JO - Philippe de Villiers en colère contre la cérémonie d’ouverture et sa mise en scène: "Tout était laid, tout était woke ! L’émotion était absente. L’esthétique manquait"

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris continue de faire réagir. Dans les colonnes du JDD ce dimanche, Philippe de Villiers a exprimé sa colère.

"La cérémonie se voulait inclusive. Elle a seulement exclu les derniers Mohicans français qui restent attachés à une histoire de France visitée, revisitée depuis les origines par le charisme de chrétienté (…) Par-delà les quelques passages des premières et dernières minutes entre Nadal et Céline Dion, entre valeurs de l’olympisme et évocation de la Piaf éternelle, tout était laid, tout était woke", débute le créateur du Puy du Fou auprès de nos confrères.

Et d’ajouter : "C’était décoiffant, déjanté, difforme, disgracieux. Nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France, ainsi violentée, blessée, déshonorée. Le filigrane qui courait dans la trame de la pauvre Seine offensée, qui, finalement, fut seule à tirer son épingle du jeu, c’était la déconstruction : prendre le passé et le tourner en parodie pour faire ricaner les quais du Boboland".

"En revanche, il y avait bien Aya Nakamura, qui a fait chanter Djadja à cette pauvre Garde républicaine qui se contorsionnait dans une danse grotesque pour célébrer la pluie qui tombait à grosses gouttes", a indiqué Philippe de Villiers.

Avant de conclure : "Dans tout cela, l’émotion, la vraie, était absente. L’esthétique manquait. La Seine brassait les mascarets de la hideur et de l’inélégance, entre les vedettes sans décoration. On s’ennuyait. On n’était pas pris par le spectacle ».