Nice : Colère du Maire en découvrant que la justice administrative a finalement retoqué l’arrêté antimendicité pris durant l’été 2022 pour protéger les zones touristiques - Vidéo

Une fois de plus la justice a tranché et pas forcément en faveur de la sécurité et du bon sens.... La justice administrative a finalement retoqué, l’arrêté antimendicité pris durant l’été 2022 par la Ville de Nice. Une mesure visant, selon la municipalité, à "réprimer la mendicité agressive", notamment dans le centre-ville en période estivale, et régulièrement reconduite d’année en année.

Du moins jusqu’à ce que les juges ne tranchent, estimant que "l’arrêté attaqué n’était ni nécessaire ni proportionné au but recherché de prévention des risques de troubles à l’ordre public".

Dans un communiqué, le groupe politique de Christian Estrosi, Nice Ensemble, a annoncé que le maire a "l'intention de faire appel. (…) Le tribunal administratif a jugé que l'arrêté n'était ni « nécessaire ni proportionné » pour prévenir les troubles à l'ordre public. (L'édile) souhaite défendre ses prérogatives et souligne que certaines lois existantes ne sont pas correctement appliquées."

Et de faire valoir que "la mendicité est déjà interdite lorsqu'elle est pratiquée de manière agressive ou sous la menace d'un animal dangereux. Cette issue est particulièrement visible dans des zones fréquentées par des commerçants, comme la place Garibaldi, où (elle) est souvent associée à des ressortissants étrangers".

Tout en remettant en cause l'Etat : "Christian Estrosi va demander au (préfet Hugues Moutouh) de faire son travail. (Le maire) agira avec fermeté tout en continuant à soutenir socialement les véritables victimes de la précarité. Les Niçoises et les Niçois, qui sont souvent eux-mêmes touchés par la présence de ces ressortissants étrangers."