’il avait suivi les conseils de son club, qui lui avait proposé ce système de rémunération.
«Quand le club me l’a suggéré, j’ai mis le Real Madrid en contact avec mon conseiller. Je ne m’en suis pas occupé, parce que je n’avais jamais été payé ainsi», a-t-il notamment déclaré.
Sur les conseils du Real Madrid, une société avait ainsi été créée pour que Carlo Ancelotti puisse percevoir 15% de son salaire, qui s'élevait à 6 millions d'euros nets annuels, en droits à l'image. Et le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus qu’il a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.
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il aime pas faire les papier administratif c est tout
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