17/01 14:02

Le coup de gueule de Roberto Cuirleo, producteur de la comédie musicale "Bernadette de Lourdes", contre le Pass Culture : "Il y a une grosse dérive. Il faut changer tout ça !" - Regardez

Ce matin, Roberto Cuirleo, producteur de la comédie musicale "Bernadette de Lourdes", était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur. CNews. En direct, il a poussé un coup de gueule contre le Pass Culture alors que son spectacle a été exclu du dispositif.

"Le Pass Culture, c'est quelque chose qui m'exaspère. Il y a 15.000 jeunes français qui n'ont pas pu voir mon spectacle à cause de ce refus en France il y a quelques mois. C'est un scandale ! On est pour le Pass Culture, c'est quelque chose de remarquable, qui fonctionne. C'était une bonne décision du président Macron", a-t-il débuté.

Et de poursuivre : "Ce qui nous énerve c'est l'affection. Comment on décide d'accorder ce droit à être dans le Pass Culture ? (...) Quand vous faites une demande, c'est très simple : vous allez sur Internet, vous demandez à être éligible. Nous, on pensait qu'une personne allait se renseigner sur l'oeuvre. On a eu des articles incroyables dans la presse. On a reçu une lettre disant que ça posait problème concernant la laïcité".

"Quand j'ai appris qu'il y avait la même chose pour d'autres spectacles - a priori ce qui gêne, c'est que ça soit apparenté au monde catholique et chrétien -, là il y a un vrai souci. On ne peut pas avoir une personne, dans son bureau, qui peut avoir un droit de vie ou de mort sur un accès à la culture !", a dénoncé Roberto Cuirleo.

"Quand cet été, j'ai su que le Pass Culture était éligible pour la Fête de l'Huma, je me suis dit 'il y a quelque chose qui ne tourne plus rond'. Je me suis dit qu'il y a un souci (...) Il y a une grosse dérive. Il faut changer tout ça, tout en gardant un dispositif qui permette aux jeunes d'avoir un accès à la culture", a continué le producteur.

Actuellement en Italie pour son spectacle, Roberto Cuirleo a déclaré : "Je suis en Italie. Je peux vous dire que ça me donne envie. Par moment, je me dis : je vais m'installer ici parce qu'il n'y a pas toutes ces bêtises, ces dérives... Je commence à en avoir marre qu'on nous tape dessus tout le temps. Racontons nos belles histoires, souvenons-nous d'où on vient".

 

Ailleurs sur le web

Vos réactions