EXCLUSIF - Menacé après ses prises de position, l’ex-président du Printemps républicain Amine El-Khatmi annonce dans "Morandini Live" quitter Paris: "J’ai peur pour ma sécurité mais celui qui me fera taire n’est pas né !" - Regardez

Ce matin, Amine El-Khatmi était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. L'ex-président du Printemps républicain a posté, hier, un message sur son compte X pour annoncer qu'il a décidé de quitter Paris "face à l'invraisemblable afflux d'insultes et de menaces".

"J'ai décidé, pour quelques temps - le temps que la situation s’apaise - de quitter Paris parce que je ne m'y sens plus en sécurité. Ça fait douze ans que je suis sur les réseaux sociaux, j'ai participé à des campagnes électorales... En 12 ans, je n'ai jamais vu un tel niveau à la fois de violences dans les messages, une telle proportion de messages... Aujourd'hui, je préfère penser à ma sécurité", a-t-il débuté, en exclusivité, dans "Morandini Live".

Et d'ajouter : "Nous sommes dans ce pays où des gens qui défendent des évidences - la laïcité, le principe républicain, la lutte contre l'antisémitisme - sont obligés de se cacher pendant que des islamistes courent librement dans les rues. Voici la France en 2023".

"Les messages que je reçois émanent pour beaucoup de gens qui ont les mêmes origines que moi. Je vois 8 fois sur 10 le drapeau de l'Algérie, le drapeau du Maroc. Ces gens me traitent de traitre, de collabo, de vendu, de quelqu'un qui tapine pour les juifs, pour les blancs...", a poursuivi Amine El-Khatmi.

"Pour la première fois, j'ai peur. Je connais plusieurs autres personnalités qui sont souvent sur les plateaux TV, écrivent dans la presse, et qui sont, depuis quelques jours, au vert et évitent Paris. Il y en a certains qui ont peur pour leurs enfants et ils n'ont pas envie de les exposer. J'aurais souhaité que notre pays protège ces voix-là mais, malheureusement, elles ne sont pas protégées", a-t-il confié.

Avant de conclure : "Il y a tellement de gens menacés en ce moment que les services du ministère de l'Intérieur ne sont pas en mesure de toutes les protéger. C'est une réalité (...) Celui qui me fera taire n'est pas né ! Je vais continuer en prenant des précautions, en faisant attention. Je vais continuer à défendre ce beau pays qui est la France".

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Face à l’invraisemblable afflux d’insultes et de menaces, j’ai quitté Paris. Je me désole que mon pays ne soit pas capable de protéger ceux qui prennent la parole pour défendre l’essentiel. Je veux dire mon mépris aux abrutis qui me menacent et qui ne me feront pas taire.

— Amine El-Khatmi (@Aminelkhatmi) November 15, 2023