
A quelques jours de la cérémonie annuelle de Miss France, le groupe TF1 vient d'être condamné par le tribunal judiciaire de Lille à verser 20 000 euros chacune à Carla Bonesso, Miss Aquitaine 2018, et Manon Jean-Mistral, Miss Corse 2018, pour les avoir filmées seins nus, rapporte Le Parisien.
Les faits se sont produits le 15 décembre 2018, lors de l’élection Miss France 2019 en direct sur TF1. Les deux jeunes femmes étaient apparues à l'écran en direct, seins nus, en train de se changer dans les vestiaires. SI ces images avaient été diffusées très brièvement Sylvie Tellier avait dès le sur-lendemain évoqué "un gros couac", face aux vives réactions des téléspectateurs.
Alors présidente de la société Miss France, elle avait déclaré au 13h de TF1: "Je voudrais m’excuser auprès de la production et des candidates dont l’intimité a été dévoilée. Cela n’aurait pas dû se passer. C’est une grande erreur de notre part et ça a un peu gâché ce show."
De son côté, la chaîne avait plaidé "l’erreur technique", mais "la production avait bel et bien installé une caméra dans le vestiaire, afin de faire vivre le spectacle des coulisses, au plus proche des Miss. ", rappellent nos confrères.
De leur côté, les deux candidates au titre de Miss France , furieuses, avaient confié dans "Touche pas à mon poste" sur C8 avoir reçu "des fleurs et du chocolat" de la part de la société Miss France, mais aucune excuse verbale ni accompagnement, avaient-elles regretté.
Violaine de Filippis, l’une de leurs avocates, fustige auprès du Parisien: "Aujourd’hui encore, ces images restent disponibles sur des sites pornographiques et on n’arrive pas à les faire supprimer".
Quant au tribunal de Lille, il relève que cette caméra a été installée dans les vestiaires des jeunes femmes "sans qu’elles en soient informées, et que ces dernières, qui se changeaient entre deux tableaux sur scène et deux robes, ont été filmées « dénudées, à leur insu ". Et de conclure qu’"Endemol Production et TF 1 Production n’ont pris aucune mesure permettant de mettre un terme à la diffusion des images".
Les magistrats ont retenu que les plaignantes étaient identifiables et qu'aucune autorisation n'avait été donnée concernant le fait de filmer l'intimité de leurs corps.
Pour les avocates des deux Miss, "le montant des dommages et intérêts est loin d’être à la hauteur du préjudice".
Vos réactions
D'après le règlement: "Chaque candidate régionale doit déclarer sur l'honneur lors de son inscription n'avoir jamais posé pour des photos ou des scènes érotiques." Et là, certaines sont photographiées seins nus, sans leur accord!!!
Ah ca y est, c'est encore la faute des enseignant(e)s. Y avait longtemps
2ieme degré ...
Quelle affaire !!!... Un vrai drame
Un scandale ! Et dire qu'on laisse nos filles en primaire regarder ces images "pornographiques" à la télé sans compter ces enseignant(e)s qui leur montre des tableaux du 18ième siècle remplis d'images dégradantes pour le corps des femmes ....
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