
Gérald Darmanin a annoncé, hier, avoir demandé une enquête administrative sur l'utilisation par les services du ministère de l'Intérieur de la reconnaissance faciale via un logiciel de vidéosurveillance.
Le ministre de l'Intérieur réagissait à la publication d'informations du site d'investigation Disclose selon lesquelles la police utiliserait un logiciel de vidéosurveillance édité par #BriefCam dont une des fonctionnalités permet la reconnaissance faciale. "Nous utilisons BriefCam comme d'autres logiciels, mais sous l'autorité d'un magistrat", a-t-il dit sur France 5.
"Mais, a-t-il ajouté, non, à ma connaissance, nous n'utilisons pas de reconnaissance faciale". Soulignant que la Direction générale de la police nationale avait rappelé en février l'interdiction d'utiliser la reconnaissance faciale, Gérald Darmanin a annoncé avoir "demandé une enquête administrative sous trois mois", pour, a-t-il dit, qu'il "n'y ait pas de doute".
La Cnil, autorité indépendante gardienne de la vie privée des Français, a annoncé mercredi dernier le lancement d'une "procédure de contrôle" visant le ministère de l'Intérieur après la publication de l'enquête de Disclose.
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Reconnaissance faciale, des abus dans la police nationale ? Explications dans la Story de @mohamedbouhafsi dans #CàVous pic.twitter.com/DXSYFEZfNk
— C à vous (@cavousf5) November 20, 2023
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