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L'hebdomadaire Valeurs actuelles change de formule mercredi, avec moins "d'imprécation" et davantage "d'enquêtes", recrute de nouveaux chroniqueurs, dont Louis Sarkozy

Moins "d'imprécation" et davantage "d'enquêtes": l'hebdomadaire Valeurs actuelles, qui rejette l'étiquette d'extrême droite et se veut "libéral-conservateur", change de formule mercredi, avec de nouveaux chroniqueurs, dont Louis Sarkozy. "Il y avait besoin de réaffirmer ce qu'était +Valeurs actuelles+", assure à l'AFP le directeur de la rédaction, Tugdual Denis.

Auparavant numéro 2, il a succédé en juin 2023 à l'emblématique Geoffroy Lejeune, licencié avec fracas et parti diriger le Journal du dimanche (JDD) .

Le premier changement de Valeurs actuelles est visuel, avec une nouvelle maquette. Exit le bandeau rouge et les "couleurs criardes" de la Une: elle s'affiche plus "moderne" et "élégante", avec celle de l'hebdo de gauche Le Nouvel Obs comme influence revendiquée.

La Une de mercredi est consacrée au ministre de l'Intérieur LR Bruno Retailleau, "le patron de la droite". Après l'ex-secrétaire d'Etat Pierre Lellouche récemment, de nouvelles plumes arrivent pour signer des chroniques: l'économiste libéral Olivier Babeau et Louis Sarkozy, 27 ans, fils de l'ancien président.

"Il est bouillonnant, cultivé, créatif: c'est un caractère parfait pour un billet de fin de journal", juge M. Denis, selon qui "sa jeunesse et sa fougue incarnent le nouveau souffle" du journal. Son billet inaugural porte sur "les valeurs de la droite".

Enfin, la nouvelle formule veut donner plus de place "aux formats longs, aux enquêtes, au reportage", avec 6 pages sur la Syrie mercredi.

Cette nouvelle formule arrive alors que Valeurs actuelles "a souffert en 2024", dit à l'AFP le président de Valmonde, Jean-Louis Valentin.

Sur les trois premiers trimestres, il estime la baisse de la diffusion à 10% (kiosques, abonnements papier et numériques), avec 84.000 exemplaires vendus par numéro. Par ailleurs, la chaîne YouTube VA+ compte 450.000 abonnés.

Selon M. Valentin, "la nouvelle formule est un moyen de redynamiser l'offre globale Valeurs actuelles", dans un "contexte de concurrence accrue" pour la presse de droite. Le JDD de M. Lejeune a sorti en septembre son propre magazine d'actualité, le JDNews.

En décembre, les prud'hommes de Paris ont condamné Valeurs actuelles à verser 32.000 euros à M. Lejeune après son licenciement. Ils ont en revanche débouté le journaliste de ses autres demandes, notamment motivées par une "atteinte à la liberté de la presse".

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Vos réactions

Portrait de actu
27/janvier/2025 - 22h01
ResterVivant a écrit :

Louis Sarkozy est un homme intelligent, cultivé.. Il a de qui tenir.. ! Mais… on va le lui reprocher encore longtemps ? Allons-allons.. un peu de sérieux les rageux ! Louis Sarkozy, c’est Louis Sarkozy et son parcours, il se le doit à lui-même : il a du talent !

Oui bien sur, aucun rapport entre son arrivée comme une fleur sur LCI, chaine du groupe TF1 et le fait que son parrain Martin Bouygues soit le PDG du groupe, un hasard. Des jeunes diplômés qui n'ont jamais travaillé et qui se retrouvent qualifié d'expert par une chaine d'info ça arrive tout le temps, mdr smiley

Portrait de ResterVivant
27/janvier/2025 - 19h20 - depuis l'application mobile
Yeto a écrit :

et alors, parce que c'est un "fils de !" il n'a pas le droit de travailler ?

D'accord, c'est peut-être plus facile, mais pourquoi pas ?

Louis Sarkozy est un homme intelligent, cultivé.. Il a de qui tenir.. ! Mais… on va le lui reprocher encore longtemps ? Allons-allons.. un peu de sérieux les rageux ! Louis Sarkozy, c’est Louis Sarkozy et son parcours, il se le doit à lui-même : il a du talent !

Portrait de Yeto
27/janvier/2025 - 18h06
COLIN33 a écrit :

Le fils de.....

et alors, parce que c'est un "fils de !" il n'a pas le droit de travailler ?

D'accord, c'est peut-être plus facile, mais pourquoi pas ?