
Un des deux chercheurs du CNRS condamnés à de la prison ferme pour avoir lancé des bouteilles contenant de l'azote liquide contre le consulat général de Russie à Marseille a fait appel, a indiqué mardi son avocat. Les deux physiciens avaient été condamnés le 27 février à huit mois de prison ferme, aménagés sous bracelet électronique.
Ils avaient expliqué à l'audience avoir voulu par leur action, menée trois jours plus tôt et qui n'avait fait ni dégâts majeurs ni blessés, «attirer l'attention sur la marche du monde» et le conflit en Ukraine. Vasile Heresanu, 48 ans, Français d'origine roumaine, a fait appel, dans le délai limite de lundi soir, a indiqué à l'AFP l'avocat des deux hommes, Me Rami Chahine.
«Il ne conteste pas avoir commis une faute, ni même la peine prononcée. Ce qu'il ne peut pas accepter, c'est la nature des infractions retenues: il n'a pas fabriqué d'explosif, il n'y avait aucun danger pour les personnes, et aucune dégradation n'a eu lieu, ni n'était d'ailleurs possible», a déclaré l'avocat. L'autre chercheur condamné, Georges Sitja, 59 ans, a renoncé à faire appel car «cet épisode a été éprouvant pour sa famille et il ne souhaite pas leur faire revivre cela».
Mais cette décision «ne signifie pas qu'il accepte les infractions retenues contre lui», selon Me Chahine. Le parquet de Marseille a indiqué avoir fait de son côté un «appel incident» de la condamnation de M. Heresanu, ce qui permet de requérir éventuellement une peine plus sévère, mais ne pas avoir fait appel de celle de Georges Sitja, dont la condamnation devient donc définitive.
Vos réactions
Il faudrait faire le ménage au CNRS. Beaucoup de chercheurs sont payés à ne rien faire.
Le CNRS est une poubelle à gauchos cinglés
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