Incident à l'Assemblée Nationale lorsque le député LFI Sébastien Delogu s'en prend vivement à Aurore Bergé : A-t-elle vraiment été qualifiée de "grosse poubelle" comme l'affirment certains ?- VIDEO

Ce mardi après-midi, la tension a été très vive dans l'hémicycle après une question d'Aurore Bergé à Bruno Retailleau sur l'antisémitisme et les violences à Amsterdam. Mais surtout, en plein débat, Sébastien Delogu s'est serait pris vivement Aurore Bergé. Le député de La France Insoumise aurait  hurlé  : "Tu es une grosse poubelle". Et de lancer envers les macronistes, avec un ton menaçant : "Qu’est-ce qu’il y a ?", comme le confirme Le Figaro.

La présidente de la séance, Naïma Moutchou, a alors immédiatement demandé aux services de l'Assemblée de lui confirmer les propos tenus par Sébastien Delogu.

Quelques minutes avant, l’ancienne ministre des Solidarités venait de critiquer vivement le comportement des députés LFI des derniers jours: "Où est notre humanité commune quand des députés qui siègent ici placent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs ?".

Des mots que dément avoir prononcé Sébastien Delogu, auprès du Figaro. Et qui n’ont pas été entendus par les rédacteurs de l’Assemblée nationale, qui retiennent quant à eux : «Vous allez finir dans les poubelles, les poubelles de l’Histoire». Par la suite, le député Insoumis a lancé, d’un air menaçant, en regardant les bancs macronistes : «Qu’est-ce qu’il y a ?».

Au micro, l’ancienne ministre des Solidarités venait, entre autres, de se montrer critique quant au comportement des mélenchonistes ces derniers jours. «Où est notre humanité commune quand des députés qui siègent ici placent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs ?», avait-elle interrogé en regardant les bancs LFI.

Une référence au tweet polémique de la députée Insoumise Marie Mesmeur ce week-end, postant sur X :

 «Ces gens-là n’ont pas été lynchés parce qu’ils étaient juifs, mais bien parce qu’ils étaient racistes et qu’ils soutenaient un génocide.»

 Des propos dont le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’était immédiatement ému, annonçant qu’il les avait signalés à la procureure de Paris pour «apologie de crime».