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Tags antisémites et croix gammées - Une mère de famille affirme être menacée depuis plusieurs semaines dans son immeuble: "Morandini Live" était en direct avec elle ce matin - VIDEO

Ce matin, "Morandini Live", présenté par Jean-Marc Morandini sur CNews, était en direct du 11e arrondissement de Paris à la rencontre de Nancy. Cette mère de famille, habitante d'un immeuble, affirme être menacée depuis plusieurs semaines. Des croix gammées et des tags antisémites ont été retrouvés sur la porte de son logement, sur les murs. Ce matin, une équipe a été envoyée sur place pour nettoyer les tags visibles. C'est dans cet immeuble que Mireille Knoll a été tuée dans son appartement parce que juive.

"Je le vis très mal, c'est très difficile. Ça fait deux mois que ça dure, et ça devient invivable. Je me sens isolée, abandonnée. Le point de départ, ça a été un appel au 119 [numéro d’urgence dédié aux enfants en danger, ndlr]. J'ai reçu une lettre disant que soi-disant ma fille - j'ai adopté mes enfants - était mon esclave. Ca a commencé comme ça le 26 août. Dix jours après, il y a eu des tags alors que je n'avais jamais rien eu dans cet immeuble. Toutes les semaines, on en avait des nouveaux", affirme-t-elle en précisant avoir déposé sept plaintes.

Et d'ajouter : "Les enquêteurs me disent qu'ils bossent sur l'enquête. Ça fait quand même deux mois et rien n'avance. Ils ont attendu que les médias s'en mêlent pour nettoyer ces tags. Par deux fois précédemment, les gardiens de l'immeuble ont effacé les tags".

Nancy confie "vivre très mal" cette situation. "Je vis ici depuis que je suis toute petite. C'était l'appartement de ma mère. J'ai mes souvenirs. Avant ça, je ne pensais pas à partir. Depuis tout ça, je me dis 'qu'est-ce que je fais à rester là'. Ce n'est plus un arrondissement pour moi, un immeuble pour moi. En même temps, c'est donner raison à ceux qui font ça. Partir de France, non je n'y pense pas. Je ne partirais pas à tout prix de mon appartement".

La mère de famille a également été interrogée sur les déclarations de certains habitants de l'immeuble qui mettent en doute son témoignage. "Souvent les victimes deviennent les coupables, quand on trouve pas qui fait ça. Malheureusement, il se passe bien des choses. J'ai autre chose à faire que d'être là à peindre ma porte, mes murs... C'est gravissime pour les gens qui pensent ça. C'est triste pour eux. En 2024, je ne vois pas qui ferait de telles choses !", dit-elle dans "Morandini Live" sur CNews. 

 

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Vos réactions

Portrait de Kiwi75
30/octobre/2024 - 12h09

Il faut choper les sous merdes qui font ça... ce n'est pas normal que la police ne  fasse rien. Si la même chose se produisait sur la porte d'un politique une d'une personne publique, il y a longtemps que l'affaire aurait été résolue !... La France devient vraiment un pays d'islamistes car il ne faut pas être naïf : ce sont des musulmans ou des gens d'extreme gauche qui font ça... J'ai envie de vomir !