
L'annonce a été faite tôt ce matin. La réalisatrice de "Barbie", Greta Gerwig et figure de proue du cinéma d’auteur américain, présidera la 77e édition du festival de Cannes. La réalisatrice de 40 ans, également actrice et scénariste, succédera du 14 au 25 mai prochain au Suédois Ruben Östlund, dont le jury a attribué cette année la Palme d’or à « Anatomie d’une chute ».
Elle est « la première cinéaste américaine à endosser » ce rôle, a souligné le festival. Et sa présence donnera un souffle de jeunesse à la Croisette : Cannes n’a pas eu de présidente aussi jeune depuis Sophia Loren et ses 31 ans... en 1966.
C’est aussi la première réalisatrice depuis l’actrice Cate Blanchett en 2018 à accéder à cette fonction prestigieuse, où les hommes restent sur-représentés à de notables exceptions près, comme Jane Campion ou Isabelle Huppert.
« J’aime profondément les films » a déclaré la réalisatrice américaine dans un communiqué du festival. « J’aime les faire, j’aime aller les voir, j’aime en parler des heures. En tant que cinéphile, Cannes a toujours été pour moi l’acmé de ce que le langage universel des films peut représenter. » Réalisatrice la plus « bankable »
En annonçant dès décembre qu’il s’offrait une réalisatrice très en vue, le plus grand festival de cinéma au monde coupe l’herbe sous le pied d’un de ses cadets, la Berlinale, qui se tient en février. Le festival allemand vient à peine d’annoncer lundi sa présidente du jury, elle aussi âgée de 40 ans, l’actrice mexicano-kényane Lupita Nyong’o, première personne noire à occuper cette fonction.
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Ça va être compliqué de l'associer au cinéma indépendant maintenant.
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