28/12/2023 17:35

Le père de famille de 33 ans, suspecté d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants à leur domicile de Meaux a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et meurtres sur mineurs de moins de 15 ans

17h03: Le père de famille de 33 ans, suspecté d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants à leur domicile de Meaux (Seine-et-Marne) le 24 décembre, a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et meurtres sur mineurs de moins de 15 ans. Il est aussi mis en examen pour une "tentative d'assassinat" sur son père. Il a été retrouvé devant son domicile et il a confié qu'il avait la volonté de tuer celui-ci. L'homme se trouve en cette fin d'après-midi devant le juge des libertés et de la détention qui doit décider de sa détention provisoire, requise par le procureur. Durant sa garde à vue, le père de famille a reconnu les faits et décrit son mode opératoire. Il a expliqué avoir "entendu des voix" lui demandant de "faire du mal", a précisé le procureur de Meaux dans un communiqué

11h09: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Le père de famille de 33 ans soupçonné d’avoir tué à Meaux sa femme et leurs quatre enfants, découverts morts lundi soir, a reconnu les faits et dit avoir « entendu des voix » lui demandant de « faire du mal », a déclaré jeudi le procureur de la République.

D’après les résultats des autopsies pratiquées mercredi, la mère de 35 ans et ses fillettes de 10 et 7 ans ont « été victimes d’une dizaine de coups de couteau chacune », « administrés avec une très grande violence », a précisé le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier.

Les garçons de 4 ans et 9 mois sont « décédés d’une asphyxie consécutive à une noyade », a-t-il ajouté.

Le mode opératoire a été confirmé par le mis en cause lors des auditions. Il a également déclaré n’être « pas parvenu à identifier un élément déclencheur de son passage à l’acte », a écrit le procureur. « Il a précisé que, depuis les faits, il ne "ressentait rien+ et +se sentait vide" ».

La question du suivi psychiatrique s’est vite posée chez cet homme qui avait un traitement pour soigner des troubles psychotiques et dépressifs. D’après Jean-Baptiste Bladier, il a « indiqué avoir pour habitude de prendre son traitement médicamenteux quotidien auquel il était astreint - dans un cadre non judiciaire - depuis 2019, mais ne pas l’avoir pris le 24 décembre dernier ».

La date précise du drame n’a pas été communiquée par le parquet. Les policiers ont découvert vers 21H00 le soir de Noël les corps dans différentes pièces du domicile familial, situé dans une résidence de Meaux, une « scène de crime d’une très grande violence », d’après le parquet.

Les autorités avaient été alertées par des voisins inquiets de l’absence de nouvelles de la mère de famille. Le procureur a demandé la mise en examen et le placement en détention provisoire du père de famille dans le cadre de l’instruction ouverte pour « homicides volontaires sur mineurs de 15 ans » et « homicide volontaire par conjoint ».

Les décisions du juge d’instruction et du juge des libertés et de la détention seront connues en fin de journée ou dans la soirée.

10h32: Le père de famille a expliqué en garde à vue avoir "entendu des voix" lui demandant de "faire du mal". Selon un communiqué du procureur, l'homme, "n’est pas parvenu à identifier un élément déclencheur de son passage à l’acte". Le père de famille va être "déféré devant un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Meaux" aujourd'hui.

08h20: Lors de sa garde à vue, hier après-midi, le suspect a reconnu les faits, selon BFMTV. Le père de famille doit être déféré ce matin au tribunal judiciaire de Meaux et présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen et de son éventuel placement en détention provisoire, si son état mental le permet, indiquent nos confrères.

S’il est déclaré pénalement responsable, sans abolition ni altération du discernement, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La question se pose en effet concernant ce suspect qui suivait un traitement pour troubles dépressifs et psychotiques depuis 2017.

Son casier judiciaire est vierge de toute condamnation mais il a déjà été placé en garde à vue en novembre 2019 pour avoir donné un coup de couteau à sa compagne, à l’omoplate. La procédure avait été classée sans suite au motif d’état mental déficient, une expertise ayant attesté de l’abolition de son discernement.

08h01: Ce suspect de 33 ans avait été interpellé à Sevran mardi matin, devant le domicile de son père. Un couteau de cuisine a été trouvé sur lui et il portait des vêtements tachés de sang, selon une source policière.

Le procureur avait indiqué que les cinq victimes seraient autopsiées « dans la journée » de mercredi. Les résultats n’ont pour l’heure pas été communiqués à la presse.

Lundi soir, la femme de 35 ans née en Haïti et ses quatre enfants, deux fillettes de 10 et 7 ans et deux garçons de 4 ans et 9 mois, ont été trouvés morts dans différentes pièces du domicile, dans une « scène de crime d’une très grande violence », a décrit M. Bladier.

Si les corps de la femme et de ses filles ont été lardés de très nombreux coups de couteaux, il n’y avait pas de plaie apparente sur ceux des garçons, laissant envisager un étouffement ou une noyade.

Quant au moment précis des faits, il n’a pas été exactement déterminé. Lors de sa conférence de presse mardi, le procureur avait rapporté que des voisins avaient entendu des cris dans la nuit du 24 au 25 décembre mais ne s’étaient pas inquiétés car selon eux la mère avait l’habitude de « crier sur ses enfants ». Une information judiciaire sera ouverte à l’issue de la garde à vue du père pour « homicides volontaires sur mineurs de 15 ans » et « homicide volontaire par conjoint ».

07h32: L’homme soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants découverts morts lundi soir à Meaux (Seine-et-Marne), a été entendu par les enquêteurs mercredi après-midi, sa garde à vue ayant été prolongée, a appris l’AFP de source proche du dossier.

Mercredi matin, dans un communiqué de presse annonçant le prolongement de la garde à vue du suspect, Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République à Meaux, avait indiqué que « du fait de son état de santé, le mis en cause n’a pu être entendu jusqu’à présent ».

Ce dernier a été entendu mercredi après-midi, d’après une source proche du dossier. Les auditions étaient toujours en cours en début de soirée, selon la même source qui n’a ajouté aucune précision.

Après son arrestation, le suspect avait été hospitalisé, sous le régime de la garde à vue pour d’importantes blessures à la main.

 

 

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de vixen87
28/décembre/2023 - 12h10

Laisser moi deviner, la voix lui a dit d'aller prendre un couteau ?