05/06/2024 10:50

Plus d’un mois après le placement en redressement judiciaire de l’entreprise Duralex, l’avenir de la verrerie emblématique de l’industrie française examiné cet après-midi au tribunal de commerce d’Orléans

Plus d’un mois après le placement en redressement judiciaire de l’entreprise Duralex, l’avenir de la verrerie emblématique de l’industrie française sera examiné cet après-midi au Tribunal de commerce d’Orléans afin de déterminer si « une reprise est possible, ou pas ».

Quatre propositions de reprise ont été étudiées mardi matin lors d’une réunion extraordinaire du comité social d’entreprise (CSE) au siège de Duralex, à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), a-t-on appris de sources syndicales.

Parmi les lettres d’intention déposées figurent deux banques, un fonds d’investissement ainsi qu’une société coopérative et participative (Scop), dans laquelle près de 130 salariés se sont déclarés prêts à mettre chacun 500 euros.

Pour l’heure, deux des propositions de reprise présentent « un vrai contenu industriel », ce qui permettrait « une poursuite de la production » au sein de l’entreprise, a détaillé auprès de l’AFP François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire.

C’est un point auquel les collectivités territoriales concernées sont « très attachées » étant donné « la part importante de l’histoire industrielle de notre région » que représente Duralex, a-t-il assuré.

« Pour autant, aucune des offres n’est complète, sérieuse ou aboutie », a déclaré une source syndicale à l’AFP, estimant que seule la Scop permettrait, pour l’heure, de « reprendre tous les actifs sociaux et maintenir l’ensemble des 227 emplois » de l’entreprise.

Si aucun détail sur l’identité des potentiels repreneurs n’a été communiqué par les administrateurs judiciaires, ces derniers se sont déclarés en faveur d’une « prolongation du délai de formulation des offres pour une durée de plusieurs semaines », demande qui sera présentée mercredi au Tribunal de commerce d’Orléans.

Au cours de cette même audience, le premier rapport confidentiel du mandataire judiciaire et des administrateurs judiciaires, nommés le 24 avril par le tribunal pour une période d’observation de six mois, sera étudié à huis clos.

Il s’agira d’étudier « la situation de la société et ses perspectives », « faire un bilan économique et social » et savoir « si l’entreprise arrive à couvrir les frais et si on peut chercher un repreneur », a précisé auprès de l’AFP une source judiciaire.

 

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Vos réactions

Portrait de EDEN12
5/juin/2024 - 14h18

Bravo Monsieur LE MAIRE ! il fait tellement bien pour les entreprises !