
20h42: Gabriel Attal est au 20h de TF1 : "C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité". Le Premier ministre affirme qu'il mènera la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l'identité qui est la [mienne] (...) c'est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend, essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes", avec des "priorités" : "les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie".
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20h41: « Les discussions avec Marion Maréchal n'ont pas abouti, car j'estime que les invectives et les positions très excessives d'Éric Zemmour ont rendu les conditions d'un accord caduques », a expliqué Jordan Bardella, interrogé par Anne-Sophie Lapix sur le plateau de France 2. Quelques heures plus tôt, le président de Reconquête affirmait sur CNews ne « pas savoir » pourquoi les discussions avec le Rassemblement national étaient restées vaines.
20h28: Le président du Rassemblement national a "salué" l'alliance de son parti avec les Républicains pour les législatives, alliance annoncée par Éric Ciotti. "Pour remporter ces élections législatives, je souhaite établir une majorité de projet, de redressement", a déclaré Jordan Bardella sur France 2, "je confirme qu'il y aura un accord entre le Rassemblement national et les Républicains (...) il y aura un certain nombre de députés républicains sortants ou investis qui seront soutenus par le Rassemblement national, il y en aura plusieurs dizaines."
"Je vous confirme un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains" annonce le président du RN Jordan Bardella.
— Info France 2 (@infofrance2) June 11, 2024
Il précise que certains candidats LR "sortants ou investis" seront soutenus par le RN.#JT20H pic.twitter.com/GiHoRhK3Sj
17h01: Comme le montrent les images de Rémy Buisine, un incident a éclaté à la sortie d’Eric Ciotti du QG des Républicains, qui a été vivement pris à partie par des militants de l'Union des Etudiants Juifs de France qui dénoncent l’accord avec le Rassemblement National.
Incident à la sortie d’Eric Ciotti du QG des Républicains, pris à partie par des militants de @uejf qui dénoncent l’accord avec le Rassemblement National. pic.twitter.com/unRbmf2iQN
— Remy Buisine (@RemyBuisine) June 11, 2024
16h27: Guilhem Carayon, le président des Jeunes Républicains, soutient Eric Ciotti: "Si notre famille politique n'opère pas un changement radical, elle est condamnée"
Alliance avec le Rassemblement national : "Si notre famille politique n'opère pas un changement radical, elle est condamnée", estime @GuilhemCarayon, président des Jeunes Républicains, soutenant @ECiotti.#DirectAN #LégislativesAnticipées pic.twitter.com/9uBOFJlH2Y
— LCP (@LCP) June 11, 2024
15h48: Lors d'un point presse, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, évoque l'annonce d'Eric Ciotti. "Depuis dimanche, on se retrouve face à un paysage politique qui est un véritable champ de ruines et Emmanuel Macron aura réussi à faire exploser l'ancien monde. Mis à part le RN, aucun parti n'est en mesure de gouverner la France", déclare-t-il.
"Les Républicains ne feront jamais d'alliance avec le Rassemblement national. Nous avons des divergences idéologiques profondes et nous devons préserver notre indépendance et notre intégrité".
Et d'estimer qu'Eric Ciotti commet une "double faute" en voulant une alliance avec le RN : "sur le fond et sur la manière". Il assure que son parti n'ira ni vers le macronisme, qui "a montré qu'il était laxiste", ni vers Marine Le Pen, qui a "changé d'avis sur tant de sujets".
Et d'ajouter qu'Eric Ciotti "a menti" à son parti,. "Tout cela a été mûrement réfléchi et mûrement camouflé, c'est un manque de loyauté, un manque de droiture".
"Le spectacle que nous donnons est sans doute un spectacle qui attriste nos compatriotes", regrette Bruno Retailleau.
Pour Bruno Retailleau, Eric Ciotti "ne peut pas rester à la tête du parti, mais je sais qu'il va s'accrocher", anticipe-t-il.
15h41: François-Xavier Bellamy indique sur x: "Abandonner aujourd’hui nos couleurs serait un choix inutile pour le pays.".
Et de publier une lettre ouverte:
La crise politique que traverse le pays est le résultat direct de la confusion, des reniements et des inconséquences, de tous bords, qui ont écoeuré les Français.
Pour ma part, je n’ai jamais varié : je suis convaincu que notre vie publique ne retrouvera son sens que par la constance et la clarté. Et que la France ne se relèvera que par la reconstruction d’une famille politique de droite, assumée, exigeante, renouvelée, qui saura tirer toutes les leçons des déceptions du passé, pour proposer la seule ligne claire qui puisse sortir le pays de toutes les impasses qui le piègent.
C’est le sens de la campagne que j’ai menée lors de cette élection européenne, qui me conduit aujourd’hui à porter la voix du pays au sein de la droite européenne, qui devient la première force politique en Europe. Nous ne sommes pas condamnés à abdiquer. Je ne renierai pas aujourd’hui l’engagement que j’ai pris devant les Français. Je continuerai de travailler pour refonder la droite à laquelle je crois : déterminée sur la sécurité et la maîtrise des frontières, courageuse dans le combat pour la liberté et contre la folie budgétaire, claire dans sa défense de la souveraineté nationale et dans ses engagements internationaux.
Abandonner aujourd’hui nos couleurs serait un choix inutile pour le pays : tout prouve déjà que la majorité actuelle sera défaite, et que nos candidats reconstruiront un groupe de droite fort et cohérent à l’Assemblée nationale, qui votera ce qui ira dans le sens de nos convictions et de l’intérêt de la France, sans qu’aucun accord d’appareil ne soit nécessaire pour cela. Je comprends les incertitudes, les impatiences ; mais je sais qu’en réalité, un tel accord serait contre-productif : il accomplirait en effet ce dont rêve Emmanuel Macron depuis toujours, qui veut faire croire que rien n’existe entre lui et le RN. J’ai combattu ce faux duel pendant des années. Je crois à un débat clair. Je ne vais pas changer d’avis aujourd’hui, alors que le résultat des élections européennes montre justement que nous pouvons retrouver un élan.
Continuer à tracer cette voie n’implique pas pour autant de nier la première menace qui pèse aujourd’hui sur la France, celle d’une victoire de l’extrême-gauche. L’alliance innommable passée hier entre les partis de gauche et la France Insoumise peut conduire demain au pouvoir des élus qui pactisent avec l’islamisme, qui justifient l’antisémitisme, qui soutiennent explicitement toutes les forces du chaos. La droite n’a aucune leçon de morale à recevoir des antifascistes de comédie qui prétendent, comme ils l’ont fait hier à Paris, combattre le RN en arrachant des drapeaux français. Et je le dis avec détermination : partout où il faudra faire un choix, nous devrons toujours faire barrage à cette alliance d’extrême-gauche, et nous préoccuper d’abord de la survie de la France et des principes qui la fondent.
Comme je l’avais promis, je suis aujourd’hui au travail au Parlement européen pour y mener les combats, décisifs pour le pays et pour l’Europe, qui vont s’y jouer dès les jours qui viennent. Cela ne m’empêchera pas de prendre toute ma part à l’effort patient qui nous attend en France pour reconstruire la droite, et pour relever le pays, dans la clarté, la constance et la fidélité, qui sont plus que jamais la condition de la confiance retrouvée.
François-Xavier Bellamy"
15h33: L'ex-Première ministre Elisabeth Borne appelle "tous les républicains de droite, du centre et de gauche" à "défendre [leurs] valeurs" après qu'Eric Ciotti a annoncé son souhait de voir LR faire une alliance avec le RN.
15h23: Sur le réseau social X, le ministre de l'Economie Bruno le Maire écrit: "Faisons une place dans notre majorité à tous les élus et militants LR qui refusent la collaboration. Rassemblons "
15h13: Pierre Bédier, président du conseil départemental des Yvelines, annonce qu'il quitte Les Républicains. Dans ce département d'Ile-de-France, la sénatrice Sophie Primas annonce, elle aussi, quitter le parti.
13h52: Gabriel Attal sera ce soir l'invité du journal télévisé de 20H00 de TF1, a indiqué à l'AFP l'entourage du Premier ministre. Le chef du gouvernement répondra au questions de la chaîne après être sorti de son silence mardi devant les députés Renaissance.
"J'irai au bout de mon devoir" pour "éviter le pire" aux élections législatives anticipées, a affirmé Gabriel Attal devant les élus de son camp, considérant la dissolution comme "soudaine", voire "brutale" pour les députés.
13h47: Le point sur ce que l'on sait
Le patron de LR Eric Ciotti a provoqué mardi un coup de théâtre en annonçant que la droite avait « besoin d’une alliance » pour les législatives du 30 juin avec le Rassemblement national, un accord inédit avec l’extrême droite rejeté immédiatement par de nombreux dirigeants de son parti.
« Nous avons besoin d’une alliance, en restant nous-mêmes, (...) avec le Rassemblement national et avec ses candidats », a affirmé M. Ciotti, précisant avoir eu des discussion avec Marine Le Pen et Jordan Bardella. Si l’accord se concrétise, ce sera le premier de ce genre en France entre la droite et l’extrême droite.
Le patron de LR a estimé que la droite avait besoin de cet accord pour préserver sa représentation à l’Assemblée nationale, qui compte aujourd’hui 61 députés, dont beaucoup ne sont pas sur la ligne du président du parti. « Je souhaite que tous les députés républicains sortants qui souhaitent ne pas avoir d’adversaire du RN puissent ne pas avoir de concurrents », a-t-il ajouté, estimant « vouloir préserver un groupe » au Parlement.
Au sein de LR, de nombreuses voix se sont élevées immédiatement contre cet accord: le président LR du sénat Gérard Larcher, qui s’est toujours opposé à un accord avec l’extrême droite, a assuré qu’il « n’avalisera jamais un accord avec le RN », en s’exprimant devant les sénateurs LR.
Le président des sénateurs LR Bruno Retailleau, a dénoncé « une ligne personnelle », rejoint par le patron des députés LR Olivier Marleix pour qui M. Ciotti « n’engage que lui » et doit démissionner.
13h34: "À la suite des déclarations d’Eric Ciotti, j’estime qu’il ne peut plus présider notre mouvement et doit se démettre de son mandat de président des Républicains", déclare le président du Sénat, Gérard Larcher sur X.
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À la suite des déclarations d’@ECiotti j’estime qu’il ne peut plus présider notre mouvement et doit se démettre de son mandat de président des @lesRepublicains
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) June 11, 2024
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13h32: Le président du Rassemblement national Jordan Bardella vient de poster un message sur X. « En répondant à cet appel au rassemblement, Éric Ciotti choisit l’intérêt des Français avant celui de nos partis. Unissons nos forces pour lutter contre le chaos migratoire, rétablir l’autorité et l’ordre, et soutenir le pouvoir d’achat des Français. L’union fait la France ».
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En répondant à cet appel au rassemblement, Éric Ciotti choisit l’intérêt des Français avant celui de nos partis.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) June 11, 2024
Unissons nos forces pour lutter contre le chaos migratoire, rétablir l’autorité et l’ordre, et soutenir le pouvoir d’achat des Français.
L’union fait la France.
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13h23: Marine Le Pen salue "le choix courageux" d'Eric Ciotti et son "sens des responsabilités"
13h18: Le patron des députés LR Olivier Marleix appelle Eric Ciotti à "quitter la présidence" des Républicains
13h04: Le patron des Républicains Eric Ciotti s'exprime au 13h de TF1
"Je crois qu'il y a la nécessité de servir le pays qui est en danger (...) Nous avons besoin d'une alliance. Il faut une alliance avec le Rassemblement national. Une alliance à droite". "Aujourd'hui, LR est trop faible pour s'opposer", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "On n'a pas réussi à percer le mur du son, donc aujourd'hui il faut nouer une forme d'alliance".
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"Il y a la nécessité aujourd'hui de servir le pays qui est en danger" : @ECiotti
— TF1Info (@TF1Info) June 11, 2024
Le 13h de @TF1Info présenté par @MSLacarrau pic.twitter.com/Nnnx9wHwZZ
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12h17: Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, vient de s’exprimer sur X. «Alors que la folie s'empare de la politique française et que la France va traverser une période de grande instabilité, notre pays va avoir besoin d'élus solides et fidèles à leurs convictions", écrit l'homme politique sur le réseau social.
"Le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante entre l'impuissance du « en même temps » et le saut dans l'inconnu du RN. Il n'y a aucun avenir pour les combinaisons d'appareil. C'est la voix que je porterai, sans aucune compromission, quelles que soient les circonstances", poursuit Laurent Wauquiez.
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Alors que la folie s'empare de la politique française et que la France va traverser une période de grande instabilité, notre pays va avoir besoin d'élus solides et fidèles à leurs convictions. Le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante…
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) June 11, 2024
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12h12: Gabriel Attal va se représenter dans sa circonscription des Hauts-de-Seine, annonce son entourage
12h08: Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, vient de s’exprimer sur son compte X. « Fidèle à une droite gaulliste et républicaine, ayant affronté en première ligne Emmanuel Macron, je n’accepterai jamais aucune compromission avec les extrêmes, dont j’ai la conviction qu’ils amèneront la France à la faillite et au chaos », écrit-elle sur le réseau social.
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Fidèle à une droite gaulliste et républicaine, ayant affronté en première ligne @emmanuelmacron, je n’accepterai jamais aucune compromission avec les extrêmes, dont j’ai la conviction qu’ils ameneront la France à la faillite et au chaos.
— Valérie Pécresse (@vpecresse) June 11, 2024
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12h01: Le président des députés LR à l'Assemblée nationale Olivier Marleix a annoncé que les élus de son groupe seraient candidats sous leurs "couleurs", "sans arrangements", sur fond de spéculations autour d'un accord entre la droite et le RN pour les législatives anticipées
11h53: Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) mais membre pendant des années des Républicains, a « solennellement » appelé mardi sur X le parti d’Eric Ciotti à renoncer à « l’infamie » d’un accord avec le Rassemblement national.
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De Gaulle, Pompidou, Chirac : nos aînés, mes maitres, nos mentors doivent se retourner dans leur tombe !
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) June 11, 2024
La France libre bafouée , la croix de Lorraine humiliée ! Où est passé la famille politique que j’ai tant aimé et servie ,dont j’ai porté l’étendard avec fierté et… pic.twitter.com/0Xa5OECxKz
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11h37: Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, sera invité du 13h de TF1 aujourd'hui
11h30: « J’irai au bout de mon devoir » pour « éviter le pire » aux élections législatives anticipées, a affirmé mardi Gabriel Attal devant les députés Renaissance, considérant la dissolution comme « soudaine », voire « brutale » pour les députés, selon son entourage.
« J’irai au bout de mon devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire » et au « bout de mon devoir de Premier ministre pour agir aux services des Français jusqu’à la dernière minute », a-t-il déclaré. C’est la première fois que le Premier ministre s’exprime depuis la défaite de son camp aux européennes dimanche après laquelle il s’est démarqué par son silence.
La dissolution est « une décision soudaine » et « je sais aussi que c’est brutal pour vous, vos collaborateurs et ceux qui repartent au combat », a admis Gabriel Attal qui n’a été informé que tardivement de la décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale.
Pour autant « nous ne sommes pas là pour parler de nos états d’âmes, mais pour aller de l’avant. Aller de l’avant car la messe n’est pas dite » et « le combat qui commence a des enjeux très différents de ceux des européennes », a-t-il ajouté.
Cette élection « a un enjeu plus dramatique et historique que celle de 2022 » car « l’extrême droite est aux portes du pouvoir et la Nupes (alliance de gauche, ndlr) a montré un spectacle révoltant depuis deux ans », a poursuivi le chef du gouvernement.
Il a jugé notamment « révoltant » que les socialistes veuillent « construire un accord » avec la France insoumise. « Les socialistes ont dit pendant toutes les européennes que l’après se ferait sans Mélenchon, et ils n’ont pas attendu 24h pour construire un accord avec LFI, ce qui est révoltant », a-t-il dit.
« Désormais, ceux qui s’allient à LFI ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas », a-t-il ajouté. Sans dire s’il conduirait la campagne, Gabriel Attal, qui est aussi à son poste le chef de la majorité, a plaidé pour « un choix clair » en faveur de son camp et pas seulement un vote « contre les extrêmes ». « D’un côté, le rejet de l’autre, et de l’autre le respect des personnes. D’un côté le choix du KO financier et social et en face le choix de la stabilité et de la construction », a-t-il dit.
« On va se mobiliser dans les 20 jours qui viennent, être offensifs, dénoncer l’accord indigne » de la gauche annoncé lundi soir, a-t-il complété, et « porter une espérance et une construction ».
11h22: Eric Zemmour, le président de Reconquête, vient de publier un message sur son compte X. "Dans ce moment crucial de la politique française, l’heure est à un grand rassemblement pour la victoire. Hier encore, la gauche rassemblée en #frontpopulaire a montré sa volonté de reprendre le pouvoir à Emmanuel Macron", déclare-t-il.
Et d'ajouter : "Pour le moment, les modalités d’un rassemblement ne m'ont toujours pas été communiquées. Je sais que de nombreux soutiens de Reconquête s'en étonnent. Je recevrai Marion tout à l'heure pour connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir. Le temps presse pour la France et pour la victoire que je souhaite et que j'ai toujours cherchée".
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Dans ce moment crucial de la politique française, l’heure est à un grand rassemblement pour la victoire.
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) June 11, 2024
Hier encore, la gauche rassemblée en #frontpopulaire a montré sa volonté de reprendre le pouvoir à Emmanuel Macron.
Pour le moment, les modalités d’un rassemblement ne…
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11h18: Jean-François Copé vient de publier un communiqué de presse. "Depuis quelques heures, des rumeurs alarmantes font état d'une possible alliance entre le Rassemblement National (RN) et Les Républicains (LR). Une telle décision, si elle était véritablement envisagée, ne peut en aucun cas être prise de manière unilatérale par un seul homme", débute-t-il dans son texte.
Et d'ajouter : "J'ai toujours soutenu appartenir à une droite décomplexée qui assume d'être une droite forte mais qui a pour condition d'être totalement étanche avec l'extrême droite. Cette question est d'une gravité extrême et mérite une discussion approfondie et un vote démocratique par l'ensemble des membres de notre bureau politique. C'est pourquoi j'exige la convocation d'un bureau politique dans les 24 heures afin que ce sujet soit débattu et tranché par la voie collégiale".
"J'appelle tous ceux qui partagent mon avis à le faire savoir dès aujourd'hui. Nous devons nous assurer que les décisions cruciales pour l'avenir de notre parti et de notre pays soient prises de manière collective et transparente. Nous devons défendre les valeurs fondamentales de notre parti et garantir que chaque voix soit entendue dans ce processus décisif", conclut-il.
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10h40: Alors que Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), tend la main aux Républicains pour un accord dans le cadre des législatives anticipées, du 30 juin et du 7 juillet prochains, Le Figaro nous apprend ce matin qu'Eric Ciotti, le président Les Républicains, sera l'invité ce soir d'un 20h pour évoquer son choix.
Sur le plateau, l'homme politique pourrait annoncer des alliances locales avec le RN, selon les circonscriptions. "Je sais qu’il y réfléchit sérieusement", indique à nos confrères un haut cadre de LR.
De son côté, Paris Match rapporte qu’Eric Ciotti aurait demandé plus d'une centaine de circonscriptions au RN. "Depuis hier, des noms de députés sortants qui pourraient trouver un terrain d’entente pour conserver leurs sièges circulent", ajoute Le Figaro.
Marine Le Pen a assuré hier que le RN était « bien sûr capable » de ne pas présenter de candidat face à des candidats LR avec lesquels un accord aurait été trouvé, afin de « faire le rassemblement » lors des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
« C’est ce sur quoi nous travaillons mais avec des points politiques sur lesquels chacun se met d’accord. (...) Je pense qu’avec un grand nombre d’élus, nous le sommes », a-t-elle expliqué sur TF1, évoquant « un projet fondé sur deux grands chantiers, la défense du pouvoir d’achat et le redressement de l’économie et la lutte contre l’insécurité et l’immigration ».
Vos réactions
A gerber! Une honte pret à tout ça ne m’étonne pas! Ca vol pas haut comme le Qi des electeurs du RN quand on voit les micro trottoirs de ces derniers! Heureusement qu’il faut pas le Bac pour voter!
Félicitations à Eric Ciotti s'il envisage réellement un accord avec le RN. Ce sera une clarification et une preuve de cohérence
Ca fait longtemps qu'il aurait s'allier au RN
Vendre le partie du général de Gaulle pour un plat de lentilles à l'extrême droite. Une honte. Ça montre bien le misérabilisme du personnage
@boilo2017 Désolé la France est en danger avec la gauche ouvrer les yeux. Augmentation des taxes sur tout. Augmentation de l'insécurité. Pénurie de médecins etc.... Bientôt si cela continue la France va changer de Drapeau.
Il faut que tous les partis de droite se ressemblent. Il n'y a que comme çà qu'on peut faire tomber Macron.
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