01/10/2024 12:01

Dans sa première intervention en public depuis sa sortie de prison, le lanceur d’alerte Julian Assange a plaidé, devant une commission du Conseil de l’Europe, pour la liberté d’informer

Dans sa première intervention en public depuis sa sortie de prison, le lanceur d’alerte Julian Assange a plaidé mardi, devant une commission du Conseil de l’Europe, pour la liberté d’informer, se dépeignant comme persécuté par les États-Unis.

Le fondateur de WikiLeaks, qui a passé les 14 dernières années d’abord cloîtré dans l’ambassade d’Équateur à Londres puis en détention à Belmarsh, une prison proche de la capitale britannique, est arrivé à 08H00 (06H00 GMT) à l’institution basée à Strasbourg, dans l’est de la France.

Auditionné par une commission enquêtant sur « la détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits de l’homme », il a été applaudi à son installation devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), levant le poing en réaction.

« Je regrette l’ampleur du terrain perdu pendant cette période. A quel point dire la vérité a été stigmatisé, attaqué, affaibli et diminué. Je vois davantage d’impunité, de secret, de représailles pour avoir dit la vérité et plus d’autocensure », a-t-il déclaré dans un long propos introductif.

« Je veux être parfaitement clair: je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné. Je suis libre aujourd’hui, après des années d’incarcération, parce que j’ai plaidé coupable d’avoir fait du journalisme », a-t-il poursuivi.

 

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions