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François Rebsamen annonce dans un communiqué qu'il a "décidé de transmettre son poste de Maire de Dijon" à sa première adjointe - L'opposition l'accuse de "trahison"

François Rebsamen annonce dans un communiqué qu'il a "décidé de transmettre son poste de Maire de Dijon" à sa première adjointe, Nathalie Koenders, après 23 ans passés à la tête de la mairie de la cité des ducs de Bourgogne. Cette annonce intervient  à une semaine seulement du prochain conseil municipal au cours duquel François Rebsamen compte proposer aux élus dijonnais cette passation de pouvoir.

Mais il précise dans le même communiqué qu'il va rester président de Dijon Métropole. "En politique. Il y a un temps pour rassembler, un temps pour agir et un temps pour transmettre. Aujourd’hui, quand je regarde l’action accomplie, je considère que le temps est venu pour moi de transmettre. C’est un choix longuement réfléchi, responsable et assumé, pour faire respirer la démocratie, et permettre à de nouveaux talents de s’exprimer." écrit l'ancien ministre du travail de François Hollande.

"Si le conseil municipal en décide ainsi, elle deviendra la première femme maire de Dijon et poursuivra la métamorphose de notre ville, en assurant la continuité de l’action en cours tout en apportant sa propre vision et sa sensibilité." ajoute François Rebsamen.

Pourtant, au niveau du conseil municipal, cette annonce brutale ne fait pas l'unanimité.

Le président du groupe "Agir pour Dijon" a répliqué par un autre communiqué dans la foulée dans lequel il dénonce "une ultime trahison des Dijonnais". "François Rebsamen vient à nouveau de renier une de ses promesses et de trahir les électeurs Dijonnais.

En se déclarant candidat pour un quatrième mandat en janvier 2020, il avait assuré qu’il avait l’intention de l’assumer jusqu’au bout" rappelle Emmanuel Bichot.

"II tente une ultime manœuvre pour tenter de sauver cette majorité menacée et d’assurer ses arrières" poursuit l'élu de l'opposition qui estime en outre que celui ou celle qui remplacera François Rebsamen pour la fin du mandat "n'aura pas la légitimité du vote populaire et restera sa marionnette."

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Vos réactions

Portrait de GLGD
19/novembre/2024 - 19h59

Transmettre ? Des dettes pour plus de 100 millions, des cités islamisées, des émeutes entre tchétchènes et maghrébins, maîtrisées à la fin non par la police mais les imams, la nouvelle autorité véritable dans la ville. Merci François, du bon travail de socialiste.