
En France, la chaleur a tué plus de 3700 personnes durant l’été dernier, dont les trois quarts âgées de 75 ans et plus, selon des données publiées par Santé publique France (SPF). Précisément 3711 décès liés à la chaleur ont été comptabilisés entre le 1er juin et le 15 septembre, et pas seulement lors des épisodes de canicule stricto sensu. Cela représente plus de 2% de la mortalité durant cette période.
Pendant les seuls épisodes de canicules, 680 décès ont été liés à l’exposition à la chaleur, soit plus de 10% de la mortalité durant ces périodes. SPF calcule que 263 décès en excès sont survenus par rapport à la mortalité attendue pour cette période.
Plus de 17.000 recours aux soins d’urgence et 10.500 hospitalisations suite à un passage aux urgences ont été décomptés pour hyperthermie, déshydratation et hyponatrémie (diminution de la concentration de sodium dans le sang, une complication grave liée à un apport excessif en eau ou à un excès de perte de sel via la transpiration), précise SPF dans son bilan. Ces trois conditions sont réunies dans l’indicateur sanitaire «iCanicule», qui permet de suivre plus finement les recours aux soins liés à la chaleur mais qui, seul, «ne permet pas de retranscrire l’ensemble de l’impact de la chaleur sur la morbidité. L’exposition à la chaleur provoque aussi des atteintes cardiovasculaires, respiratoires, rénales, psychiatriques (avec un effet pouvant perdurer dans les 3 à 10 jours suivant l’exposition), pouvant parfois conduire au décès», précise SPF. «Toutes les classes d’âges étaient concernées» par les recours aux soins, ajoute l’agence sanitaire, mais en particulier les plus de 75 ans qui ont représenté 52% des passages aux urgences et 24% des consultations SOS médecins.
Par ailleurs, 7 accidents du travail mortels «en lien possible avec la chaleur» ont été notifiés par la Direction générale du travail. Ils ont concerné des hommes de 39 à 71 ans, et six de ces décès «sont survenus dans le cadre d’une activité professionnelle de construction et travaux ou d’agriculture».
L'été 2024, huitième été le plus chaud en France depuis 1900, n’est pas le plus meurtrier : en 2023, 5167 décès liés à la chaleur avaient été enregistrés.
Depuis 2017, 34.000 personnes sont mortes en lien avec une exposition à la chaleur durant des canicules ; «30 % des décès attribuables à la chaleur concernent les canicules qui représentent seulement 4 % des jours de la période de surveillance», indique SPF.
«L’été 2024 a été plus chaud que la normale de 0,7°C, avec des contrastes régionaux, le pourtour méditerranéen ayant été plus impacté, précise l’agence de santé publique. La principale canicule a eu lieu du 28 juillet au 14 août, avec 43 départements et 40% de la population concernés pour une durée moyenne de 4,7 jours.» D’autres épisodes plus localisés ont touché notamment les Pyrénées-Orientales fin juillet et les Alpes-Maritimes fin août .
Vos réactions
La propagande écologiste continue basée uniquement sur des mensonges.
la blague.
Comment se discréditer.
Et bien sûr on est censés les croire sur parole ... Leurs mensonges ne passent plus !
en 2024 ? la chaleur ? ils se sont suicidés avec des radiateurs allumés NON? c'est plutôt pour amener une nouvelle journée de solidarité....
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?