L'adolescent de 16 ans interpellé à Nîmes après avoir poignardé un collégien de 13 ans mis en examen pour "tentative d'assassinat" et sa petite amie pour "complicité de tentative d'assassinat" - VIDEO

L'adolescent de 16 ans interpellé lundi à Nîmes après avoir blessé à coups de couteau un collégien de 13 ans a été mis en examen pour "tentative d'assassinat" et sa petite amie pour "complicité de tentative d'assassinat", a indiqué le parquet.

Les faits s'étaient déroulés lundi après-midi dans et autour du collège privé Saint-Jean-Baptiste de la Salle, proche de la gare de Nîmes.

"A l'issue de leur garde à vue, les deux mineurs impliqués dans l'agression au couteau (...) ont été déférés et présentés au juge d'instruction mercredi", a indiqué jeudi dans un communiqué la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac.

"Le mineur de 16 ans suspecté d'avoir porté les coups de couteau, qui a reconnu les faits, a été mis en examen du chef de tentative d'assassinat, intrusion dans un établissement scolaire avec arme et violence aggravée envers un surveillant. Conformément aux réquisitions du parquet de Nîmes, il a été placé en détention provisoire", a-t-elle précisé.

Le petite amie de l'agresseur, une "jeune fille de 14 ans", a également été mise en examen, pour complicité de tentative d'assassinat, et placée sous contrôle judiciaire. "Cette mesure est assortie de plusieurs obligations et interdictions, dont celle de paraître au collège", a ajouté la procureure.

Si les jours du collégien, qui a reçu trois coups de couteau, ne sont pas en danger, celui-ci s'était vu délivrer une incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours.

L'élève de 13 ans avait été "pris en chasse par un individu extérieur au collège et armé d'un couteau", alors qu'il sortait de son établissement, avait expliqué mardi Mme Gensac. Après une course poursuite passée par le collège, l'élève avait été "rattrapé" dans une rue adjacente et frappé par son agresseur à "coups de couteau dans le dos", selon la même source.

Il avait été désigné comme cible par la petite amie de l'agresseur, qui l'avait accusé d'avoir "proféré des moqueries à son encontre". "Rapidement interpellé", il avait été placé en garde à vue lundi.