Au terme de deux jours d’audience à Londres, le fondateur de Wikileaks Julian Assange attend désormais de savoir si la justice britannique lui accordera un dernier recours contre son extradition vers les Etats-Unis, où il est poursuivi pour une fuite massive de documents en vertu d’une loi de 1917 sur l’espionnage.
A la clôture des débats devant la Haute-Cour de Londres, auxquels l’Australien de 52 ans n’a pas assisté car il est souffrant selon ses avocats, les deux juges ont mis leur décision en délibéré, sans préciser de date.
Ils doivent décider s’ils accordent ou non au fondateur de WikiLeaks le droit de faire appel de son extradition vers les Etats-Unis, acceptée en juin 2022 par le gouvernement britannique. En cas de défaite, Julian Assange saisirait la Cour européenne des droits de l’Homme dans l’espoir de faire suspendre l’extradition, selon son épouse Stella Assange.
La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Après plusieurs revers dans cette bataille judiciaire au long cours, les avocats de Julian Assange se sont efforcés de convaincre les magistrats de la Haute Cour de Londres que ces poursuites contre lui étaient « politiques », et qu’une extradition mettrait sa santé et même sa vie en danger.
Le fondateur de WikiLeaks risque 175 ans de prison dans cette affaire érigée en symbole des menaces qui pèsent sur la liberté de la presse.
Comme la veille, des dizaines de manifestants se sont rassemblés mercredi sous la pluie devant la Haute Cour de Londres pour lui apporter leur soutien. A la fin de l’audience, ses soutiens ont défilé jusqu’à Downing Street.
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