
La proposition de résolution sur la destitution d’Emmanuel Macron, engagée par LFI à l’Assemblée, ne sera pas examinée dans l’hémicycle après une décision de la conférence des présidents mardi, ce qui met de fait un terme à la procédure, ont annoncé la cheffe du groupe Mathilde Panot et une source parlementaire.
« Emmanuel Macron n’aura pas à subir un débat dans l’hémicycle sur (son) comportement dangereux et erratique » après les législatives, a dénoncé Mathilde Panot lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
Le texte, largement rejeté mercredi en commission, devait être inscrit au plus tard le 13e jour suivant dans l’hémicycle, soit le 15 octobre au plus tard. Mais les présidents des trois groupes de l’ex-majorité (EPR, MoDem, Horizons), Droite républicaine (ex-LR), et UDR (ciottistes) s’y sont opposés, quand Marine Le Pen (RN) s’est abstenue, selon des sources parlementaires.
Les quatre groupes de gauche s’étant à l’inverse « prononcés pour » ce débat dans l’hémicycle, « c’est donc Mme Le Pen qui, en quelque sorte, a sauvé M. Macron de la procédure de destitution », a estimé Mme Panot. La cheffe des députés Insoumis y a vu la confirmation que « le Rassemblement national n’est pas une opposition au gouvernement de Michel Barnier et à Emmanuel Macron, mais bien l’assurance vie du système ».
Cette décision met un coup d’arrêt à la procédure enclenchée début septembre par LFI, qui a « terminé son parcours », a-t-elle reconnu. Les chances de succès étaient cependant quasi nulles, puisqu’une destitution du président requiert une majorité des deux tiers à l’Assemblée et au Sénat.
Vos réactions
Sur les 3 partis cités, j'aurai pu en désespoir de cause voter pour lors d'une élection face au RN, là ils viennent de se disqualifier de mes alternatives, pour moi, ni LFI, ni RN, donc si je me retrouve face aux 2 autres, ce sera blanc !
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