
Le tribunal administratif de Toulouse a commencé à examiner aujourd'hui dans une salle comble les recours des opposants à l’A69, alors que plusieurs dizaines d’entre eux s’étaient rassemblés aux abords de la juridiction, au cri de « no macadam ».
Les manifestants arboraient dans le calme une banderole avec pour message « Stop A69, la justice au pied du mur » ou des reproductions du code de l’environnement, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’audience est « cruciale » pour les opposants qui veulent voir interrompre les travaux de l’A69 alors que cette autoroute de 53 km reliant Castres à la ville rose doit ouvrir fin 2025.
« Ce qu’on attend tout simplement, c’est que le droit environnemental soit appliqué (...) et que les conclusions de la rapporteure publique soient confirmées par les juges », a expliqué à l’AFP Marie-Odile Marché, du collectif La voie est libre (LVEL).
« Si le tribunal est complètement impartial et juge en droit, il a l’occasion de créer une jurisprudence qui permettra de refondre en profondeur le droit environnemental et l’application du droit environnemental sur des projets comme ça », espère Thomas Digard, l’un des porte-parole de LVEL, opposé depuis l’origine au projet.
Il y a quelques jours, les opposants ont vu avec satisfaction la rapporteure publique, magistrate dont les conclusions doivent guider la juridiction dans l’examen des recours, maintenir sa demande d’« annulation totale » de l’arrêté préfectoral du 1er mars 2023 ayant autorisé le chantier.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?