
18h41: Le convoi d'agriculteurs parti d'Agen vers Rungis va "redescendre" vers le Sud-Ouest, annonce le syndicat Coordination rurale.
18h38: Le total des mesures annoncées par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs représente une enveloppe de 400 millions d'euros après de nouvelles annonces jeudi, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances à l'AFP. A ce montant va s'ajouter le remboursement partiel de la taxe sur le gazole non routier, une des mesures annoncées en pleine fronde du monde agricole, qui représente une avance sur la trésorerie de 200 millions d'euros, a précisé Bercy.
16h56: Emmanuel Macron s'exprime depuis Bruxelles. Il réaffirme le soutien de l'UE à l'Ukraine. C'était l'un des sujets au cœur des discussions lors du sommet."La Russie ne peut pas compter sur une quelconque fatigue des Européens dans leur soutien à l'Ukraine."
Concernant l'agriculture, le président déclare: "Nous vivons une crise agricole en Europe depuis plusieurs mois"
"Nos agriculteurs veulent vivre dignement de leur travail et ils ont raison", a-t-il indiqué.
Et d'assurer : "Nous devons profondément changer les règles". "Les temps changent", à la fois depuis la crise du Covid, mais également sous l'effet de la Guerre en Ukraine puis de la situation au ¨Proche-Orient, a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron souhaite "une Europe plus forte, plus concrète" pour protéger les agriculteurs français et européens."J'ai demandé à mettre en place un Egalim européen."
Et de faire part de son souhait de renforcer les contrôles des "plus gros industriels" et des "plus gros distributeurs". Avant de promettre une posture "intraitable" de l'UE.
"Mais là aussi, on a besoin d'une Europe plus claire. Il faut qu'il y ait des contrôles homogènes au niveau européen".
"Nous devons prendre en compte la situation géopolitique et la situation de notre continent et remettre au cœur des objectifs européens notre souveraineté alimentaire", déclare également Emmanuel Macron.
"On demande que les règles sanitaires qu'on impose à nos agriculteurs soient les mêmes que celles des pays à qui on ouvre nos portes.", a-t-il indiqué.
"Davantage de production est une nécessité dans le monde où nous vivons", estime d'ailleurs Emmanuel Macron.
"Quand on a une règle européenne qui est transposée de la même manière partout entre nos agriculteurs, il faut qu'elle soit contrôlée de la même manière dans tous les pays."
Et d'annoncer qu'à certains seuils, l'importation de produits d'Ukraine pourra être soumise à des droits de douane. "Oui pour aider l'Ukraine dans un contexte de guerre, non pour créer une situation de concurrence déloyale qui profite à quelques milliardaires ou à quelques milliardaires qui ne respectent pas nos règles".
Emmanuel Macron fustige l'accord en cours de négociation entre l'Union européenne et le Mercosur qui selon lui doit être modifié pour être plus intelligible: "Le Mercosur tel que c'est là, ce n'est pas explicable."
Et d'ajouter: "Je ne suis pas favorable à une Europe qui se referme, à une Europe qui ne commerce plus. Mais je ne suis pas favorable à des échanges qui se font aux dépens de nos producteurs."
16h03: Confusion sur les barrages alors que plusieurs agriculteurs annoncent maintenir les barrages malgré l'appel de la FNSEA
15h26 : Contrairement à la FNSEA et aux Jeunes Agriculteurs, la Confédération paysanne et la Coordination rurale restent pour l'instant mobilisés.
15h18: "Nous (Jeunes agriculteurs et FNSEA) avons décidé qu'au vu de tout ce qui a été annoncé, il faut qu'on change de mode d'action et nous appelons nos réseaux à suspendre nos blocages", annonce Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs.
Crise agricole: la FNSEA et les Jeunes agriculteurs "appellent à suspendre les blocages" pic.twitter.com/dhR3Qy5Opr
— BFMTV (@BFMTV) February 1, 2024
15h14: Le Président des jeunes agriculteurs se félicite des mesures annoncées pour vérifier que l'origine des produits est bien françaises.
15h00: Conférence de presse de la FNSEA et des jeunes agriculteurs. Elle débute par une minute de silence, en hommage à l'agricultrice tuée la semaine dernière sur un barrage. Puis le Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau prend la parole :
"Notre objectif était de dire à Bruxelles qu'il fallait changer de logiciel. Nous sommes très touchés par le message que nous apporte la nation. C'est la première que l'on voit ça depuis au moins 25 ans. Cette Europe technocratique, nous ne la comprenons pas, nous ne comprenons pas sa vision. Ce qui se passe n'est pas tenable. Le commissaire européen à l'Agriculture n'a pas été à la hauteur de sa tâche.
Les élections de juin c'est une échéance capitale avec les élections, même si nous ne donnerons pas de consignes de votes.
Le gouvernement Français avec Gabriel Attal a donné des gages ( cet après-midi) et s'est engagé sur un calendrier. Nous avons été entendu sur plusieurs points avec des avancées tangibles, mais certains choses ne sont pas au rendez-vous."
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13h38: Le Premier ministre Gabriel Attal reprend la parole. "Nous aimons nos agriculteurs ! C'est la France qui travaille", déclare-t-il face aux journalistes. "Ces mesures aujourd'hui répondent à une grande partie des attentes", a-t-il affirmé en ajoutant qu'elles sont "le fruit d'un grand travail avec leurs représentants".
13h21: C'est au tour du ministre de l'Agriculture de prendre la parole. "Nous augmenterons le budget d'accompagnement à l'installation qui passera de 13 à 20 millions d'euros", a indiqué Marc Fesneau. Et d'ajouter : "Le dispositif d'exonération spécifique pour les travailleurs saisonniers a été prolongé par le gouvernement, il sera pérennisé".
Le ministre souhaite "travailler au niveau européen sur les questions d'étiquetage d'origine des produits". Marc Fesneau annonce la "mise en pause" du plan visant à réduire les pesticides pour le "retravailler et le simplifier"
13h13: "150 agents de la répression des fraudes sont mobilisés dans toute la France pour effectuer des contrôles", déclare le ministre de l'Economie Bruno Le Maire qui précise que "toutes les chaînes de supermarchés vont être contrôlées dans les prochains jours".
"Nous contrôlerons l'origine France des produits. Il est inacceptable que cette origine France soit galvaudée au détriment de nos agriculteurs. Nous prévoyons plus de 10.000 contrôles avec des sanctions qui pourront atteindre 10% du chiffre d'affaires en cas de fraude"
Gabriel Attal : «Sur la trésorerie de nos agriculteurs, l'État a été trop lent dans le versement de certaines aides, alors partout, nous accélérons. Je pense aux aides urgences, aux remboursements TICPE et évidemment à la viticulture» pic.twitter.com/WWqY1yCiyd
— CNEWS (@CNEWS) February 1, 2024
12h48: Le Premier ministre Gabriel Attal s'exprime lors d'une conférence de presse
"La question qui se pose partout en Europe : y a-t-il un avenir pour notre agriculture ? La réponse est oui", "Je veux dire aux agriculteurs qu'avec les ministres nous voulons avancer pour eux"
"Nous avons doublé le nombre d'inspecteurs chargé de contrôler les prix et nous serons intraitables avec les industriels qui ne respectent pas les règles Egalim"
"Jamais ma porte n'a été fermée" aux agriculteurs. Gabriel Attal veut inscrire "l'objectif de souveraineté alimentaire dans la loi"
"Mieux reconnaître le métier d'agriculteurs, protéger contre la concurrence déloyale, lutter contre les surtranspositions, préserver notre souveraineté face au changement climatique"
Le Premier ministre annonce que "150 millions d'euros vont être débloqués pour les éleveurs". "Nous allons proposer une force de contrôle sanitaire européenne", a-t-il précisé. Gabriel Attal "souhaite que l’on ait une législation claire sur la viande de synthèse" en Europe.
"Quand un agriculteur arrête son activité, il faut qu'un jeune puisse reprendre son activité."
12h41: Le point sur la situation
Gabriel Attal s’exprimera à la mi-journée jeudi sur la crise des agriculteurs, dont la mobilisation ne faiblit pas pendant un sommet européen marqué par la démonstration de force d’un millier de tracteurs qui bloquent plusieurs rues de Bruxelles. Le Premier ministre tiendra une conférence de presse à partir de 12H30 à Matignon pour répondre à leur colère en présence des ministres Bruno Le Maire (Economie), Marc Fesneau (Agriculture) et Christophe Béchu (Transition écologique), a appris l’AFP auprès des services du chef du gouvernement.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu dans la matinée avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du « futur de l’agriculture européenne », selon l’Elysée, avant un sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine. Les aides dégagées mercredi par le gouvernement français comme les concessions de la Commission européenne - sur les jachères et les importations ukrainiennes - n’ont pas semblé trouver grâce aux yeux de la profession, également mobilisée en Italie, Espagne, Allemagne et depuis jeudi au Portugal.
« Mille tracteurs ou engins agricoles » bloquent plusieurs rues de la capitale belge, siège des institutions européennes, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, précisant que les manifestants provenaient essentiellement de Belgique. Les organisateurs ont expliqué vouloir dénoncer « les folies qui menacent l’agriculture ».
En France, la présidente du 2e syndicat agricole représentatif Coordination rurale (CR), Véronique Le Floc’h, a suggéré jeudi sur RMC aux agriculteurs « qui souhaitent monter sur Paris » de « venir à l’Assemblée nationale » afin que les députés « puissent venir à leur rencontre ». « Je n’ai même pas besoin d’appeler » les agriculteurs à manifester, « ils s’organisent partout pour remplir des voitures, il y a des départs partout », a-t-elle assuré.
Le but est notamment, selon elle, de montrer leur soutien aux 91 personnes interpellées mercredi pour s’être introduites à pied dans l’enceinte du marché de gros de Rungis (Val-de-Marne). Toutes les gardes à vue ont été levées jeudi matin, a indiqué le parquet de Créteil. Karine Duc, coprésidente de la CR du Lot-et-Garonne et parmi les personnes arrêtées, a comparé cette opération à « quasiment une rafle ».
« Si c’est la réponse qu’on donne aux paysans de France », a-t-elle déploré à la sortie de sa garde à vue. Le calme régnait jeudi aux abords du marché de Rungis. Le convoi de tracteurs parti d’Agen lundi matin pour rejoindre ce lieu symbolique de l’alimentation, dont la progression a été bloquée à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, s’est provisoirement replié vers le Loir-et-Cher jeudi matin, a indiqué à l’AFP un représentant de la CR.
12h04: Vingt-quatre supermarchés selon la préfecture, une cinquantaine selon les organisateurs, ont été visés et leurs accès bloqués cette nuit par « environ 200 tracteurs », à travers quatre communes de Haute-Loire. « A partir de 05H00 du matin, les accès de 24 supermarchés ont été bloqués, sur quatre communes de Haute-Loire, par des pneus et de la laine notamment », a dit la préfecture de la Haute-Loire, précisant qu’il n’y avait eu aucun impact sur la circulation.
« Les nettoyages sont en cours devant chaque établissement », certains magasins « ayant dû retarder leur ouverture » en raison des opérations, a précisé la préfecture. « Environ 200 tracteurs, une cinquantaine pour chacune des quatre villes ciblées, ont déversé des remorques de pneus et de détritus pour bloquer les entrées d’une cinquantaine de sites », a de son côté dit à l’AFP Yannick Fialip, président de la commission économie de la FDSEA 43, confirmant une information de France Bleu Haute-Loire.
L’objectif de cette action coordonnée: « dénoncer le comportement inapproprié de la grande distribution », qui « met une pression folle sur nos agriculteurs (...) avec des marges étouffantes », et la volonté d’être « payés correctement ». Des enseignes Carrefour, Lidl, Aldi ou encore Casino ont été visées, sur les communes de Brioude, Yssingeaux, Craponne et Monistrol.
11h08: Gabriel Attal s’exprimera à la mi-journée jeudi sur la crise des agriculteurs, dont la mobilisation ne faiblit pas pendant un sommet européen marqué par la démonstration de force d’un millier de tracteurs qui bloquent plusieurs rues de Bruxelles.
Le Premier ministre tiendra une conférence de presse à midi à Matignon pour répondre à leur colère en présence des ministres Bruno Le Maire (Economie), Marc Fesneau (Agriculture) et Christophe Béchu (Transition écologique), a appris l’AFP auprès des services du chef du gouvernement.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu dans la matinée avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du « futur de l’agriculture européenne », selon l’Elysée, avant un sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine.
Les aides dégagées mercredi par le gouvernement français comme les concessions de la Commission européenne - sur les jachères et les importations ukrainiennes - n’ont pas semblé trouver grâce aux yeux de la profession, également mobilisée en Italie, Espagne, Allemagne et depuis jeudi au Portugal.
« Mille tracteurs ou engins agricoles » bloquent plusieurs rues de la capitale belge, siège des institutions européennes, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, précisant que les manifestants provenaient essentiellement de Belgique. Les organisateurs ont expliqué vouloir dénoncer « les folies qui menacent l’agriculture ».
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est allé mercredi soir à Bruxelles à leur rencontre, estimant que c’était « une erreur de l’Europe de ne pas prendre au sérieux la voix du peuple ».
10h30: Les gardes à vue de 79 agriculteurs interpellés mercredi après une intrusion dans des entrepôts du marché de gros à Rungis, au sud de Paris, ont été levées jeudi matin, a indiqué le parquet de Créteil, sollicité par l’AFP.
Les investigations « vont se poursuivre » dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte mercredi notamment pour dégradation du bien d’autrui en réunion, « en particulier pour l’exploitation des vidéos visant à identifier les principaux auteurs des dégradations », a précisé le parquet.
L’enquête a été confiée au commissariat de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), selon cette même source. Mercredi, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait annoncé l’interpellation d’un total de 91 personnes en lien avec cette incursion. Les manifestants avaient pénétré en fin d’après midi à pied dans une « zone de stockage » du marché et y avaient « commis des dégradations » avant d’être « sortis des lieux par les forces de l’ordre », avait expliqué à l’AFP une source policière.
Ces interpellations se sont ajoutées au placement en garde à vue, plus tôt mercredi, de 15 autres personnes interpellées près de Rungis.
Leurs gardes à vue ont été levées dès mercredi soir après leurs auditions, avait indiqué à l’AFP le parquet de Créteil, précisant qu’« une décision sera prise ultérieurement après examen de la procédure ».
Vers 16h50 mercredi, plusieurs dizaines d’agriculteurs, dont des membres de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, sont arrivés devant des entrepôts en lisière du marché de Rungis, a constaté un journaliste de l’AFP. « Nous avions décidé d’investir Rungis, nous avons investi Rungis », s’était félicité auprès de l’AFP Serge Bousquet-Cassagne, président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, qui menait le cortège.
10h11: Le point sur la situation ce matin
La mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas jeudi avant un sommet européen marqué par la démonstration de force d’un millier de tracteurs qui bloquent plusieurs rues de Bruxelles. Le président français Emmanuel Macron doit s’entretenir ce matin avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du « futur de l’agriculture européenne », a annoncé l’Elysée, avant ce Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine.
Les aides dégagées mercredi par le gouvernement français comme les concessions de la Commission européenne - sur les jachères et les importations ukrainiennes - n’ont pas semblé trouver grâce aux yeux de la profession, également mobilisée en Italie, Espagne et Allemagne.
« Mille tracteurs ou engins agricoles » bloquent plusieurs rues de la capitale belge, siège des institutions européennes, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, précisant que les manifestants provenaient essentiellement de Belgique. Les organisateurs ont expliqué vouloir dénoncer « les folies qui menacent l’agriculture ». La veille au soir, des agriculteurs français et belges ont bloqué « ensemble » un point de la frontière, dénonçant « la distorsion de concurrence » entérinée par les accords de libre-échange, et réclamant « des annonces très fortes ».
En France, la présidente du 2e syndicat agricole représentatif Coordination rurale (CR), Véronique Le Floc’h, a suggéré jeudi sur RMC aux agriculteurs « qui souhaitent monter sur Paris » de « venir à l’Assemblée nationale » afin que les députés « puissent venir à leur rencontre ». « Je n’ai même pas besoin d’appeler » les agriculteurs à manifester, « ils s’organisent partout pour remplir des voitures, il y a des départs partout », a-t-elle assuré.
Ils veulent selon elle montrer leur soutien aux 91 personnes interpellées mercredi pour s’être introduites à pied dans l’enceinte du marché de gros de Rungis (Val-de-Marne). Selon le parquet de Créteil, 79 étaient toujours en garde à vue jeudi matin.
09h40: Ce matin, des manifestants ont allumé plusieurs foyers sur la place du Luxembourg, à Bruxelles. « De nombreux déchets ont été incendiés, provoquant une intense fumée noire sur la place », indique le site 7sur7. Et d’ajouter : « Des agriculteurs ont lancé des fumigènes et des feux d'artifice en direction de la police ».
"Une des sculptures historiques (1871 ) de la place du Luxembourg a été démontée par les agriculteurs et mise au feu", précise un journaliste sur place.
Le président français Emmanuel Macron doit s’entretenir avant 10H00 avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du « futur de l’agriculture européenne », a annoncé l’Elysée, avant ce Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine.
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Belgique : Actuellement devant le parlement européen à Bruxelles, les agriculteurs montent des barricades alors que les chefs d'état s'apprêtent à rejoindre les lieux#AgriculteursEnColeres pic.twitter.com/34ziiZJeFk
— Réalité Actuelle (@ReaActuelle) February 1, 2024Bruxelles : Environ 600 agriculteurs sont présents devant le Parlement européen, avec environ trois hélicoptères qui surveillent la zone.#AgriculteursEnColeres pic.twitter.com/QD2Cn1r6jC
— Réalité Actuelle (@ReaActuelle) February 1, 2024BELGIQUE | #Bruxelles: des agriculteurs manifestent ce jeudi 1 fév à proximité du Parlement où est prévue une réunion de dirigeants de l'#UE. Des feux sont allumés aux alentours de @europarl et la statue historique d'un ouvrier sidérurgiste a été déboulonnée et incendiée. pic.twitter.com/DqjRu6eSdi
— Nanana365 (@nanana365media) February 1, 2024La tension monte déjà dans la capitale belge. Une statue du monument à #JohnCockerill a été démontée place du #Luxembourg.#Belgique #Bruxelles #Agriculeurs #AgriculteursEnColeres #SoutienAuxAgriculteurs pic.twitter.com/qFqjKxMlfS
— Thibault (@_Penet_Thibault) February 1, 2024
BRUXELLES : La tension monte déjà dans la capitale belge. Une statue du monument à John Cockerill a été démontée place du Luxembourg (BELGA / La Voix du Nord). pic.twitter.com/QW0n66kbS5
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) February 1, 2024
Les forces de l’ordre commencent a utiliser les lances à eau à Bruxelles devant le Parlement européen. #AgriculteurEnColere pic.twitter.com/gFeY6OTM2r
— Livre Noir (@Livrenoirmedia) February 1, 2024
| Tension en cours au parlement européen à Bruxelles. #AgriculteursEnColeres #Rungis #blocageDeParis #BlocusDeParis#BlocusRungis #Bruxelles #Europe #GreveGenerale #UE #Belgique pic.twitter.com/fjahamPjQQ
— Info Live Direct (@infolivedirect) February 1, 2024
#ixelles Une des sculptures historiques (1871 ) de la place du Luxembourg a été démontée par les agriculteurs et mise au feu. Elle représente un ouvrier sidérurgiste.
— Yves Rouyet (@YvesRouyet) February 1, 2024
D'un point de vue patrimonial, c'est irréparable. D'un point de vue symbolique, c'est à pleurer pic.twitter.com/SWWm0JBqBq
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08h35: Neuf points de blocage sont maintenus autour Paris sur les autoroutes A1, A4, A5a, A6, A10, A13, A15 et A16. L'autoroute A1 en direction de Paris est en effet bloquée à Senlis (60) et Roissy-en-France. Dans l'autre sens, elle est fermée au niveau de la commune d'Epiais-lès-Louvres (95). À l'Est, sur l'A4 vers Paris, l'axe est bloqué entre Serris et Ferrières-en-Brie. Même blocage en direction de la province.
08h24: La visite de plusieurs parlementaires de LFI à des agriculteurs gardés à vue à Créteil a fait réagir Marine Le Pen. «Garde à vue et visite des députés de la France insoumise : c’est la double peine pour nos agriculteurs», a-t-elle écrit sur Twitter.
Garde à vue et visite des députés de la France insoumise : c’est la double peine pour nos agriculteurs… https://t.co/V0aGfqGckq
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) January 31, 2024
07h45 : Dans le Finistère, les agriculteurs qui bloquaient la voie express à Quimper au Rouillen depuis une semaine ont levé le camp mardi après-midi. En revanche, la déviation reste en place. Il faut en effet enlever la "prairie éphémère" créée par les agriculteurs, à savoir l'équivalent d'un hectare de terre déposé sur la RN 165. La DIRO est en train de nettoyer la zone et espère une reprise du trafic vendredi. Les barrages sont toujours en cours à Pleyben et Ploudaniel, au niveau de l’échangeur de Mescoden entre Brest et Morlaix, ainsi qu'à Carhaix et à l'échangeur de Saint-Éloi dans le secteur de Landerneau.
Dans le Morbihan, le secteur d'Hennebont/Kervignac sur la N165 est toujours coupé à la circulation. Un autre blocage est en cours autour du giratoire de Kerbois à Auray. Il y a des déviations en place.
Dans les Côtes-d'Armor, circulation filtrée dans le secteur de Trémorel, sur la N164. Des actions dans le secteur de Dinan, sur la RN 176 et la RD 795. Un barrage filtrant est aussi en cours à Rostrenen.
En Ille-et-Vilaine, six barrages subsistent : sur la RN 24 au Rheu, sur la RN 137 à Bain-de-Bretagne, sur la RN 157 à Châteaubourg et circulation difficile sur l'échangeur de Miniac Morvan entre la RD 137 et la RN 176. Un autre barrage est en cours sur la D177 à Sainte-Marie ainsi qu'au rond-point de Vircouët à Redon. Selon la FDSEA 35, les points de blocages "pourraient être levés dans la nuit".
07h23: Des agriculteurs venus de toute l’Europe sont entrés cette nuit dans Bruxelles et ont installé leurs tracteurs autour du Parlement européen. Politique européenne trop complexe, revenus trop bas, inflation, concurrence étrangère, accumulation de normes, flambée des prix du carburant: les mêmes revendications se retrouvent dans la plupart des pays européens.
Un autre sujet de friction reste en suspens à Bruxelles: la Commission négocie actuellement un accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) qui inquiète le secteur agricole et dont Paris ne veut pas en l'état actuel.
00h30..Bruxelles . Le blocage du Parlement Européen se met en place #AgriculteursEnColere pic.twitter.com/WSOMpEV7ih
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) January 31, 2024
06h43 : Les 91 agriculteurs en colère sont toujours en garde à vue pour dégradation du bien d’autrui en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien. Le convoi d’agriculteurs parti d’Agen et arrivé aux abords du marché de Rungis hier soir va reprendre la route du sud. «Par la force des choses, le préfet du département nous a demandé de quitter les lieux ce matin, de partir vers chez nous. C’est un peu compréhensible alors que d’autres agriculteurs et syndicats remontent vers Paris», a déclaré ce ce matin sur BFMTV José Perez, co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. Le convoi va être «escorté» jusqu’à l’autoroute A20 «direction le sud».
Toutefois, le convoi ne «partira pas» sans Karine Duc, co-présidente de l'antenne locale du syndicat, interpellé hier à Rungis et actuellement en garde à vue (comme 90 autres personnes) pour dégradation du bien d'autrui en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien
06h41: Le président français doit s'entretenir avant 10H00 avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du "futur de l'agriculture européenne", a annoncé l'Elysée, avant ce Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l'UE et à l'aide à apporter à l'Ukraine. Les aides dégagées mercredi par le gouvernement français comme les concessions de la Commission européenne - sur les jachères et les importations ukrainiennes - n'ont pas semblé trouver grâce aux yeux de la profession, également mobilisée en Italie, Espagne et Allemagne.
06h11: Mercredi soir, des agriculteurs français et belges ont bloqué "ensemble" un point de la frontière, dénonçant "la distorsion de concurrence" entérinée par les accords de libre échange, et réclamant "des annonces très fortes" jeudi.
DERNIÈRE MINUTE - #Belgique : Des convois de #tracteurs en provenance de toute la Belgique convergent vers Bruxelles en prévision d'une manifestation prévue demain lors d'un sommet européen. Les premiers tracteurs ont déjà atteint le Parlement européen. #AgriculteursEnColeres… pic.twitter.com/7YO73DOT5s
— FranceNews24 (@FranceNews24) January 31, 2024
05h38: Les agriculteurs maintiennent la pression sur les autoroutes aux abords de Paris, où sept points de blocages étaient actifs mercredi soir, entravant l'accès à la capitale sans toutefois l'empêcher. L'objectif affiché de la Coordination rurale, non suivi par les autres syndicats, d'envahir le marché de Rungis, poumon alimentaire de la région parisienne, s'est esquissé mercredi après-midi:
05h02 : 91 personnes ont été interpellées en fin d'après-midi pour s'être introduites à pied dans l'enceinte du marché de gros, où des "dégradations" ont été commises, selon le préfet de police de Paris. Mais le convoi de tracteurs visant Rungis n'est pas encore arrivé: une partie, bloquée dans le Loiret par les forces de l'ordre, a décidé d'y passer la nuit, un autre groupe s'est arrêté à Etampes en Essonne.
Dans le pays, plus de 150 rassemblements - barrages filtrants, blocages ou manifestations - ont été recensés mercredi, notamment autour d'Orange, Nîmes, Arles, Aix-en-Provence, Grenoble ou Nantes. A Lyon, l'encerclement était quasi complet, mis à part un dernier nœud routier. "Aujourd'hui, le compte n'y est pas. Ce qui va nous permettre de vivre et de survivre, c'est nos prix de vente", a dénoncé Laurent Saint-Affre, délégué de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) rencontré à Rodez, au milieu de 400 tracteurs mobilisés dans le centre-ville.
Vos réactions
Protéger les agriculteurs , ça ne s'appellerait pas du protectionnisme en langage ordinaire ? le président ne participait-il pas aux discussions de libre-échange avec l'Amérique du Sud il y a quelques jours ( Mercosur ) ?
" On " va parler de l'aide à apporter à l'Ukraine ? " On " ne ferait pas mieux de se limiter aux aides aux agriculteurs ? Le financement d'armes et de munitions ne peut apporter que ruines et plus de morts .
Pourquoi ne ferait-on pas comme les USA ? Leurs "aides" consistent en donner leurs vieilles armes et leurs vieilles munitions. L'argent équivalent est injecté aux USA pour en construire des plus récentes qu'ils gardent pour eux.
Je propose qu'au lieu d'envoyer des Euros, la France envoie des denrées alimentaires ou textiles. L'équivalent Euro serait investi en France pour subventionner l'agriculture française et la production de produits français.
Logique, 70% des adhérents FNSEA ont voté Macron en 2022, ils ont eu leur gros chèque de 400 millions, c'est bon pour eux, ils peuvent rentrer.
L'Ukraine nous tuera, nous n'avons rien faire dans ce conflit
Pas l'Ukraine directement mais la façon dont l'Europe s'en sert
L'argent que l'on donne gratis et à pertes à l'Ukraine doit rester en France
L'Ukraine nous tuera, nous n'avons rien faire dans ce conflit
Il fallait s'y attendre la FNSEA a toujours été à la botte des gouvernements (de droite). Ils ont été obligés de récupérer le mouvement en marche, et à la première occase ils font cocu les autres syndicats. Comment les "petits" agriculteurs peuvent-ils leur faire encore confiance aux élections professionnelles? Le mouvement n'est pas terminé. Il reste le blocage des domiciles des députés qui votent les lois et des préfectures et sous-préfectures qui les appliquent, souvent à leurs manières ...
Et au salon de l'agriculture ce sera accolades, mamours et clap de fin de l'épisode #2024
Bah voyons ! La FNSEA, son président est un industriel et surtout un infiltré du gouvernement.
Les agriculteurs vont l'avoir dans le baba, s'ils suivent ses directives.
Enfin moi j'dis ça, j'dis rien ! Mais je ne sens pas du tout la FNSEA et son président.
Je pensais que l'épilogue de cette histoire allait avoir lieu de cette manière demain. Loupé, 24 heures plus tôt. Je soutenais leur cause à 100% mais à voir comment 3 promesses dans le vent les enfument, ça me déçoit.
Bah voyons ! La FNSEA, son président est un industriel et surtout un infiltré du gouvernement.
Les agriculteurs vont l'avoir dans le baba, s'ils suivent ses directives.
Enfin moi j'dis ça, j'dis rien ! Mais je ne sens pas du tout la FNSEA et son président.
Il me suffit d'entendre et de voir le type qui "disait mettre l'économie russe à GENOUX" intervenir après Attal pour comprendre que ce n'est que mensonges et communication de la part de ce gouverne-Ment et du roitelet.
Tout est gérer par Bruxelles et cette dame ursula et le reste n'est que bateau.
Macron va encore faire du Macron... s'il parle. Il cherchera juste à embobiner une fois de plus.
Aucune confiance dans ces gens-là qui surfent sur le malheur du Peuple. De son Peuple !
Mini-macron dans la droite ligne de son illustre maître : les seules réponses du gouvernement aux revendications de certaines corporations, c'est de continuer à puiser dans la caisse commune de façon immédiate pour calmer le mécontentement qui gronde, et ensuite on verra où trouver l'argent et comment se renflouer. C'est facile, moi aussi je sais le faire, et on n'a pas besoin d'avoir fait quelques années à l'ENA pour comprendre le mécanisme.
Cela sera bientôt le bon timing, et j'attends avec impatience nos athlètes olympiques menacer de ne pas faire les jeux s'ils n'obtiennent pas une rémunération plus substantielle. Et puis ce sera les cheminots (encore car ils sont coutumiers du fait), les boulangers, les enseignants, les flics, les infirmiers, les vendeurs de tabac, les producteurs de vins, etc etc puisqu'à ce jeu là il suffit de gueuler et tout le monde gagne.
Pendant ce temps, l'Europe vient de débloquer 50 milliards d'EUR d'aides à l'Ukraine pour la période 2024-2027. J'aime bien les Ukrainien(ne)s, davantage que les légumes. Mais quand même...
En France on à le droit de manifester à l'endroit et l'heure ou le prefet te dit , sinon tu prends des menaces et des coups .
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