L’influenceuse Poupette Kenza, mise en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, a été maintenue en détention provisoire cet après-midi, sur ordonnance du juge des libertés

L’influenceuse Poupette Kenza, mise en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, a été maintenue en détention provisoire cet après-midi, sur ordonnance du juge des libertés, indique au Parisien le procureur de la République de Rouen (Seine-Maritime), Frédéric Teillet.

L'influenceuse Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, qui s'était vantée il y a quelques semaines "de ne jamais travailler avec des juifs", a été mise en examen dans le cadre d'une autre affaire pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs" et placée détention provisoire.

La justice a ouvert une enquête le 23 février, après la plainte déposée par deux personnes pour une tentative d'extorsion, "dont elles avaient été victimes le jour même".

"Les investigations ont permis d'établir que ce couple, après avoir fait l'objet de diverses surveillances (physiques, implantation de mini caméra aux abords de leur domicile et balise GPS placée sur leur véhicule), a été physiquement menacé par un individu sous condition de remise d'une somme de 200.000 euros", confirme le parquet de Rouen dans un communiqué. Le procureur de Rouen, Frédéric Teillet, précise que l'homme soupçonné d'avoir mené cette tentative d'extorsion "a été interpellé lors du rendez-vous prévu pour la remise de la somme d'argent, alors qu'il était porteur d'une grenade".

Dans le cadre de ces investigations, les enquêteurs ont identifié Poupette Kenza comme la "donneuse d'ordre".

Ils l'ont interpellée le 4 juillet, lorsque la jeune femme de 24 ans est revenue sur le territoire français, près de Rouen, ville dont elle est originaire. Elle a ensuite été placée en garde à vue et mise en examen trois jours après.