26/01/2024 18:38

Agriculteurs - Gabriel Attal : "Je vais vous annoncer un effort inédit par sa réactivité et par son ampleur. Je décide de 10 mesures de simplification immédiate. La hausse du carburant GNR est stoppée"

18h37: Jérôme Bayle, l'éleveur qui a lancé le mouvement des agriculteurs se dit "satisfait" par les annonces

17h40 : Gabriel Attal : "Le gouvernement vous a entendu. On peut toujours se parler, et ça c'est très important. On est un pays où on est toujours capable de se parler. (...) Il y a des colères saines, mais il n'y a aucune violence justifiée. Dans le mot paysan, il y a "pays" et on a tendance à l'oublier. Sans nos paysans, ce n'est plus la France, ce n'est pas un pays ! Il faut protéger notre héritage et notre identité. 

Le cap, il est clair : savoir pourquoi est-ce qu'on se bat. C'est notre souveraineté. On veut dépendre moins des autres et plus de nous-mêmes. On ne veut pas dépendre des autres pour notre alimentation. On doit garder cette souveraineté alimentaire se battre inlassablement pour l'agriculture française.

Je suis là pour dire comment on va laisser les agriculteurs faire leur métier. Avec un maître mot qui est la confiance. Je veux dévèrouiller, libérer, simplifier, et laisser nos agriculteurs respirer.

Il faut vous protéger contre la concurrence déloyale. Les discours culpabilisateurs ça suffit et je ne les laisserai plus se tenir. Les agriculteurs ont le sentiment de faire face à un Etat qui contrôle plus qu'il n'accompagne. Je prends une décision très simple, celle de simplifier nos procédures, et lorsque nécessaire nos normes quand elles ne font pas sens. Ma méthode c'est de dire qu'il faut assumer la motivation et prendre des décisions. Ca a toujours été ma méthode. Je vais vous annoncer un effort inédit par sa réactivité et par son ampleur.

Je vais simplifier les procédures et nos normes. On va lancer un mois de la simplification avec les Préfets et les agriculteurs qui vont se réunir arrêté par arrêté. Je décide de 10 mesures de simplifications immédiates à partir de demain, dont voici les grandes lignes :

- simplification des curages d'eau agricole,

- fin du régime d'exception sur les délais de recours contre les projets agricoles

- la réduction des délais de contentieux des projets relatifs à la gestion de l'eau

- les contrôles administratifs des exploitations auront lieu une fois dans l'année, pas à répétition.

- on passe de 14 à une seule réglementation sur les haies

- faire renforcer les contrôles sur Egalim. Trois sanctions très fortes vont être prononcées 

- sur les aides d'urgences, les versements seront accélérés

- le fond d'urgence pour la Bretagne va être doublé

- un plan spécifique sur la viticulture avec des mesures de trésorerie

- l'aide d'urgence pour le bio va être augmentée de 50 millions d'euros

- la réforme du gazole non routier (GNR) l'exonération sera immédiate et non plus un an après et la hausse des prix est arrêtée.

- dès le mois prochain 50% de l'avance sera versée 

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17h32: Gabriel Attal devrait annoncer la suppression de la hausse de la fiscalité du gazole non routier (GNR), a appris franceinfo auprès de l'entourage du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau. Le prix du GNR, le carburant des engins agricoles, est l'une des raisons de la colère des agriculteurs. Le Premier ministre doit également annoncer une simplification des normes, ainsi qu’un fonds d’urgence supplémentaire pour venir en aide aux éleveurs dont les bovins sont décimés par la maladie hémorragique épizootique (MHE), selon franceinfo auprès de l'entourage du ministre de l'Agriculture.

17h05: Gabriel Attal à son arrivée a lancé : "On va essayer de trouver les bonnes solutions"

16h48: Gabriel Attal vient d'arriver en Haute-Garonne. Hors-caméra, le Premier ministre ainsi que les deux autres membres du gouvernement vont désormais s'entretenir avec des agriculteurs. Parmi eux: Jérôme Bayle, l'instigateur du premier blocage, à Carbonne (Haute-Garonne).

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16h33: La circulation est entièrement bloquée dans les deux sens au niveau du péage de Saint-Arnoult (Yvelines) sur l'A10-A11, point de blocage des agriculteurs. Quelque 200 tracteurs participent au blocage, selon une estimation de la police comme des manifestants.

 

16h01: "J'aurai l'occasion de m'exprimer plus tard", a déclaré depuis l'Inde Emmanuel Macron, interrogé par la presse sur la colère des agriculteurs. Le chef de l'Etat a fait cette déclaration depuis New Delhi, en marge d'une rencontre avec des Français expatriés dans cette ville.

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15h18: Alors que Gabriel Attal doivent faire annonces en fin d'après-midi, les agriculteurs continuent leur progression vers Paris. Mais surtout, les premiers barrages sont en place aux portes de la capitale sur plusieurs autoroutes, notamment au niveau du péage de Saint-Arnoult, sur l’A10 dans les Yvelines, mais aussi sur l’A13 qui est également bloquée dans le sens province-Paris, au niveau du péage de Buchelay, près de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. 

 

12h37: Le Premier ministre Gabriel Attal annoncera vendredi une « panoplie de réponses » à la colère des agriculteurs lors de sa visite en Haute-Garonne, a assuré le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, appelant aussi « à une forme de patriotisme agricole ». « Pour être au rendez-vous de cette crise, qui est une crise lourde, il faut entendre ce que font et ce que disent les agriculteurs », a-t-il lancé lors d’un point presse avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion de suivi des négociations commerciales entre distributeurs et industrie agroalimentaire.

« On a besoin d’avoir des opérateurs qui soient responsables économiquement et patriotes de l’agriculture française », a-t-il estimé, ajoutant en appeler « aussi à une forme de patriotisme agricole ». Alors que les négociations commerciales entre distributeurs et industriels, encadrées par les lois Egalim qui ont une incidence sur les revenus des agriculteurs, doivent prendre fin mercredi, le ministre de l’Economie a pour sa part relevé « un certain nombre d’infractions » de la part « des industriels » et « de certains distributeurs ».

« Dès la semaine prochaine, j’enverrai à tous les industriels et à tous les distributeurs qui sont en infraction des injonctions de se conformer à la loi. Je ne leur laisserai que quelques jours pour se conformer strictement et rigoureusement à la loi », a-t-il assuré. « Tous les distributeurs et tous les industriels qui ont reçu une injonction auront quelques jours pour se conformer à la loi. Faute de quoi, ils seront sanctionnés à hauteur de 2% de leur chiffre d’affaires », a-t-il menacé, avertissant que les sanctions « tomberont vite ».

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12h33: Le point sur la situation à la mi-journée

La section d’Ile-de-France du syndicat majoritaire agricole FNSEA a annoncé vendredi qu’elle prévoyait de mettre en place des barrages au niveau de cinq points de passage importants dans le sens province-Paris à partir de 14H00 dans un message transmis à l’AFP.

L’organisation, en lien avec la section locale des Jeunes agriculteurs, avait menacé dès jeudi de mettre en place un « blocus » de la capitale.

Elle a finalement prévu cinq « points de blocage » situés à plusieurs dizaines de kilomètres de Paris, en précisant qu’il ne s’agirait pas d’opérations de péage gratuit et que ces blocages dureraient jusqu’à minuit, avec une « prolongation possible ».

Parmi les lieux visés figure le péage de Saint-Arnoult sur l’A10-A11, point de trafic important vers l’ouest de la France.

Autres barrages prévus: sur l’A6, au sud de la capitale, au niveau de Villabé; sur l’A13, qui va vers la Normandie, au péage de Buchelay; sur la RN14 reliant Paris à Rouen, au niveau de Villeneuve Saint-Martin à Ableiges; et sur l’A16, au nord de Paris, au niveau du carrefour de la Croix Verte et de Champagne-sur-Oise.

En attendant les annonces du Premier ministre Gabriel Attal prévues dans l’après-midi, des agriculteurs bloquent de nombreux axes routiers dans toute la France. Près de 400 kilomètres sur un axe allant du sud de Lyon vers l’Espagne sur l’A7 et l’A9 ont notamment été fermés à la demande des autorités tandis que l’A1, qui relie Paris au nord de l’Europe, était dans la matinée fermée à la circulation dans les deux sens à la fois au nord de Paris, au niveau de Senlis (Oise), et au sud de Lille.

12h28: Gabriel Attal se rend vendredi après-midi dans une exploitation agricole bovine conventionnelle de la petite commune de Montastruc-de-Salies, en Haute-Garonne, où il doit échanger avec une quarantaine d’agriculteurs et présenter des mesures pour répondre à leur colère, a indiqué Matignon.

Ses réponses sont très attendues par la profession, qui manifeste depuis une semaine et dont les revendications sont nombreuses et diverses. Certains réclament une baisse du GNR (gazole non routier). D’autres veulent un prix minimum pour leurs produits, ou le versement d’aides dues de longue date, voire un moratoire sur l’interdiction des pesticides.

Le chef du gouvernement est attendu sur place vers 16H30, accompagné des ministres de l’Agriculture Marc Fesneau et de la Transition écologique Christophe Béchu.

12h20: Regardez le député Renaissance Jean-René Cazeneuve qui se fait enfariner par un agriculteur en se rendant sur un barrage à L'Isle-Jourdain: "C'est de la farine importée !" 

11h24: Un peu partout dans le pays, les manifestants s'en sont pris jeudi à des symboles de l'Etat et des grandes surfaces, donnant l'image d'une colère se radicalisant. Plus de 55.000 personnes se sont mobilisées, selon un décompte de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire proche du pouvoir, qui tente depuis une semaine de canaliser un mouvement démarré en Occitanie.

Dans l'Oise, une poignée d'hommes a passé une nouvelle nuit sur l'autoroute A16, au niveau du péage d'Amblainville, se réchauffant à la flamme et aux cafés brûlants. Une quinzaine de tracteurs sommeillaient sur la chaussée, dans le noir, attendant que de nouvelles forces vives ne rejoignent le convoi pour une nouvelle journée de manifestation.

Selon Vincent Verschuere, éleveur laitier de Saint-Aubin, ils devraient être en 100 et 150. "On va attendre les annonces de notre gouvernement, même si on a peu d'espoir qu'elles soient suffisantes à satisfaire l'ensemble du monde agricole", confie-t-il à l'AFP.

Devant la "colère" et la "résignation extrême" des agriculteurs, "on n’attend pas des mesurettes, on attend pas des paroles en l’air", a martelé sur franceinfo Cyrille Milard, le président de la FDSEA 77.

Pour le moment "dans l'expectative" des annonces gouvernementales, "on ne s’interdit pas d’aller bloquer Paris" si celles-ci ne paraissent pas à la hauteur, prévient-il, même si cela devrait plutôt prendre la forme d'un blocage des grands axes routiers que d'une entrée dans la capitale.

"On n'avait pas l'intention de gêner les gens, mais il y a que ça en France pour faire bouger les choses", estime-t-il, "Il y a un moment où on est obligé de durcir le ton (...), on est en train de rentrer dans un rapport de force extrême".

11h07: La section d'Île-de-France du syndicat majoritaire agricole FNSEA a annoncé vendredi qu'elle prévoyait de mettre en place des barrages au niveau de cinq péages dans le sens province-Paris à partir de 14H00 dans un message transmis à l'AFP. L'organisation, en lien avec la section locale des Jeunes agriculteurs, avait menacé dès hier de mettre en place un «blocus» de la capitale.

Des «points de blocage», menés par 11 sections locales, sont prévus sur les autoroutes A6, A13, A16 et sur la RN14, et au péage de Saint-Arnoult sur l'A10-A11, point de trafic important vers l'ouest de la France.

10h20: Deux autoroutes du sud de la France - l'A7 et l'A9 - sont fermées sur près de 400 km, annonce la société Vinci Autoroutes

09h41: Le point sur la situation ce matin

Les agriculteurs mobilisés dès les premières heures vendredi matin attendent avec impatience des mesures à effet rapide de la part du Premier ministre Gabriel Attal pour répondre à leurs revendications, menaçant de poursuivre les blocages commencés il y a une semaine si elles ne sont pas à la hauteur.

Confronté à sa première crise depuis sa nomination, Gabriel Attal doit se rendre vendredi auprès des agriculteurs pour faire « des propositions concrètes de mesures de simplification », en compagnie du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. Selon la FNSEA, il est attendu dans l’après-midi en Haute-Garonne, où a commencé le premier blocage d’autoroutes il y a une semaine.

En attendant ces annonces, les agriculteurs restaient mobilisés vendredi aux premières heures du jour. Sur l’autoroute A1 à Seclin, au sud de Lille, des agriculteurs étaient déjà debout vers 07H00, a constaté une journaliste AFP. Sous la bruine et dans l’obscurité trouée par les phares d’un tracteur, ils agitaient des drapeaux des Jeunes agriculteurs devant une barrière de bottes de paille.

08h48: Sur le barrage de Carbonne, près de Toulouse, point de départ de la mobilisation, l'une des figures du mouvement, Jérôme Bayle, dit attendre la visite de Gabriel Attal.

08h03: Invité sur CNews, Thierry Desforges, membre du bureau de la FDSEA Ile-de-France, s’est exprimé sur un potentiel «blocus de Paris» par les agriculteurs. «On souhaite envoyer un signal fort» a d’abord affirmé Thierry Desforges, alors que certains agriculteurs français se dirigent en direction de Paris, à l’appel de deux syndicats agricoles.

Selon ce membre du bureau de la FDSEA Ile-de-France, malgré les annonces de Gabriel Attal qui sont attendues ce vendredi, le blocage de Paris pourrait être «un moment clé de la mobilisation».

«Les fédérations d’Ile-de-France vont venir mettre la pression sur Paris pour montrer que nous sommes au bord de la ville. Nous n’avons pas prévu de rentrer dans la ville, ni de la bloquer totalement non plus parce que nous sommes aussi dans le respect des citoyens. Il y a douze millions de personnes qui doivent quand même pouvoir circuler», a expliqué Thierry Desforges.

07h23:  Voici le point complet en Ile de France - La FDSEA Ile-de-France et les Jeunes Agriculteurs Ile-de-France appellent à un "blocus" de Paris ce vendredi, dans le cadre du vaste mouvement de colère des agriculteurs. Dans un communiqué jeudi, les syndicats appellent leurs adhérents à bloquer les accès à la capitale de 14 heures à minuit. L'autoroute A1, l'A6, l'A10-11, l'A13 et l'A15 seront concernées par des "points de blocage".

Dans les Yvelines, des agriculteurs bloquent le péage de Saint-Arnoult après 9 heures. En Essonne, dès 5h15, les tracteurs sont présents à Orsay sur la D128.

En Seine-et-Marne, les agriculteurs sont présents dès 6 heures au rond-point de l'Obélisque à Fontainebleau, au carrefour de la D606 et de la D607.

À Coulommiers, dans le centre-est du département, un convoi de tracteurs est prévu dès 16h30.

Au Nord, c'est sur le canton de Lizy-sur-Ourcq, au niveau du rond-point entre la D401 et la D405, que les agriculteurs se sont donné rendez-vous, de 7 heures à 9 heures et de 17 heures à 19 heures.

À Meaux, 15 à 20 tracteurs sont stationnés sur la N3 au niveau du rond-point d'Auchan, de 7 heures à 13h30.

0713: Dans la Nièvre, des perturbations routières sont annoncées aux alentours de l’agglomération de Nevers. Des difficultés de circulation sont attendues sur l’A77 à hauteur de Nevers toute la journée. En Côte-d'Or, face aux annonces des syndicats agricoles de mettre en place des barrages sur l'A6, le préfet a décidé de fermer partiellement l'autoroute entre Beaune-Nord et jusqu'au département de l'Yonne. La fermeture est effective depuis jeudi 19h30 et sera maintenue "jusqu'à nouvel ordre". Des itinéraires de déviation sont mise en place par la D906 et la D70.

 

07h03: Dans la Drome la portion de l'autoroute A7 entre Montélimar-Nord et Montélimar-Sud est refermée dans les deux sens dans toute la traversée du département. En Ardèche, deux nouveaux barrages annoncés pour ce vendredi matin à 8h : à Viviers sur la D86 devant le pont suspendu et sur le pont entre Tain-l'Hermitage et Tournon-sur-Rhône. Les blocages se poursuivent sur la N102, au niveau de l’auberge de Peyrebeille, à Lanarce. Sur la D86, le pont de Serrières sera toujours bloqué. Des transports scolaires sont annulés autour de Tain-l'Hermitage (Drôme) et Tournon-sur-Rhône et dans le secteur sud de l'Ardèche

06h31: Gabriel Attal se rendra dans l'après-midi en Haute-Garonne Le Premier ministre doit faire ce vendredi des annonces pour répondre à la détresse des agriculteurs, alors qu'ils se mobilisent à travers toute la France.

06h18: Près de 80 barrages ce matin à travers la France alors que le blocage de Paris est annoncé dans la journée. La préfecture de la région Hauts-de-France prévient que « de très fortes perturbations de circulation sont attendues ce vendredi en région Hauts-de-France ». Elle préconise à ses administrés de décaler leurs « déplacements routiers, de et vers la région parisienne ». « N’empruntez pas les autoroutes A1 et A16 », indique-t-elle. 

"On a un plan de bataille, c'est rouler vers Paris, confirme le porte-parole de la FDSEA de la région, sur RTL. On est déterminé, on ne bougera pas". L'autoroute A1, la plus fréquentée d'Europe, sera bloquée dès le début de la matinée, tout comme l'A13, l'A15, des barrages seront maintenus dans la plupart des régions. 

En Essonne, des actions sont prévues à Melun, Fontainebleau et Coulommiers, tandis que des tracteurs devraient converger vers Meaux dans la matinée. Toujours en Île-de-France, la préfecture de l'Essonne prévient de la mise en place d'un barrage filtrant à partir de 10 heures sur le rond-point de la RN20 à Morigny-Champigny.

"Dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, l'autoroute A1 a été coupée à hauteur de Dourges dans le sens Paris-Lille et à hauteur de la courbe de Ronchin dans le sens Lille-Paris. Cet événement est maintenu pour le vendredi 26 janvier 2024. Dans l'Oise, un autre blocage est prévu au niveau de Chamant (60), dans les deux sens, de 6 heures à 22 heures", annonce également la préfecture de région.

Dans l'ouest du pays aussi, la colère sera importante. La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) du Morbihan appellent ainsi à manifester à Lorient, rapportent nos confrères d'actu.fr Jeudi, les agriculteurs bretons ont été rejoints dans les rues de Rennes par les marins-pêcheurs. Très soutenus par les habitants, ils ont été salués et encouragés lors de leur passage dans la capitale bretonne.

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
27/janvier/2024 - 16h38

"Je vais vous annoncer un effort inédit", à traduire par "quelque chose qui n'a jamais été fait, je suis le premier à y avoir pensé et vous allez voir comment je suis fort et efficace".  Ce mini-macron ne serait-il pas un peu prétentieux, très vantard et beau parleur, tout comme son maître adoré d'ailleurs ?

Portrait de PhilRAI
27/janvier/2024 - 11h01

Des mesurettes pour tenter de faire passer la pilule, il n'y a rien contre le principal : la concurrence déloyale d'autres pays qui n'ont pas les mêmes contraintes. La réduction des contraintes administrative est très faible. Donc les agriculteurs vont continuer à couler.

Portrait de MICMAH458
26/janvier/2024 - 20h39

Comme quoi attal ne fait ni mieux ni moins bien que tous les autres bras cassés qui sont là pour diriger le pays, et ce depuis des dizaines d'années.  Il suffit qu'une corporation en ait un peu plus marre que les autres, qu'elle s'énerve et qu'elle décide de bloquer la circulation pendant quelques jours.  Et là, miracle, tout d'un coup, alors qu'ils n'avaient rien à foutre des agriculteurs, quelques ministres semblent se pencher sur la question et des mesures, des solutions, pleuvent sans trop savoir d'où elles viennent ni comment elles seront financées.  L'important dans ce cas est de donner quelques satisfactions pour faire cesser au plus vite ce qui pourrait désorganiser sérieusement nos régions.  Pourquoi est-ce que ces bras cassés (je parle du gouvernement) est toujours incapable d'anticiper, pourquoi n'agit-il jamais en amont, pourquoi attend-il toujours le début d'un mécontentement généralisé pour enfin s'occuper de régler les problèmes en France, au bénéfice des français (et pas ceux de la Russie, pas ceux de l'Ukraine, pas ceux des migrants qui seront forcément et automatiquement toujours de plus en plus nombreux à vouloir venir en France, alors que nous serons toujours incapables de les accueillir dignement).

Portrait de Cfoutoutca
26/janvier/2024 - 19h15

Je croyais que les caisses étaient vides. Hein Bruno !

Nous par contre on prend toute les augmentations en février.

Je pense qu'il serait intéressant de faire des blocages pour se faire entendre egalement. Demain je vais m'acheter un tracteur.

Portrait de bergil
26/janvier/2024 - 18h41

Dommage que les ouvriers à faible revenu n'ont pas de tracteurs pour bloquer les routes !

Portrait de Amandecroquante
26/janvier/2024 - 18h33

Macron n’avait pas parlé entre autre des référendums pendant les gilets jaunes ?

on voit bien ce que veut dire une promesse politique 

Portrait de djelloul
26/janvier/2024 - 17h45

il a pris l autoroute ???