Belgique : Un entrepreneur de pompes funèbres a découvert... une troisième jambe dans un cercueil, alors qu’il préparait le corps d’un défunt pour la crémation

En Belgique un entrepreneur de pompes funèbres de Dessel, une ville située à l’est du pays, a découvert... une troisième jambe dans un cercueil; alors qu’il préparait le corps d’un défunt pour la crémation. Un fait inhabituel pour le directeur de Dries Uitvaartzorg qui a rapidement contacté la police ainsi que l’institut qui avait recueilli le corps, le Centre de formation, d’anatomie et de recherche chirurgicale d’Anvers (Astarc), un département de l’Université d’Anvers.

Ce dernier «utilise des corps donnés à la science à des fins éducatives, de recherche scientifique et pour pratiquer de nouvelles techniques chirurgicales», précise le média local Gazet Van Antwerpen.

Interpellée par les pompes funèbres, l’Université a constaté l’erreur lors «d’un inventaire minutieux» avant de se défendre.

«Concrètement, il s’agissait d’une jambe qui était prête à être congelée pour d’autres fins», a expliqué le porte-parole de l’établissement, Peter De Meyer. Le dirigeant des pompes funèbres a également prévenu la police de cet incident.

Mais selon le porte-parole du parquet Kato Belmans, l’enquête ouverte a rapidement confirmé «qu’il s’agissait d’une erreur humaine». Face à cet embarras, l'Université a tenu à présenter «ses sincères excuses». «Nos collègues traitent toujours les corps donnés à la science avec beaucoup de respect.

À l’avenir, nous travaillerons encore plus précisément pour éliminer les erreurs», a insisté Peter De Meyer.

Cette «erreur humaine» a-t-elle pu être causée par la hausse du nombre de corps livrés à la science ? Pour le porte-parole de l’Université, il y a «une tendance à la hausse» au sein de l'établissement, avec notamment 116 corps en 2024, contre 97 l’année précédente et 85 en 2022.