Emmanuel Macron Le procès de Warda Anwar, l'influenceuse, qui avait ironisé sur la mort d'un bébé israélien lors de l'attaque du Hamas en Israël, se tenait hier au tribunal correctionnel de Paris. Dix mois d'emprisonnement avec sursis ont été requis par le procureur. La décision sera rendue le 6 décembre.
Dans une publication mise en ligne au début du mois, l'influenceuse née en 1986 ironisait sur l'assaisonnement et l'accompagnement d'un bébé qui aurait été mis dans un four par le Hamas. Elle avait été interpellée le 15 novembre et placée en garde à vue. Elle devait être jugée le lendemain en comparution immédiate pour "apologie d'un acte de terrorisme au moyen d'un service de communication en ligne", et "provocation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination à raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion". Mais son procès a été renvoyé à ce mercredi.
"À chaque fois que je tombe sur l'histoire du bébé qui a été mis dans le four, je me pose la question de s'ils ont mis du sel, du poivre, s'ils ont mis du thym. Ils l'ont fait revenir à quoi. Et ça a été quoi l'accompagnement", dit la jeune femme, en français, dans cette vidéo.
Après de nombreux signalements relatifs à cette publication, la plateforme Pharos avait ouvert une enquête préliminaire le 3 novembre. La vidéo avait également été signalée au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris, notamment par la Licra, Avocats sans frontières et des députés. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait lui aussi saisi la justice.
"Warda A. ironise sur une information qu'elle sait fausse", affirme son avocate. "Elle vous l'a dit : si c'était vrai, elle ne l'aurait pas fait. La volonté de Mme Warda A. est de commenter le traitement médiatique d'une information."
Warda A. a la parole en dernier hier et vient à la barre. "Je voulais juste vous dire : condamnée, je le suis déjà. Je ne peux plus me balader dans la rue avec mes enfants, en sortant de votre palais de justice, je devrai faire attention à qui me suit ou pas..."
Vos réactions
Née à Djibouti dans les années 1980, Warda Anwar est arrivée en France à l’âge de 13 ans et a travaillé dans le secteur évènementiel. Elle vivrait depuis le début de l’année des aides sociales.
Je pense que tout est dit, la valise ou la catapulte.
Et on lui a retiré la garde de ses gosses ? Parce qu'on en entend un sur la vidéo qui semble déjà bien endoctriné. La truie !
Avec sursis quelle honte la justice
Avec sursis, ... donc rien ! J'espère que la justice populaire, elle, fera son office.
Du sursis, comme d'habitude. Il faudra un jour rappeler aux juges que les prisons ça existe (je sais que les places sont chères, mais quand même). Ils se foutent tous pas mal du sursis, ils auront eu de la pub pour pas cher payé. Il n'y a que deux choses qui les inquiète vraiment, c'est passer quelques semaines en taule, ou une amende conséquente.
Com dab c'est pas cher payé
Une honte
Cette justice est vraiment pathétique …
Ouin Ouin maintenant elle fais sa victime...bah fallais pas dire de la merde
Vraiment cette justice n'a pas de ........ C'est eux qu'ils faudraient mettre en prison avec interdiction de toucher la paie en fin de. Vraiment une justice islamiste.
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