
Voici comment les systèmes de sécurité mis en place par la SNCF ont empêché que le suicide d'un conducteur ne transforme hier soir son TGV en train fou fonçant à plus de 300 km/h !La SNCF confirme en effet le suicide du conducteur d’un TGV à l’origine des importantes perturbations qui ont affecté la ligne à grande vitesse Sud-Est, lors de la veillée de Noël, mardi soir. Le conducteur «a mis fin à ses jours alors que le train était en train de rouler», a annoncé la SNCF en précisant que «les dispositifs d’arrêt automatique du train se sont activés et le train s’est arrêté automatiquement».
«La sécurité des passagers du train n’a été menacée à aucun moment, pas plus que la sécurité des circulations», assure la compagnie. En France, le système de sécurité qui contrôle l'état de veille du conducteur d'un train s'appelle la VACMA ou Veille Automatique par Contrôle du Maintien d'Appui.
Dans une cabine de conduite de train (locomotive ou automotrice), il y a plusieurs points d'appui et le conducteur doit prendre un de ces points (pédale ou bouton) dès que la vitesse détectée est supérieure à 3 km/h. Ci-dessous une cabine de TGV Sud-Est. Sur les engins plus récents la disposition est différente, mais le principe reste le même. Cette photo permet une bonne compréhension.
Le conducteur doit donc soit tenir le cercle avec une main, soit avoir un pied sur une pédale (il y en a deux : pied droit, pied gauche), soit appuyer sur un des boutons latéraux placés sous les vitres (pour les manœuvres).
S'il lâche cet appui, au bout de 2,5 secondes un son va retentir dans la cabine (le son VA), le conducteur a 2,5 secondes pour reprendre son appui.
S'il ne réagit pas, les opérations d'arrêt d'urgence vont se déclencher : coupure de la traction par ouverture du disjoncteur principal (machine électrique) ou arrêt du moteur (machine Diesel) et mise en action du freinage d'urgence.
Sur les lignes équipées d'une liaison radio, une alarme est émise en même temps au poste de régulation de la ligne.
Le conducteur pourrait très bien s'évanouir ou s'endormir avec le pied sur la pédale. Il faut donc l'obliger à donner un signe de veille régulier.
A cet effet, il est tenu de lâcher puis reprendre un appui au maximum toutes les 55 secondes, ou accomplir un geste de sécurité (par exemple utiliser l'avertisseur).
Si le conducteur ne donne pas ce signe, au bout de 55 secondes un son de rappel retentit dans la cabine (le son CA) et le conducteur a 2,5 secondes pour réarmer le système, sinon, le son VA retentit et 2,5 secondes après les opérations d'arrêt automatique s'enclenchent de la même façon que précédemment.
Vos réactions
Cette securité n'est pas une nuuveauté .J'ai travaillé sur la maintenance de locotracteurs ces systèmes "homme mort" existent depuis des lustres, et sont testés à chaque visite au minimum .
Il faudrait un système similaire pour protéger la France des hordes de violeurs et d'agresseurs qui rentrent clandestinement. Dès qu'ils passent la limite, un douanier barre le passage, et un policier les renvoie dans le pays d'origine. Dans certains pays avancés, on appelle ça une frontière, essayez pour voir.
On peut automatiser la conduite d'une voiture en plein trafic urbain, on peut sûrement automatiser entièrement la conduite des trains sur des rails. Mais voilà, il y a les syndicats, etc.
Dans les années 1960 il y avait des milliers d'opératrices du téléphone. Aujourd'hui les communications sont instantanées et il serait inconcevable de revenir à un système manuel.
Un conducteur malintentionné ne risque-t-il pas de bloquer le système de sécurité en posant des poids (haltères ou autre) sur la pédale et le bouton ?
faut vraiment etre con pour vouloir se tuer quand on a autant de personnes en charge de leur sécurité.
Il peut avoir plein de problemes a coté, ce ne sera pas une excuse.
heureusement que la conception du TGV empêche le pire.
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