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Gouvernement : Nouvelle marche arrière de Michel Barnier qui finalement ne rencontrera pas à 18h, comme prévu Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher à Matignon

16h24: Nouvelle marche arrière de Michel Barnier qui finalement ne rencontrera pas à 18h, comme prévu Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher à Matignon

15h31Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher seront à nouveau reçus par Michel Barnier à 18 heures ce soir, indique une source du camp républicain à BFMTV. C'est le quatrième échange de la sorte depuis la nomination de Michel Barnier.

12h20: Les Républicains, parti dont est issu Michel Barnier, ont salué mercredi la « réflexion » du Premier ministre sur « plus de justice fiscale » et appelé à réduire « d’urgence » les dépenses de l’Etat, a indiqué à l’AFP Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe des députés LR.

« C’est tout à l’honneur de Michel Barnier d’ouvrir une réflexion sur plus de justice fiscale dans notre pays », a-t-il affirmé, estimant que « si cela veut dire soulager ceux qui travaillent et créent de la richesse pour rapprocher le salaire net du salaire brut, c’est une très bonne nouvelle ».

M. Jeanbrun a rappelé la position de son parti qui a fixé comme « ligne rouge » pour sa participation au gouvernement qu’il n’y ait pas d’augmentation « d’impôts pour les Français ». Sa déclaration intervient après la demande de clarification par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et du groupe macroniste EPR sur la « ligne politique » de son successeur, notamment sur d’éventuelles hausses d’impôts et sur les grands équilibres gouvernementaux« .

Une réunion entre M. Barnier et le groupe macroniste EPR de M. Attal, prévue mercredi matin a Matignon pour discuter notamment de ce point, a été reportée. EPR a conditionné sa participation au gouvernement à ce que les impôts ne soient pas augmentés.

Dans une déclaration à l’AFP, le Premier ministre a jugé  »très grave«  la situation budgétaire du pays et il  »a demandé tous les éléments pour en apprécier l’exacte réalité« .

Un point de vue partagé par M. Jeanbrun qui a estimé que  »les chiffres sont sans appel« .  »Nos finances publiques sont dans une situation catastrophique, il faut d’urgence les redresser, cela devra commencer surtout par la réduction des dépenses de l’Etat« , a-t-il affirmé.

11h24: Le point sur ce que l'on sait

Le Premier ministre Michel Barnier juge « très grave » la situation budgétaire du pays et il « a demandé tous les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », a-t-il dit dans une déclaration à l’AFP, alors que ses futurs partenaires de gouvernement ne veulent pas entendre parler de hausse d’impôts.

Une réunion prévue mercredi à 10H30 entre M. Barnier et le groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) pour discuter notamment de ce point, a été « reportée » selon l’entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n’est prévue à ce stade.

« La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave. J’ai demandé tous les éléments pour en apprécier l’exacte réalité. Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité », affirme Michel Barnier dans sa déclaration à l’AFP.

« Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et de faire progresser le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la charge des impôts est la plus forte », ajoute le Premier ministre, qui se dit actuellement « très concentré sur la constitution prochaine d’un gouvernement d’équilibre » pour « traiter avec méthode et sérieux les défis » du pays et « répondre ainsi aux attentes des Français ».

Après sept années de baisses d’impôts, Michel Barnier a fait sursauter certains de ses interlocuteurs macronistes et de sa famille politique Les Républicains en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d’une situation budgétaire étouffante, mais au risque de se priver de soutiens.

10h13: Le Premier ministre Michel Barnier juge la situation budgétaire du pays "très grave", dans une déclaration à l'AFP. « La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave. J’ai demandé tous les éléments pour en apprécier l’exacte réalité. Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité », affirme Michel Barnier dans sa déclaration à l’AFP.

« Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et de faire progresser le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la charge des impôts est la plus forte », ajoute le Premier ministre, qui se dit actuellement « très concentré sur la constitution prochaine d’un gouvernement d’équilibre » pour « traiter avec méthode et sérieux les défis » du pays et « répondre ainsi aux attentes des Français ».

10h01: La réunion du bloc central prévue ce matin à 10h30 à Matignon entre Gabriel Attal et le Premier ministre Michel Barnier est reportée, selon BFMTV.

Hier, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, chef de file des députés Ensemble pour la République (EPR), a également demandé à Michel Barnier de clarifier sa « ligne politique, notamment sur d’éventuelles hausses d’impôts ».

Il a dit avoir demandé un nouveau rendez-vous avec lui « pour décider de (leur) participation au gouvernement ». Ce rendez-vous devrait avoir lieu mercredi matin.

09h50: Il est « hors de question » d’« entrer » dans un gouvernement qui augmente les impôts ou même de le « soutenir », a assuré le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin mercredi sur France 2.

« Augmenter les impôts, c’est la facilité », « je ne participerai pas à un gouvernement qui ne soit pas clair sur la question des impôts », a-t-il ajouté, défendant la position du camp présidentiel sur ce sujet.

D’après le ministre de l’Intérieur, l’hypothèse d’une augmentation des impôts a été évoquée à plusieurs reprises par le Premier ministre Michel Barnier.

Une version corroborée par un autre interlocuteur récent du chef du gouvernement au sein de l’ex-majorité présidentielle, qui confirme l’avoir entendu évoquer des augmentations d’impôts « sur les hauts revenus ».

« Des on-dit », a assuré l’entourage de Michel Barnier. « Les rumeurs sur la fiscalité sont de pures spéculations. Le Premier ministre analyse la situation budgétaire et aucune option n’est aujourd’hui arrêtée », insiste-t-on de même source.

Sur France 2, Gérald Darmanin a défendu « sept ans de baisse d’impôts » qui ont selon lui suscité « baisse du chômage » et « attractivité de la France ».

« Il ne faut absolument pas casser cette machine économique », a martelé l’ancien ministre des Comptes publics. « Nous sommes prêts à entrer dans cette union pour le pays » mais sans « chèque en blanc », a-t-il aussi souligné.

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09h44: Le nouveau Premier ministre aurait évoqué auprès de plusieurs interlocuteurs une hausse des prélèvements, au nom d’une situation budgétaire particulièrement difficile, avec un déficit public qui pourrait se creuser à 5,6% du PIB cette année, voire 6,2% en 2025. Son entourage a démenti mardi, affirmant qu’il ne s’agit que « de pures spéculations ».

Mais ces rumeurs font frémir les macronistes, particulièrement opposés à toute hausse d’impôts, qui irait à l’encontre de la ligne défendue depuis sept ans par Emmanuel Macron. Les Républicains, dont fait partie Michel Barnier, y sont aussi hostiles.

Michel Barnier avait déjà laissé entrevoir une inflexion lors de sa première interview télévisée le 6 septembre, au lendemain de sa nomination. « Les Français ont envie et besoin de justice » fiscale, avait-il glissé.

Pour Gabriel Attal, « c’est à la lumière » des nouveaux échanges avec le Premier ministre « que nous reviendrons vers vous pour décider de notre participation au gouvernement », écrit-il aux députés.

 

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Vos réactions

Portrait de KERCLAUDE
19/septembre/2024 - 07h27

Mr BARNIER présente ses ministres mais Mr MACRON fait un tri, résultat rien ne sort, il n'arrivera pas à présenter un gouvernement.

Portrait de Angelussauron
19/septembre/2024 - 05h59
Claire Énette a écrit :

Barnier va réussir à se faire virer avant d'avoir constitué son gouvernement...

 

Normal tu ne laisse pas la main à un parti qui a 38 sièges à l'assemblée... Les LR se sont mis en tête que c'est les rois du monde alors qu'ils ont fini 4ème...

Portrait de imposteur
18/septembre/2024 - 21h43

Un exemple parmis d'autres , Hollande qui à fusionné ples régions pour faire des économies ....résultat ça coute plus cher.... et tout est comme ça  !   on y plante des fonctionnaires il y pousse des impots  ! Coluche 

Portrait de Amandecroquante
18/septembre/2024 - 19h04

Si j’étais Barnier et vu comme les français sont des pirouettes je refuserais le poste, car les macronistes essaient de se faire passer pour les victimes.

Portrait de Constat
18/septembre/2024 - 18h33

Un coup on avance, un coup on recule, ce feuilleton n'en finit plus.

Quand on voit ce qu'il se passe au niveau national et international, on se demande ce que nos politiques ont dans la tête, c'est consternant et très inquiétant !

Portrait de ResterVivant
18/septembre/2024 - 17h54 - depuis l'application mobile
COLIN33 a écrit :

il vaut mieux qu'il s'écarte de ces opportunistes de LR. IL va finir par jeter l'éponge ! tout ça pour être renversé dans 1 ou 2 mois, pendant ce temps Macron prépare son W.E. a l'île aux moines......

Marre de voir toutes ces tronches… La politique est dans le caniveau, tant ces gens ne pensent qu’à leurs gueules et pas à la France.. Quel désastre…

Portrait de MICMAH458
18/septembre/2024 - 16h53

Nommé il y a à peine quelques jours, et barnier nous fait déjà des reports de réunions et des marches arrières en ne faisant pas ce qu'il avait dit qu'il ferait.  Pas de doute, il est en droite ligne de tous ceux qui l'ont précédé, et la politique en général est définitivement un foutoir impossible à gérer.  J'ai juste envie de dire à ce 1er ministre : "tire-toi de là, Michel, tant qu'il en est encore temps.  Tu n'as rien à y gagner, bien au contraire que des coups (bas) à prendre, et tu n'as pas compris que, étant donné la situation grave dans laquelle se trouve le pays, beaucoup de tes collègues n'ont en fait pas voulu le job.  Ils ont seulement fait semblant, en prenant bien soin de se débiner juste avant de devoir l'accepter".

Portrait de mercibernard
18/septembre/2024 - 12h46

trop de social trop d'étrangers en France

Portrait de Jeje82000
18/septembre/2024 - 12h01 - depuis l'application mobile

Merci Macron voilà le résultat et bien sûr on va mettre ça sur le dos du COVID

Portrait de Blondissime
18/septembre/2024 - 11h46

Et nos parlementaires ont donné l'exemple en matière d'économies lorsqu'en juillet 2023 ils se sont généreusement attribué 300 euros d'augmentation pour les députés et 700 pour les sénateurs. ça fait une jolie somme mensuelle. Sinon les retraites.... ah ben non on ne peut pas les augmenter

Portrait de MICMAH458
18/septembre/2024 - 11h16

"La situation budgétaire du pays est très grave", reconnaît-il.  Qu'il n'hésite surtout pas à nous remettre en mémoire ceux qui avaient la responsabilité de la gestion de ce budget, et à ainsi pointer les responsabilités (et donc les incompétences), à savoir le ministre le maire (qui aurait mieux fait de consacrer tout son temps à sa fonction plutôt qu'à écrire des romans graveleux) et à son maître vénéré macron (qui avec son "quoi qu'il en coûte" aura largement contribué à vider les caisses de l'Etat).  Le premier est déjà parti vers d'autres activités dans lesquelles il pourra donner toute sa mesure, le second devrait également disparaître rapidement...