L'international Thomas Partey, passé par Arsenal entre 2020 et 2025, libéré sous caution après son procès pour viols et agression sexuelle - Il comparaîtra de nouveau devant le tribunal le 2 septembre

Mise à jour à 16h03

L’ancien milieu de terrain du club londonien Arsenal, Thomas Partey, poursuivi pour des viols et une agression sexuelle, a brièvement comparu aujourd'hui devant un tribunal britannique, qui l’a laissé en liberté sous caution. Le joueur devra comparaître devant la cour criminelle de l’Old Bailey à Londres le 2 septembre.

Lors de son audience devant le tribunal de Westminster à Londres, il s’est présenté les mains dans le dos, vêtu d’un pull noir. Le footballeur n’a montré aucune réaction lorsque les charges ont été lues. Son avocate Jenny Wiltshire avait auparavant indiqué que son client niait toutes les charges retenues contre lui et se réjouissait de "pouvoir enfin laver son nom".

Thomas Partey a l’interdiction d’entrer en contact avec les trois femmes qui l’accusent et devra communiquer son adresse au tribunal ainsi que tout projet de voyage.

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L'international ghanéen Thomas Partey, passé par Arsenal entre 2020 et 2025, comparait aujourd'hui pour des faits de viols devant le tribunal de Westminster.  Thomas Partey est dans le viseur de la justice britannique pour cinq viols sur deux femmes et pour une agression sexuelle sur une troisième. Les faits remontent à 2021 et 2022. 

Si l'affaire a un tel retentissement dans le monde du ballon rond, c'est parce que les premières accusations à l'encontre du milieu de terrain également passé par l'Atletico Madrid sont apparues dès 2022.

A l'époque, le Scotland Yard avait expliqué qu'en juillet, un footballeur de 29 ans avait été arrêté à Barnet, non loin du centre d'entraînement d'Arsenal, à Colney (Londres). Ils expliquaient que le joueur avait été libéré sous caution.

Les rumeurs n'ont pas tardé au sujet du milieu ghanéen. Mais le club anglais, profitant de la présomption d'innocence qui interdit à quiconque de nommer publiquement un suspect dans le cadre d'une enquête en cours, n'a pas hésité à continuer de faire jouer son joueur, comme si de rien n'était. Le club rouge et blanc s'est exprimé sobrement à l'issue de la fin du contrat de son joueur : «Le contrat du joueur a pris fin le 30 juin. En raison d'une procédure judiciaire en cours, le club n'est pas en mesure de faire de commentaire sur ce cas».

En dépit des sifflets voire des banderoles hostiles à l'égard du joueur, Mikel Arteta, son entraîneur, n'a pas hésité à le faire jouer 52 matchs cette saison, dont 35 en championnat. Il a même répété fréquemment qu'il était l'un des «joueurs les plus importants de l'effectif» des Gunners, vice-champions d'Angleterre en 2024-2025.

Une fois l'inculpation du joueur faite par la Crown Prosecution Service, le manager espagnol a déclaré, en conférence de presse : «Il y a beaucoup de questions juridiques très complexes, je ne peux donc rien dire à ce sujet».

L'avocate du joueur, Jenny Wiltshire, a défendu son client via un communiqué : «Thomas Partey nie toutes les accusations portées contre lui. Il a pleinement coopéré avec la police et le Parquet tout au long de leur enquête de trois ans. Il se réjouit désormais de pouvoir enfin laver son nom. Étant donné la procédure judiciaire en cours, mon client ne peut faire d'autres commentaires».