
Le budget de l’Etat à peine adopté, le gouvernement est décidé à embrayer sur des mesures « d’ordre et d’autorité », des thématiques qu’il défend dès aujourd'hui avec l’examen à l’Assemblée d’un texte visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte.
Ce matin, lors des débats à l'Assemblée nationale, Estelle Youssouffa, députée LIOT de la la 1ère circonscription de Mayotte, a eu une grosse colère contre le députée LFI Sébastien Delogu.
"Où étiez-vous pendant les fêtes pendant que nous, La France insoumise, parcourions l'ensemble du territoire pour récolter des dons, envoyer de l'eau et des denrées alimentaires ?", interrogeait-il sa collègue.
"Pendant les fêtes, j'étais sur mon île avec la population qui n'a plus de toit, plus à manger, plus de service public, plus d'hôpital. La population et moi-même on a tout perdu et vous venez vous vanter d'aller faire votre charité. Mais vous êtes sérieux ? Vous n'avez plus aucune décence ?", a déclaré la députée, en colère.
Et d'ajouter : "De toute façon, c'est à la hauteur des arguments. LFI, quand il s'agissait de voter pour la loi d'urgence : abstention ou contre ! Quand on est au fond du trou, on compte ses amis et les ennemis font tomber les masques. C'est ça que voit Mayotte".
"On est en train de parler du droit du sol à Mayotte et vous qu'est-ce que vous faites : 'je suis allé à un concert, je me suis bien amusé' (...) Un petit conflit territorial se règle avec un concert. C'est comme ça que vous prenez l'intégrité territoriale ? Vous vous asseyez dessus. Vous allez danser et après vous allez festoyer avec nos adversaires. C'est comme ça que vous prenez le drame que l'on vit à Mayotte ? C'est une honte !", a poursuivi la députée à l'Assemblée nationale.
Vos réactions
Ah, chère Estelle
Rappelez vous la chanson de Brassens.... " Le temps ne fait rien à l'affaire... Quand on est con, on est con..."
Comme si ça allait changer quelques chose
S'adresser à un LFI, c'est causer dans le vide.
Quand on n'a qu'un neurone...
Raisonnablement, on ne peut pas demander à delogu, ni à soudais, ni à boyard (entre autres) de réfléchir à quoi que ce soi d'un peu sensé, vu qu'ils sont assez limités en beaucoup de domaines.
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