
Philippe Carli, président du groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), propriétaire de neuf quotidiens régionaux, s'est excusé dimanche d'avoir "aimé" sur LinkedIn des publications de personnalités de la droite nationaliste comme Sarah Knafo de chez Eric Zemmour, Marion Maréchal ou encore l'Eurodéputé RN Matthieu Valet.
"Oui, ma pratique rapide des réseaux sociaux a été maladroite. J'en suis désolé. Ce n'est pas ce que je suis en tant qu'homme et dirigeant d'un groupe de presse indépendant", écrit Philippe Carli dans une tribune publiée par les journaux du groupe.
L'homme d'affaires, qui dirige depuis 2017 le groupe propriété du Crédit mutuel, avait été épinglé jeudi par Mediapart pour avoir "aimé" des messages émanant de comptes et personnalités de droite.
Il avait d'abord affirmé à Mediapart que son compte LinkedIn était géré par une autre personne, avant de changer de version.
"Si ma pratique des réseaux sociaux a pu paraître partisane et laisser croire que nos journaux reflètent une opinion politique, je prie nos lecteurs, nos journalistes et nos collaborateurs de m'en excuser. Je serai désormais plus vigilant dans mon expression publique", promet-il.
"Je souhaite ici réaffirmer la stricte neutralité d'opinion au sein des équipes de direction du groupe", ajoute-t-il encore.
Le groupe Ebra édite le Dauphiné libéré, le Bien public, le Journal de Saône-et-Loire, le Progrès, l'Est républicain, le Républicain lorrain, Vosges Matin, l'Alsace et les Dernières nouvelles d'Alsace.
Vos réactions
L'inquisition par Mediapart porte-t-elle aussi sur ceux qui likent les politiques de gauche ?
C'est dommage qu'il n'ait pas liké la Panot pour voir comment le Censeur Médiapart aurait réagi.
Donc, c'est confirmé, en France 2025, un personnage public n'a pas le droit d'avoir un avis personnel, la Gauche on like, la Droite, on ne like jamais sinon Oh lala, harcèlement sur les réseaux !
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