Pascal Praud règle définitivement son compte au candidat PS Raphaël Glucksmann: "Il n'est pas habitué au courage. C’est la caricature de boboland et le candidat de France Inter" - Regardez

Ce matin, dans "L'heure des pros" sur CNews, Pascal Praud a évoqué les propos de Raphaël Glucksmann qui refuse de se rendre sur CNews, le 30 mai, pour le débat qui aura lieu dans le cadre des élections européennes. "C'est une chaîne d'opinion qui promeut des thématiques d'extrême droite, donc je ne compte pas m'y rendre", déclarait dimanche la tête de liste PS-Place Publique aux européennes.

"Lui-même est tenu, prisonnier. Je ne suis même pas sûr qu'il pense ça. Il n'est pas habitué au courage. C'est un fils de, qui est arrivé là... S'il ne s'appelait pas Glucksmann, il ne serait évidemment pas là où il est aujourd'hui. Il a baigné dans un environnement ultra favorable. Il veut défendre aujourd'hui les classes défavorisées en ayant grandi dans les plus beaux quartiers. Pourquoi pas d'ailleurs", a débuté le journaliste en direct sur CNews.

Et d'ajouter : "Je ne suis pas sûr qu'il représente la France populaire. En revanche, il représente bien France Inter. C'est boboland. C'est la caricature de boboland. Il a tout de boboland. Il est tenu. Il a même une sorte de complexe de là où il vient. Il faut donner des gages. C'est un gosse bien né".

"On verra si c'est récompensé lors des élections. Mais je crois que la vraie phrase-clé est que tout le monde n'a pas la chance d'avoir France Inter pour faire sa campagne. C'est une réalité. C'est le candidat de France Inter. Vous le verrez sur le service public. C'est le candidat de ce monde. C'est pour ça que j'ai dit bobo. C'est un petit monde qui trouve que ce garçon est propre sur lui. Il est parfait pour défendre les idées qui sont les leurs", a conclu Pascal Praud.